La Femme au Portrait (Fritz Lang, 1944)
Publié : 1 nov. 03, 20:06
Vu la fin assez spéciale du film, il est je crois indispensable de crier SPOILERS
Maintenant venons-en au film :
Intrigue:
Une nuit, alors que sa femme et ses 2 enfants sont parties en vacances, un criminologue s'arrête en admiration devant un portrait de femme dans une vitrine. Cette dernière apparait derrière lui et lui demande du feu. Il décide de la suivre pour la nuit et se retrouvera impliqué dans une affaire de meurtre dont il ne pourra se défaire que par la mort...Mais heureusement, tout ceci n'est qu'un rêve!
Sur une intrigue de film noir banale(à part la fin), Lang concocte un thriller habile et élégant, à la beauté plastique stupéfiante(on touche parfois au sublime), et servi par le grand Edward G. Robinson.
On y trouve des thèmes classiques du genre noir comme la femme rêvée (littéralement )-à mettre en // avec le Laura de Preminger- ou de l'oeuvre de Lang comme l'homme prisonnier de la logique et qui ne peut s'en échapper que par la mort, ainsi que la notion de culpabilité(mais là je suis pas sur que ce soit typiquement langien ).
Mais ce qui est intéressant, c comment Lang a pu faire jouer en faveur de son film une fin tout ce qu'il y a de plus débile
Ben déjà, il insère plusieurs touches de comédie qui donnent au film une légèreté bienvenue et qui empêche le spectateur de prendre le film trop au sérieux. Donc le fait qu'il s'achève sur une note de légèreté ne choque pas.
Ensuite, ce retournement final contribue bien à l'histoire: Le criminologue temporairement libéré de ses obligations familiales, en rencontrant cette femme imaginaire dans une vitrine, a été tenté de faire un sot de l'autre côté du miroir. Et cette expérience lui a été au final instructive.
Ce Lang est souvent considéré comme mineur et c bien dommage, car je le trouve bien plus intéressant et jouissif que par exemple Le Testament du Dr Mabuse considéré comme majeur
Sinon vous en pensez quoi vous?
PS: Simone! Tu avais dit dans un topic De Palma que chez Lang, contrairement à chez Hitchcock, l'image était un piège. Tu peux approfondir stp!
Maintenant venons-en au film :
Intrigue:
Une nuit, alors que sa femme et ses 2 enfants sont parties en vacances, un criminologue s'arrête en admiration devant un portrait de femme dans une vitrine. Cette dernière apparait derrière lui et lui demande du feu. Il décide de la suivre pour la nuit et se retrouvera impliqué dans une affaire de meurtre dont il ne pourra se défaire que par la mort...Mais heureusement, tout ceci n'est qu'un rêve!
Sur une intrigue de film noir banale(à part la fin), Lang concocte un thriller habile et élégant, à la beauté plastique stupéfiante(on touche parfois au sublime), et servi par le grand Edward G. Robinson.
On y trouve des thèmes classiques du genre noir comme la femme rêvée (littéralement )-à mettre en // avec le Laura de Preminger- ou de l'oeuvre de Lang comme l'homme prisonnier de la logique et qui ne peut s'en échapper que par la mort, ainsi que la notion de culpabilité(mais là je suis pas sur que ce soit typiquement langien ).
Mais ce qui est intéressant, c comment Lang a pu faire jouer en faveur de son film une fin tout ce qu'il y a de plus débile
Ben déjà, il insère plusieurs touches de comédie qui donnent au film une légèreté bienvenue et qui empêche le spectateur de prendre le film trop au sérieux. Donc le fait qu'il s'achève sur une note de légèreté ne choque pas.
Ensuite, ce retournement final contribue bien à l'histoire: Le criminologue temporairement libéré de ses obligations familiales, en rencontrant cette femme imaginaire dans une vitrine, a été tenté de faire un sot de l'autre côté du miroir. Et cette expérience lui a été au final instructive.
Ce Lang est souvent considéré comme mineur et c bien dommage, car je le trouve bien plus intéressant et jouissif que par exemple Le Testament du Dr Mabuse considéré comme majeur
Sinon vous en pensez quoi vous?
PS: Simone! Tu avais dit dans un topic De Palma que chez Lang, contrairement à chez Hitchcock, l'image était un piège. Tu peux approfondir stp!