Publié : 19 août 07, 20:20
Repulsion (1965) de Roman Polanski
9/10
N’ayons pas peur des mots : ‘Repulsion’ s’approche à mon sens du chef-d’œuvre… Avec ‘Le locataire’, c’est sans conteste l’un des films les plus effrayants qu’il m’ait été donné de voir pour l’instant (je trépigne d’impatience à l’idée de découvrir ‘Un bébé pour Rosemary’), plongeant le spectateur dans les abîmes d’une folie dévorante et envahissante, qui traverse l’écran et entraîne le spectateur avec elle. Suivre les pas de Carol, c’est un peu partir à la recherche de ses propres peurs et angoisses. Catherine Deneuve est étonnante dans le rôle de cette jeune femme introvertie et est superbement mise en valeur grâce à des jeux d’ombre et de lumières magnifiques. Polanski use également de la bande-son de façon surprenante: des moments de silence total cèdent la place à des sons aiguës qui traversent soudain l’espace (la sonnerie du téléphone en est un exemple récurrent). ‘Repulsion’ nous pousse peu à peu vers un final qu’on sait inexorable et nous laisse après le mot ‘fin’ des questions dans la tête, mais surtout des frissons dans le dos…
9/10
N’ayons pas peur des mots : ‘Repulsion’ s’approche à mon sens du chef-d’œuvre… Avec ‘Le locataire’, c’est sans conteste l’un des films les plus effrayants qu’il m’ait été donné de voir pour l’instant (je trépigne d’impatience à l’idée de découvrir ‘Un bébé pour Rosemary’), plongeant le spectateur dans les abîmes d’une folie dévorante et envahissante, qui traverse l’écran et entraîne le spectateur avec elle. Suivre les pas de Carol, c’est un peu partir à la recherche de ses propres peurs et angoisses. Catherine Deneuve est étonnante dans le rôle de cette jeune femme introvertie et est superbement mise en valeur grâce à des jeux d’ombre et de lumières magnifiques. Polanski use également de la bande-son de façon surprenante: des moments de silence total cèdent la place à des sons aiguës qui traversent soudain l’espace (la sonnerie du téléphone en est un exemple récurrent). ‘Repulsion’ nous pousse peu à peu vers un final qu’on sait inexorable et nous laisse après le mot ‘fin’ des questions dans la tête, mais surtout des frissons dans le dos…