Donnie Darko (Richard Kelly - 2001)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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NUTELLA

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harry callahan a écrit :
NUTELLA a écrit : à partir du moment où la frontière entre le réel et l’imaginaire est mal définie,la comparaison avec Lynch est inévitable,et je dirais meme nécéssaire :wink:
D'ailleurs Blue Velvet n'est pas plus cauchemardesque que Donnie Darko ...
Oui, John_doe et moi répétons qu'il n'y a pas de Lynch là dessous, pas plus de Blue velvet que d'un autre. Le seul qui fasse du Lynch, c'est Lynch : je dirais même que c'est le seul capable d'en faire, et le seul qui en ait la volonté. Personne ne peut ni ne veut jouer sur le même terrain. Il est à ma connaissance le seul qui s'adresse d'abord aux sens et au subconscient du spectateur. Est ce le cas pour Donnie Darko ? Jamais.

On dirait que Lynch a le monopole des sujets où l'on perd le sens de la réalité : et Bunuel, et Sueurs froides ? Sans compter tous ceux que je connais encore moins et que j'oublie ...
je ne suis pas d'accord Harry,je trouve(meme si je ne l'aime pas) que Donnie Darko est bien un film tactile,il fait bien appel au sens(et au subconscient) du spectateur comme tu dis.
et pour en revenir à Lynch,bien sur qu'il n'a pas le monopole de ce genre de sujet,mais c'est pour moi celui qui l'a porté à son paroxysme,et du coup il en est le maitre étalon.
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harry callahan
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Message par harry callahan »

Donnie Darko peut être expliqué d'un point de vue purement intellectuel, ce qui n'est jamais le cas chez Lynch : si u essaies detout rationnaliser chez lui pour trouver une explication globale, tu trouveras toujours des points d'achoppement, car ses films "typiques" n'ont pas été conçus pour s'adresser à l'intellect. A l'inverse de Donnie Darko.

Je répète LA différence qui fait que pour moi, il n'y a rien de lynchien : Donnie Darko a d'abord été écrit, pensé, scénarisé, pour s'adresser à l'intellect du spectateur : on a tourné ensuite, d'après une histoire bien ficelée.
Lynch prend un bout de rêve ici, une vision là, met bout à bout des tas d'images qu'il a en tête, et entreprend ensuite de relier le tout : l'histoire est secondaire et apparaît au cours du tournage, du montage. Et à la sortie, miracle quasi permanent, ça prend au coeur, au corps, ça secoue dans tous les sens. Et on finit inévitablement par vouloir rationnaliser toutes ces sensations, ce qui constitue une erreur en soi. Mais on ne peut s'empêcher d'essayer ....
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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harry callahan a écrit : Je répète LA différence qui fait que pour moi, il n'y a rien de lynchien : Donnie Darko a d'abord été écrit, pensé, scénarisé, pour s'adresser à l'intellect du spectateur : on a tourné ensuite, d'après une histoire bien ficelée.
je veux bien Harry,mais qui te dis que le film a été ecrit,scénarisé pour s'adrésser au public :wink: il parait meme que le réalisateur à enlevé nombres de scénes,pour que son film ne soit pas trop facilement comprehensible.donc je crois que c'est plus complique que ca.et j'en reviens donc à mon premier post ou je trouvais que cette mode devenais vraiment fatigante.
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harry callahan
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Message par harry callahan »

NUTELLA a écrit :
harry callahan a écrit :Je répète LA différence qui fait que pour moi, il n'y a rien de lynchien : Donnie Darko a d'abord été écrit, pensé, scénarisé, pour s'adresser à l'intellect du spectateur : on a tourné ensuite, d'après une histoire bien ficelée.
je veux bien Harry,mais qui te dis que le film a été ecrit,scénarisé pour s'adrésser au public :wink: il parait meme que le réalisateur à enlevé nombres de scénes,pour que son film ne soit pas trop facilement comprehensible
Il y a une différence entre "s'adresser à l'intellect" et "s'adresser au public". Moi je parlais de la différence de démarche, celle de Lynch étant unique, puisqu'il ne scénarise qu'en dernier lieu. Par ailleurs, à part pour les films artistico artistisants où l'artiste fait de l'art tout seul pour lui, tout film s'adresse au public d'une façon ou d'une autre.

Ensuite, il est possible que le réalisateur ait cherché à enlever des scènes par trop explicatives pour conserver une part de mystère, pour que le spectateur n'ait pas de réponses toutes cuites qui lui tombent dans la bouche, pour qu'il y ait aussi matière à ce que chacun puisse avoir sa propre interprétation.

Dans le comm' audio, il révèle quelles sont ses sources d'inspiration sur le scénario, il s'agit quand même de choses éminemment complexes, de théories scientifiques osées et de phénomènes généralement considérés comme paranormaux ou relevant du fantastique. Tu voudrais pas non plus qu'il te donne la solution toute prête à un problème qui divise les scientifiques, et qui je pense relève pour la plupart d'entre eux de la science fiction voire de la charlatanerie ?
Il utilise ce matériau de base, c'est pour raconter une histoire forcément complexe et ouverte à de nombreuses interprétations, pas pour faire un film pop corn avec plein de réponses simplissimes.
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Message par NUTELLA »

harry callahan a écrit :
NUTELLA a écrit : je veux bien Harry,mais qui te dis que le film a été ecrit,scénarisé pour s'adrésser au public :wink: il parait meme que le réalisateur à enlevé nombres de scénes,pour que son film ne soit pas trop facilement comprehensible
Il utilise ce matériau de base, c'est pour raconter une histoire forcément complexe et ouverte à de nombreuses interprétations, pas pour faire un film pop corn avec plein de réponses simplissimes.
oui mais il y a une différence entre maché le travail pour le public,et compliqué volontairement une histoire qui finalement n'a pas lieu de l'etre(compliqué).
Jordan White
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Message par Jordan White »

Enorme déception !

Dire que j'attendais ce film est un doux euphémisme. J'en entends parler depuis au bas mot janvier 2002 comme d'un film original, novateur, mystérieux, inclassable. Je suis à la rigueur assez d'accord pour employer le dernier adjectif, qui me semble le plus approprié, même si au bout du compte le film me fait penser à un film fantastique de plus, descendant sans l'avouer d'un certain Dead Zone réalisé par David Cronenberg et de cette mouvance de film à paradoxes temporels qui existe depuis au minimum depuis la fin des années 50-60.

Je n'ai pas accroché un seul instant à cette histoire, AUCUN des personnages ne m'a semblé attachant, rien à quoi se rattraper. Le scénario est d'une complexité voulue, raisonnée alors que le film est supposé être onirique et ne reposer sur aucune logique. Or le film peut se décortiquer par symboles, par images et idées de mise en scène et j'ai l'impression que Kelly me dit dans chaque scène, dans chaque séquence : "Regarde comme je suis intelligent à vouloir brouiller les pistes sans que tu n'y comprennes rien.". Le film ne m'évoque aucun mystère, je ne ressens rien, c'est parfois bien mis en scène, mais le tout est tellement surligné, surchargé en symbolique lourdingue ( le couteau dans le miroir qui reflète le futur oeil crevé du lapin à la fin, le sourire béat de Donnie dans la bagnole,etc...)
Les emprunts sont nombreux, je passe sur les détails, mais le film est archi influencé par Magnolia, ne serait-ce que dans sa volonté de faire un film choral, où le personnage du gourou. Je ne parle même pas de Lynch auquel on la trop souvent comparé.
Le plus manifeste je trouve mais c'est sans doute inconscient, est pour moi l'analogie frappante entre ce film et Nowhere de Gregg Araki. Un sujet très proche, l'intervention de l'Alien, la fin du monde, le personnage féminin, c'est hallucinant. Sauf que Nowhere date de 1997.
J'en viens maintenant à l'essentiel, le personnage de Donnie. Comment est-il possible d'accrocher à son jeu qui se réduit à deux expressions ? Pour moi une erreur de casting. Un peu comme le personnage du blond dans Battle Royale, sauf qu'a Donnie on lui colle aux basques pendant une heure quarante cinq.
La seule scène que je sauve est le plan-séquence dans le lycée avec la présentation des élèves. Ce n'est pas Mad World pour moi c'est Sad World.
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Message par Tuck pendleton »

Jordan White a écrit :Enorme déception !

Dire que j'attendais ce film est un doux euphémisme. J'en entends parler depuis au bas mot janvier 2002 comme d'un film original, novateur, mystérieux, inclassable. Je suis à la rigueur assez d'accord pour employer le dernier adjectif, qui me semble le plus approprié, même si au bout du compte le film me fait penser à un film fantastique de plus, descendant sans l'avouer d'un certain Dead Zone réalisé par David Cronenberg et de cette mouvance de film à paradoxes temporels qui existe depuis au minimum depuis la fin des années 50-60.

Je n'ai pas accroché un seul instant à cette histoire, AUCUN des personnages ne m'a semblé attachant, rien à quoi se rattraper. Le scénario est d'une complexité voulue, raisonnée alors que le film est supposé être onirique et ne reposer sur aucune logique. Or le film peut se décortiquer par symboles, par images et idées de mise en scène et j'ai l'impression que Kelly me dit dans chaque scène, dans chaque séquence : "Regarde comme je suis intelligent à vouloir brouiller les pistes sans que tu n'y comprennes rien.". Le film ne m'évoque aucun mystère, je ne ressens rien, c'est parfois bien mis en scène, mais le tout est tellement surligné, surchargé en symbolique lourdingue ( le couteau dans le miroir qui reflète le futur oeil crevé du lapin à la fin, le sourire béat de Donnie dans la bagnole,etc...)
Les emprunts sont nombreux, je passe sur les détails, mais le film est archi influencé par Magnolia, ne serait-ce que dans sa volonté de faire un film choral, où le personnage du gourou. Je ne parle même pas de Lynch auquel on la trop souvent comparé.
J'en viens maintenant à l'essentiel, le personnage de Donnie. Comment est-il possible d'accrocher à son jeu qui se réduit à deux expressions ? Pour moi une erreur de casting. Un peu comme le personnage du blond dans Battle Royale, sauf qu'a Donnie on lui colle aux basques pendant une heure quarante cinq.
La seule scène que je sauve est le plan-séquence dans le lycée avec la présentation des élèves. Ce n'est pas Mad World pour moi c'est Sad World.
100 % d'accord
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

influencé par Magnolia .... tant qu'à faire autant évoquer Short cuts
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Message par Jordan White »

Nikita a écrit :influencé par Magnolia .... tant qu'à faire autant évoquer Short cuts
Magnolia est plus proche de Shorts Cuts au sens film choral. Mais Short Cuts n'a rien de fantastique au sens cinéma fantastique, je ne le rapprocherai pas de Donnie Darko du point de vue formel, même si l'approche sociologique est présente dans les deux films, quoique Donnie se focalise sur les 80's quand Short le fait sur les 90's.
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Message par Jordan White »

harry callahan a écrit :Donnie Darko peut être expliqué d'un point de vue purement intellectuel, ce qui n'est jamais le cas chez Lynch : si u essaies detout rationnaliser chez lui pour trouver une explication globale, tu trouveras toujours des points d'achoppement, car ses films "typiques" n'ont pas été conçus pour s'adresser à l'intellect. A l'inverse de Donnie Darko.

Je répète LA différence qui fait que pour moi, il n'y a rien de lynchien : Donnie Darko a d'abord été écrit, pensé, scénarisé, pour s'adresser à l'intellect du spectateur : on a tourné ensuite, d'après une histoire bien ficelée.
Lynch prend un bout de rêve ici, une vision là, met bout à bout des tas d'images qu'il a en tête, et entreprend ensuite de relier le tout : l'histoire est secondaire et apparaît au cours du tournage, du montage. Et à la sortie, miracle quasi permanent, ça prend au coeur, au corps, ça secoue dans tous les sens. Et on finit inévitablement par vouloir rationnaliser toutes ces sensations, ce qui constitue une erreur en soi. Mais on ne peut s'empêcher d'essayer ....
Si tu as l'occasion dire le Mad Movies de février 2002 et l'interview de Richard Kelly tu verras aussi qu'il sous-entend l'idée que le film est explicable de façon rationnelle. Il y a des pistes qu'il a balisé pour que le spectateur essaie de se perdre en explications, en essayant de trouver une justification à tout, alors que le film en fin de compte peut s'expliquer de façon assez basique. C'est la forme du film qui nous fait penser à un truc complexe, alors qu'il ne l'est pas vraiment.
Le film se base aussi sur un bouquin qui parle de paradoxe temporel et le réal a changé l'histoire d'un pic de glace qui tombait par un réacteur d'avions. Les histoires sont parfois simples et certains aiment les rendre compliquées.
Sinon il y a aussi des films de Lynch qui peuvent s'expliquer, même s'il lui arrive d'être obscur. Sailor et Lula par exemple.
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

Jordan White a écrit :
Nikita a écrit :influencé par Magnolia .... tant qu'à faire autant évoquer Short cuts
Magnolia est plus proche de Shorts Cuts au sens film choral. Mais Short Cuts n'a rien de fantastique au sens cinéma fantastique, je ne le rapprocherai pas de Donnie Darko du point de vue formel, même si l'approche sociologique est présente dans les deux films, quoique Donnie se focalise sur les 80's quand Short le fait sur les 90's.
Mmmoui mais tu sais ce que je pense de Magnolia ....
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Message par Vive Les Gnous »

Archi influencé par Magnolia ??
Juste parce qu'il y a un acteur connu qui joue un rôle (inhabituel pour lui) de gourou avec un zgueg à la place du cerveau ??

Dans ce cas là, moi je trouve que Donnie Darko est archi-influencé par "Y'a-t-il un pilote dans l'avion", à cause du réacteur bien entendu
ou par esprit rebelles parce qu'il y a une femme prof !!

Bon j'dis ça en déconnant mais j'voudrais bien que tu m'expliques ...

A mon avis, vous avez été décu parce qu'on vous a bassiné la tête (à juste titre pourtant) pendant longtemps avant que vous ne le voyiez !

Et puis je suis d'accord aussi pour dire que ce film ne louche absolument pas vers du Lynch (louche vers du Lynch, c'est pas facile à dire ça, c'est comme ta touffe m'étouffe hein les robins :D). L'ambiance peut y faire penser, tout comme le fait que le film ne paraisse pas limide et qu'il ne dévoile pas forcément tout à la première vision, mais quand on connait bien le travail de Lynch, on voit bien que ce n'est pas du tout le même type de cinéma. Lynch joue sur l'interactivité, les sens, l'interpretation, le ressenti, l'ambiance en tant que personnage à part entière. Donnie Darko est quand même un film plus "classique", ce qui n'est absolument pas péjoratif bien entendu.

non ?
:D
Jordan White
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Message par Jordan White »

VIVE LES GNOUS a écrit :Archi influencé par Magnolia ??
Juste parce qu'il y a un acteur connu qui joue un rôle (inhabituel pour lui) de gourou avec un zgueg à la place du cerveau ??

Dans ce cas là, moi je trouve que Donnie Darko est archi-influencé par "Y'a-t-il un pilote dans l'avion", à cause du réacteur bien entendu
ou par esprit rebelles parce qu'il y a une femme prof !!

Bon j'dis ça en déconnant mais j'voudrais bien que tu m'expliques ...

A mon avis, vous avez été décu parce qu'on vous a bassiné la tête (à juste titre pourtant) pendant longtemps avant que vous ne le voyiez !

Et puis je suis d'accord aussi pour dire que ce film ne louche absolument pas vers du Lynch (louche vers du Lynch, c'est pas facile à dire ça, c'est comme ta touffe m'étouffe hein les robins :D). L'ambiance peut y faire penser, tout comme le fait que le film ne paraisse pas limide et qu'il ne dévoile pas forcément tout à la première vision, mais quand on connait bien le travail de Lynch, on voit bien que ce n'est pas du tout le même type de cinéma. Lynch joue sur l'interactivité, les sens, l'interpretation, le ressenti, l'ambiance en tant que personnage à part entière. Donnie Darko est quand même un film plus "classique", ce qui n'est absolument pas péjoratif bien entendu.

non ?
:D
Il y a des rapports communs entre Magnolia et Donnie Darko ne serait-ce que sur le plan des images, l'utilisation de la steadycam ou du plan séquence, la volonté d'adéquation entre l'image et la musique. Je pourrais rajouter le Scope mais c'est un choix plus personnel je pense qu'une source d'influence. Mêler aussi l'intime ( l'histoire entre Gretchen et Donnie) et les considérations sociologiques sur une période donnée en mêlant la grande histoire ( celle des Etat-Unis dans les années 80) aux petites avec toute une myriade de comédiens et de rôles secondaires. Le personnage du gourou aussi même si le thème abordé n'est pas le même et que celui de Magnolia est plus outrancier. Mais j'ai vu dans les bonus de Donnie Darko qui il y avait aussi une "info commercial", un clip qui lui aussi est présent sur l'édition de Magnolia !
Je suis assez surpris du nombre de théories ou d'interprétations qui sont en train de se faire sur ce film, alors que je pense que c'est une histoire simple qui se résume dans le personnage du LAPIN, moteur et faiblesse du film à la fois, tout découlant de lui.
Vive Les Gnous
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Message par Vive Les Gnous »

Merci pour tes explications, notamment celles sur les images et l'utilisation de la steadycam car je n'ai (pas encore ?) un oeil assez averti pour déceler ceci aussi précisément.

Par contre, pour les autres rapports entre les 2 films, je ne les trouve pas très convaincants parce qu'on peut dire la même chose pour une multidtude de films non ?
Les films qui mèlent les grandes histoires aux petites, y'a pas que Short Cuts et Magnolia ...

En tout cas merci pour les infos sur la steadycam et le reste, je vais regarder les 2 films plus en détails la prochaine fois.

Tcho
Cosmo Vitelli
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Message par Cosmo Vitelli »

Je trouve Jordan sévère avec ce film que j'aime bien (sans pour autant éprouver le besoin de le revoir pour confirmer mes premières impressions). Je ne suis pas sûr que le film résiste à de nombreux visonnements. On peut pointer ses défauts à l'infini, mais toujours est-il que le film fontionne quand même sur moi. Je n'ai pas eu du tout eu l'impression d'assister à un excercice nombriliste et ostentatoire. Bien au contraire...en plus j'ai ressenti une tristesse non feinte dans son propos, une sorte de mélancolie finalement assez rare dans les films "mainstream".
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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