John Hughes (1950-2009)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Roy Neary
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par Roy Neary »

Shin Cyberlapinou a écrit :Est-ce que c'est franchement bien filmé? Non. Est-ce que les acteurs sont en état de grâce? Non (il n'y qu'à voir les carrières du brat pack, qui ont néanmoins été sans doute handicapés par l'impact culturel de leurs performances hughesiennes). Est-ce que l'écriture est brillamment ciselée? Non plus. Ensuite le John avait sa touch et a marqué son époque, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Mais, le plus objectivement possible, ça n'en fait pas un grand (ou même très bon) cinéaste.?
Ne vois-tu pas une contradiction dans tes propos (tu parles toi-même de "touch") ?

Comment une série de films a-t-elle pu marquer à ce point autant de gens (et pour longtemps après leurs dates de sortie), si ces derniers ne possédaient pas une vision perspicace et sincère sur son époque, une vision portée par des situations et des personnages forts ? Ce qui traduit donc par une écriture intelligente et chaleureuse, des jeunes acteurs parfaitement au service de cette dernière et dont l'interprétation était criante de vérité avec ce petit côté décalé et ce grain de folie indispensables (difficile d'oublier les performances de Matthew Broderick, Anthony Michael Hall, Molly Ringwald, Alan Ruck, etc... et aussi Jeffrey Jones, John Candy ou Steve Martin). Quant à la mise en scène, elle est parfois fonctionnelle et correcte, parfois plus originale avec des effets humoristiques jubilatoires, ou bien avec des moments de tendresse qui heureusement ne se départissent jamais de cet esprit à la fois potache et malin tout en évitant de tomber dans le sentimentalisme à deux balles ; mais surtout cette mise en scène se révèle toujours juste quand il s'agit de servir une histoire et des personnages qui marquent les spectateurs et leur renvoient une image saisissante (déformante sur la forme mais authentique sur le fond). Pour ma part, je ne dirai pas que John Hugues était un grand réalisateur, mais c'était une grande personnalité du cinéma.
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DannyBiker
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par DannyBiker »

Exactement ce que j'ai pensé en lisant son message Roy. Tu pourrais citer tes sources... :|
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Rennmax
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par Rennmax »

Shin Cyberlapinou a écrit :
Momo la crevette a écrit :
Je ne vois pas comment on peut objectivement donner un avis objectif sur un film.

Surtout quand on qualifie de mineur un film qui a marqué toute une génération de cinéphiles.
Je n'ai vu que Breakfast Club et Planes, trains and automobiles. Est-ce que c'est franchement bien filmé? Non. Est-ce que les acteurs sont en état de grâce? Non (il n'y qu'à voir les carrières du brat pack, qui ont néanmoins été sans doute handicapés par l'impact culturel de leurs performances hughesiennes). Est-ce que l'écriture est brillamment ciselée? Non plus.
Cette manière de faire les questions et les réponses est assez drôle. Moi à la place de tes "non" et de tes "non plus", je mets des "oui", des "tout à fait", voire des " Mais évidemment ! Vous avez trop regardé Francis Veber ou quoi ?? Réveillez-vous merde !".
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hellrick
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par hellrick »

Shin Cyberlapinou a écrit :
mais force est de reconnaître que ses films sont plus sympas que vraiment réussis (je sens les louables intentions d'un Breakfast Club, je comprends que ce soit culte, mais c'est objectivement très mineur).
Perso je trouve ses films fort réussis, surtout dans le domaine de la comédie pour ados (qui n'a pas vraiment été riche en chefs d'oeuvres), je ne dis pas que ce sont des chefs d'oeuvres parfaits mais ce sont vraiment des films agréables à voir et à revoir qui ont marqué durablement une génération (ceux qui avaient 15 ans dans la seconde moitié des eighties) alors dire qu'ils sont mineurs c'est un peu réducteur.
Breakfast Club, Ferris, Un ticket pour deux, she's having a baby et Une créature de rêve c'est quand même un joli poker dont on se souviendra peut-être plus (en tout cas nous autre trentenaires) que des films considérés comme des "classiques du ciné"...
ca me donne d'ailleurs envie de les revoir... :lol:
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Le prisonnier
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par Le prisonnier »

hellrick a écrit :ceux qui avaient 15 ans dans la seconde moitié des eighties
Ah voilà, je comprends pourquoi je suis passé complètement à coté !.. Je suis trop vieux de quelques années. J'ai eu quoi moi pour mes 15 ans ? Conan le barbare ? :lol:
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par Nomorereasons »

Rennmax a écrit :
Shin Cyberlapinou a écrit :
Je n'ai vu que Breakfast Club et Planes, trains and automobiles. Est-ce que c'est franchement bien filmé? Non. Est-ce que les acteurs sont en état de grâce? Non (il n'y qu'à voir les carrières du brat pack, qui ont néanmoins été sans doute handicapés par l'impact culturel de leurs performances hughesiennes). Est-ce que l'écriture est brillamment ciselée? Non plus.
Cette manière de faire les questions et les réponses est assez drôle. Moi à la place de tes "non" et de tes "non plus", je mets des "oui", des "tout à fait", voire des " Mais évidemment ! Vous avez trop regardé Francis Veber ou quoi ?? Réveillez-vous merde !".
+1. Sauf qu'ici on ne touche pas à l'homme qui a fait "La Chèvre".
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Kevin95
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par Kevin95 »

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Shin Cyberlapinou
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par Shin Cyberlapinou »

Je suis bien conscient de faire un peu mon chieur,et je m'en voudrais de faire du déboulonnage gratuit. Je vais donc un poil expliciter.

Déjà pour moi on peut tout à fait marquer une époque, avoir un style bien à soi, être culte même, et être un créateur (en étant le plus objectif possible) artistiquement mineur. C'est par exemple le cas d'un Kevin Smith (héritier de John Hughes à de nombreux égards), dont je suis très fan mais dont le talent a rapidement trouvé ses limites, et je ne parle pas que de mise en scène.

Prenons maintenant Breakfast Club, peut-être son film le plus respecté (corrigez-moi si je me trompe).

- Passons sur les artefacts eighties, forcément terriblement datés. Là n'est pas la question.

- Visuellement, c'est très plat, avec notamment une photographie terriblement terne. On a évoqué Francis Veber plus haut, c'est vraiment du même niveau. Le sujet ne se prête évidemment pas à du David Fincher, mais même l'épisode d'Urgences qui décalquait le film me semblait plus soigné.

- L'écriture. Je n'ai rien retenu. Aucun grand dialogue, aucun grand moment. Je saisis l'idée, l'évolution des personnages, les apparences qui tombent, les liens qui se créent. Ca fonctionne. Mais rien de grandiose (et le final larmoyant un poil facile de Planes... gâche un peu tout ce qui a précédé).

- Les acteurs. Aucun ne m'a impressionné. Ils sont sympathiques (notamment Ally Sheedy), correctement dirigés, mais là encore vraiment rien de transcendant, à l'image des carrières qui ont suivi (pauvre Judd Nelson...).

Reste le culte réel que certains vouent à John Hughes. A la lumière de certaines interventions ici, il semblerait que si l'on est né 5 ans trop tôt ou 5 ans trop tard (je vais sur mes 30 ans), on passe à côté du truc. Ca limite déjà méchamment l'impact.

Ensuite je n'ai pas ressenti de connexion profondément intime avec ces ados. Le site d'Alison Fields est effectivement touchant, mais je n'ai pas ressenti le 10ème de l'empathie qu'elle a eu pour les personnages. Deux hypothèses: soit je suis un sociopathe qui a eu une adolescence profondément atypique, soit Hughes parle (et a priori plutôt bien) d'ados avant tout américains, avec une "sociologie" qui leur est propre (popularité, jocks, nerds, cheerleaders... Tout ça n'a rien à voir avec ce que j'ai vécu). Signe qui ne trompe pas: autant aux USA les hommages se succèdent suite à ce décès, autant en France on a plus parlé de la mort de Willy Deville, chanteur quand même assez confidentiel.

J'ai l'impression que John Hughes, au delà de ses qualités et défauts, c'est avant tout un espace temps auquel on appartient, ou pas. L'ironie c'est que j'aime assez les héritiers de son cinéma (Kevin Smith, Parker Lewis, Buffy, Veronica Mars... ), ce qui prouve qu'il a clairement ouvert des portes et créé quelque chose, avec un style et une sensibilité qui lui sont propres (mais qui au fond a peut-être été tellement repompée qu'elle a perdu son sel originel, un peu comme les ZAZ). C'est très louable, mais hélas ça ne suffit pas toujours à faire de (très) bons films en soi. Donc je maintiens: John Hughes est un cinéaste sympathiquement mineur. Ca n'a rien de honteux, et de nombreux réalisateurs doivent rêver d'atteindre le niveau "anecdotique" d'un Breakfast Club. Voilà, j'espère avoir mis les choses un peu au clair...
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par Nomorereasons »

Shin Cyberlapinou a écrit : - Visuellement, c'est très plat, avec notamment une photographie terriblement terne. On a évoqué Francis Veber plus haut, c'est vraiment du même niveau...
Purée mais c'est pas possible quoi, allez essuyer vos sales pattes ailleurs que sur Veber :o
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par mannhunter »

"Oncle Buck","Sixteen candles" et "Une créature de rêve" disponibles pour presque rien sur cdiscount :wink: :

http://www.cdiscount.com/search/hughes/s-104.html
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par Rockatansky »

Shin Cyberlapinou a écrit :Je suis bien conscient de faire un peu mon chieur,et je m'en voudrais de faire du déboulonnage gratuit. Je vais donc un poil expliciter.

Déjà pour moi on peut tout à fait marquer une époque, avoir un style bien à soi, être culte même, et être un créateur (en étant le plus objectif possible) artistiquement mineur. C'est par exemple le cas d'un Kevin Smith (héritier de John Hughes à de nombreux égards), dont je suis très fan mais dont le talent a rapidement trouvé ses limites, et je ne parle pas que de mise en scène.

Prenons maintenant Breakfast Club, peut-être son film le plus respecté (corrigez-moi si je me trompe).

- Passons sur les artefacts eighties, forcément terriblement datés. Là n'est pas la question.

- Visuellement, c'est très plat, avec notamment une photographie terriblement terne. On a évoqué Francis Veber plus haut, c'est vraiment du même niveau. Le sujet ne se prête évidemment pas à du David Fincher, mais même l'épisode d'Urgences qui décalquait le film me semblait plus soigné.

- L'écriture. Je n'ai rien retenu. Aucun grand dialogue, aucun grand moment. Je saisis l'idée, l'évolution des personnages, les apparences qui tombent, les liens qui se créent. Ca fonctionne. Mais rien de grandiose (et le final larmoyant un poil facile de Planes... gâche un peu tout ce qui a précédé).

- Les acteurs. Aucun ne m'a impressionné. Ils sont sympathiques (notamment Ally Sheedy), correctement dirigés, mais là encore vraiment rien de transcendant, à l'image des carrières qui ont suivi (pauvre Judd Nelson...).

Reste le culte réel que certains vouent à John Hughes. A la lumière de certaines interventions ici, il semblerait que si l'on est né 5 ans trop tôt ou 5 ans trop tard (je vais sur mes 30 ans), on passe à côté du truc. Ca limite déjà méchamment l'impact.

Ensuite je n'ai pas ressenti de connexion profondément intime avec ces ados. Le site d'Alison Fields est effectivement touchant, mais je n'ai pas ressenti le 10ème de l'empathie qu'elle a eu pour les personnages. Deux hypothèses: soit je suis un sociopathe qui a eu une adolescence profondément atypique, soit Hughes parle (et a priori plutôt bien) d'ados avant tout américains, avec une "sociologie" qui leur est propre (popularité, jocks, nerds, cheerleaders... Tout ça n'a rien à voir avec ce que j'ai vécu). Signe qui ne trompe pas: autant aux USA les hommages se succèdent suite à ce décès, autant en France on a plus parlé de la mort de Willy Deville, chanteur quand même assez confidentiel.

J'ai l'impression que John Hughes, au delà de ses qualités et défauts, c'est avant tout un espace temps auquel on appartient, ou pas. L'ironie c'est que j'aime assez les héritiers de son cinéma (Kevin Smith, Parker Lewis, Buffy, Veronica Mars... ), ce qui prouve qu'il a clairement ouvert des portes et créé quelque chose, avec un style et une sensibilité qui lui sont propres (mais qui au fond a peut-être été tellement repompée qu'elle a perdu son sel originel, un peu comme les ZAZ). C'est très louable, mais hélas ça ne suffit pas toujours à faire de (très) bons films en soi. Donc je maintiens: John Hughes est un cinéaste sympathiquement mineur. Ca n'a rien de honteux, et de nombreux réalisateurs doivent rêver d'atteindre le niveau "anecdotique" d'un Breakfast Club. Voilà, j'espère avoir mis les choses un peu au clair...
En fait je crois que le problème, c'est que tout ça on s'en fout dans ce topic.
Ceci dit sans aucune agressivité
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par AtCloseRange »

Rockatansky a écrit :
Shin Cyberlapinou a écrit :Je suis bien conscient de faire un peu mon chieur,et je m'en voudrais de faire du déboulonnage gratuit. Je vais donc un poil expliciter.

Déjà pour moi on peut tout à fait marquer une époque, avoir un style bien à soi, être culte même, et être un créateur (en étant le plus objectif possible) artistiquement mineur. C'est par exemple le cas d'un Kevin Smith (héritier de John Hughes à de nombreux égards), dont je suis très fan mais dont le talent a rapidement trouvé ses limites, et je ne parle pas que de mise en scène.

Prenons maintenant Breakfast Club, peut-être son film le plus respecté (corrigez-moi si je me trompe).

- Passons sur les artefacts eighties, forcément terriblement datés. Là n'est pas la question.

- Visuellement, c'est très plat, avec notamment une photographie terriblement terne. On a évoqué Francis Veber plus haut, c'est vraiment du même niveau. Le sujet ne se prête évidemment pas à du David Fincher, mais même l'épisode d'Urgences qui décalquait le film me semblait plus soigné.

- L'écriture. Je n'ai rien retenu. Aucun grand dialogue, aucun grand moment. Je saisis l'idée, l'évolution des personnages, les apparences qui tombent, les liens qui se créent. Ca fonctionne. Mais rien de grandiose (et le final larmoyant un poil facile de Planes... gâche un peu tout ce qui a précédé).

- Les acteurs. Aucun ne m'a impressionné. Ils sont sympathiques (notamment Ally Sheedy), correctement dirigés, mais là encore vraiment rien de transcendant, à l'image des carrières qui ont suivi (pauvre Judd Nelson...).

Reste le culte réel que certains vouent à John Hughes. A la lumière de certaines interventions ici, il semblerait que si l'on est né 5 ans trop tôt ou 5 ans trop tard (je vais sur mes 30 ans), on passe à côté du truc. Ca limite déjà méchamment l'impact.

Ensuite je n'ai pas ressenti de connexion profondément intime avec ces ados. Le site d'Alison Fields est effectivement touchant, mais je n'ai pas ressenti le 10ème de l'empathie qu'elle a eu pour les personnages. Deux hypothèses: soit je suis un sociopathe qui a eu une adolescence profondément atypique, soit Hughes parle (et a priori plutôt bien) d'ados avant tout américains, avec une "sociologie" qui leur est propre (popularité, jocks, nerds, cheerleaders... Tout ça n'a rien à voir avec ce que j'ai vécu). Signe qui ne trompe pas: autant aux USA les hommages se succèdent suite à ce décès, autant en France on a plus parlé de la mort de Willy Deville, chanteur quand même assez confidentiel.

J'ai l'impression que John Hughes, au delà de ses qualités et défauts, c'est avant tout un espace temps auquel on appartient, ou pas. L'ironie c'est que j'aime assez les héritiers de son cinéma (Kevin Smith, Parker Lewis, Buffy, Veronica Mars... ), ce qui prouve qu'il a clairement ouvert des portes et créé quelque chose, avec un style et une sensibilité qui lui sont propres (mais qui au fond a peut-être été tellement repompée qu'elle a perdu son sel originel, un peu comme les ZAZ). C'est très louable, mais hélas ça ne suffit pas toujours à faire de (très) bons films en soi. Donc je maintiens: John Hughes est un cinéaste sympathiquement mineur. Ca n'a rien de honteux, et de nombreux réalisateurs doivent rêver d'atteindre le niveau "anecdotique" d'un Breakfast Club. Voilà, j'espère avoir mis les choses un peu au clair...
En fait je crois que le problème, c'est que tout ça on s'en fout dans ce topic.
Ceci dit sans aucune agressivité
Ah bon, je croyais que c'était un topic John Hughes :?:
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par DannyBiker »

Je crois que c'est un topic Francis Veber...
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par Rockatansky »

AtCloseRange a écrit :Ah bon, je croyais que c'était un topic John Hughes :?:
Sur la mort de John Hughes, débattre des qualités ou non de son cinéma n'intéresse visiblement pas ceux qui sont touchés par celle ci
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Re: John Hughes (1950-2009)

Message par Frank Bannister »

Shin Cyberlapinou a écrit : - L'écriture. Je n'ai rien retenu. Aucun grand dialogue, aucun grand moment.
Niveau dialogue, je pense que nous sommes nombreux ici a pouvoir en réciter par coeur.
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