Clint Eastwood

[holst]

Merci pour ces nouvelles

Hélas je viens de constater que le compte twitter d'où j'ai tiré l'info n'est pas fiable, c'est un fake.

Autrement dit, il faut constater que Clint n'a plus de projet en route depuis deux ans. C'est tout de suite plus triste.

[batfunk]

Merci pour ces nouvelles

Hélas je viens de constater que le compte twitter d'où j'ai tiré l'info n'est pas fiable, c'est un fake.

Autrement dit, il faut constater que Clint n'a plus de projet en route depuis deux ans. C'est tout de suite plus triste.

Les réseaux sociaux ont horreur du vide, on a aussi eu droit récemment à des fakes sur la retraite définitive de Clint Eastwood
Clint se porte comme un charme et des années sans tournage n'est pas une première pour lui.
Stay cool and drink fresh at Carmel!

[holst]

Hélas je viens de constater que le compte twitter d'où j'ai tiré l'info n'est pas fiable, c'est un fake.

Autrement dit, il faut constater que Clint n'a plus de projet en route depuis deux ans. C'est tout de suite plus triste.

Les réseaux sociaux ont horreur du vide, on a aussi eu droit récemment à des fakes sur la retraite définitive de Clint Eastwood
Clint se porte comme un charme et des années sans tournage n'est pas une première pour lui.
Stay cool and drink fresh at Carmel!

Oui, et de plus, on voit bien qu'il ne reste pas complètement inactif.
On l'a vu dans "Ennio, the Maestro" , le docu sur Morricone, réalisé par Tornatore l'an dernier.

Et il semble se consacrer aussi à des documentaires liés à la protection de la nature : ainsi , s'il sort en Europe, on le verra dans "Why on Earth" de Katie Cleary, sorti fin 2021 aux USA.


...et plus récemment il a prêté sa voix , un peu fatiguée (mais d'autant plus touchante) à un court documentaire sur l'histoire du Monterey Bay Sanctuary , une réserve naturelle maritime près de chez lui.
On peut voir ce documentaire en entier ici :

https://vimeo.com/751424459

[holst]

Courtes interviews et annecdote costumière sur le tournage des westerns italiens dans la vidéo sur ce lien ... Ça date de novembre dernier. Eastwood apparaît un peu plus maigre encore, mais toujours souriant ...
https://www.sideshow.com/blog/spotlight ... =11k7_dizc

[Alexandre Angel]

Une des satisfactions à revoir L'Epreuve de force et Bronco Billy, coup sur coup, vient de la présence de Sondra Locke dans deux films où on la sent amoureuse de son mensch. Ce que je n'avais pas particulièrement perçu jusqu'ici. Entre les deux tournages, trois années passent et Eastwood change physiquement : très beau dans The Gauntlet malgré son personnage de flic alcoolique, il se parchemine un peu dans Bronco Billy à l'aube de la cinquantaine. C'est aussi le rôle qui veut ça, le côté plouc du personnage. Locke, quant à elle, se montre radieuse, adorable, mutine, marrante, dans un film comme dans l'autre, chargeant d'humour et d'entrain, tant la pute-témoin gênante du premier, héritière d'une tradition de la série noire, que l'héritière tout court (façon Claudette Colbert ou Katharine Hepburn) du second.
Ce qui nous vaut dans les deux cas d'inattendus moments de tendresse amoureuse dont le plus marquant reste, à mon sens, celui qu'elle exprime dans le bus infernal qui mènent nos tourtereaux tout droit vers l'enfer balistique le plus terrible de l'Histoire. Comme cortège nuptial, on aura rêvé mieux.
On remarquera, à moins que quelque chose m'ait échappé, que, dans un cas comme dans l'autre, le comédien-cinéaste, use d'ellipses bienvenues qui nous épargnent la scène d'amour conventionnelle. On ne verra jamais de baisers annonciateurs sur fond de feu de cheminée, ni ne subira de traditionnels suspens tactiques ("Allez, embrasse-la!"). Eastwood nous met devant le fait accompli.
Je ne suis même pas tout à fait sûr, naïf que je suis, qu'ils aient consommé dans The Gauntlet.

Quel grand pudique ce Clint.

[odelay]

Tiens je lis une bio US de Clint qui au detour de deux lignes nous apprend qu’il aurait eu une brève liaison avec Catherine Deneuve juste avant le tournage du bon la brute et le truand. Ça fait ragot je sais, mais ça remet en perspective la double présidence Eastwood/Deneuve du festival de Cannes en 94!

[The Eye Of Doom]

Bigre !
Un cross-over avec le topic Deneuve.

[AtCloseRange]

Tiens je lis une bio US de Clint qui au detour de deux lignes nous apprend qu’il aurait eu une brève liaison avec Catherine Deneuve juste avant le tournage du bon la brute et le truand. Ça fait ragot je sais, mais ça remet en perspective la double présidence Eastwood/Deneuve du festival de Cannes en 94!

Je ne suis même pas tout à fait sûr, naïf que je suis, qu'ils aient consommé.

[Kiké]

Semaine intéressante pour l'actualité des derniers des mohicans du cinéma américain ; après des dates de sortie potentielle pour les nouveaux Scorsese et Coppola, voici des nouvelles de Clint : https://thefilmstage.com/clint-eastwood ... ie-critic/

En gros, il prépare ce qui serait son prochain et dernier film... Si c'est vrai, rien que pour ça ce serait un événement. Ceci dit, j'ai l'impression qu'on nous fait le coup depuis 20 ans du "celui-là c'est son dernier". Mais bon, 93 ans, et surtout après avoir été viré de Warner, ça ressemble en effet à un dernier tour de piste... Je pense que je ne suis pas prêt

[shubby]

Clint sera bien à Cannes a priori.

[Profondo Rosso]

Honkytonk Man (1982)



Red, musicien ambulant, retourne à la ferme familiale en Oklahoma. C'est pour y retrouver un paysage dévasté par un ouragan. Il est malade et se sait gravement atteint. Pourtant, une dernière chance s'offre à lui. Une convocation pour une audition à Nashville.

Le temps d’un aparté musical au Festival de Monterey dans Un Frisson dans la nuit (1971) puis plus tard le biopic Bird (1988) sur le musicien Charlie Parker, la facette mélomane de Clint Eastwood transparaissait dans ses films. Honkytonk Man sera cependant le premier film d’Eastwood à manifester son attachement à la tradition musicale américaine à travers cette évocation d’un chanteur country itinérant. Le film adapte le roman éponyme de Clancy Carlile publié en 1980 et Eastwood devra d’ailleurs peser de tout son poids de star pour en obtenir les droits car l’auteur ne l’imagine pas dans le personnage misérable et vulnérable de son livre. Eastwood malgré déjà plusieurs audaces devant et derrière la caméra (Un frisson dans la nuit, Breezy (1973) et Bronco Billy (1980) réalisés par lui-même, Les Proies de Don Siegel (1971)) est encore associé pour la critique américaine au registre musclé qui a fait son succès avec L’Inspecteur Harry (1970). Le film est donc l’occasion de montrer une autre facette de son talent à travers un registre plus personnel et intimiste.

Le roman de Clancy Carlile est en partie inspirée des destinées tragiques des vrais artiste country que furent Jimmie Rodgers et Hank Williams. Cependant la partie musicale a une égale importance avec le registre de road-movie, de récit itinérant traversant les Etats-Unis de la Grande Dépression. Ce contexte correspond aussi à l’enfance de Clint Eastwood forcé de traverser le pays au gré des embauches de son père, jamais réellement enraciné nulle part avant que la situation financière familiale se stabilise au milieu des années 40. Eastwood adolescent et jeune adulte se montrera d’ailleurs incapable de se fixer dans un métier ou une carrière par la suite, naviguant de fêtes en conquêtes féminines avant que la vocation d’acteur ne le rattrape. Le début du film avec cette famille dans le dénuement et à l’avenir incertain renvoie à cette réalité passée pour le réalisateur, tandis que l’admiration du jeune Whit (Kyle Eastwood) pour la vie de bohème de son oncle Red (Clint Eastwood) traduit l’envie d’ailleurs possible de Clint Eastwood à l’époque, et de manière générale à une frange du peuple peu encline à se soumettre à cette vie de labeur promise aux pauvres.

Lorsque le périple commence, c’est donc l’exaltation de l’imprévu et de la dangerosité de cette existence sur les routes qui domine dans un plaisant récit picaresque. Rencontres improbables, menus larcins et pauses routières entrecoupent ainsi les quelques séquences musicales dans la première partie dans un quotidien toujours surprenant. Cette urgence constante est une manière de ne pas être rattrapé par la réalité, dans sa dimension ennuyeuse et tristement économique, mais aussi une pulsion de vie pour Red rongé par la tuberculose qui y trouve un second souffle. Clint Eastwood livre une prestation touchante de vulnérabilité, hilarante de gouaille et magnifiquement investie lorsqu’il fait montre de ses talents de musicien dans les scènes de concert. Il nous fait découvrir tout un pan des racines de la musique américaine et ses propres gouts à travers les environnements traversés, des clubs enfumés de blues aux bastringues country.

Dans ces séquences musicales, Eastwood capture quelque chose de l’intime et du collectif avec une certaine magie. Lors de la première scène de concert dans le bar, on retrouve ce talent à saisir un instant de vie aussi commun que précieux lorsque les notes de guitares et la voix étouffée d’Eastwood se mêle au tumulte des lieux – chose qu’il avait réussie dans un registre plus festif dans la scène du Festival de Monterey d’Un Frisson dans la nuit. Plus tard la fièvre et l’atmosphère de stupre du club de blues traduit l’attrait et la communion d’Eastwood pour les musiques noires, les dialogues truculents nous signifiant sa différence et sa dimension de paria par ce goût. Le douloureux épilogue où Red enregistre ses chansons en studio dans un dernier souffle affirme une volonté de ne pas avoir été qu’un frivole papillonnant, mais aussi un artiste désireux de laisser une trace de la passion à laquelle il a tout sacrifié – magnifique scène où Red raconte son grand amour perdu à Whit. Le fils Eastwood est particulièrement convaincant et contribue au point de vue amusé du spectateur en montrant (comme le soulignera un dialogue) le versant le plus exaltant de cette vie avant d’en voir le versant plus tragique à la fin. Mais qu’importe, le virus de la musique semble définitivement inoculé, à voir la fière allure de Whit que nous observons lentement s’éloigner guitare à la main. 4,5/6

[holst]

Semaine intéressante pour l'actualité des derniers des mohicans du cinéma américain ; après des dates de sortie potentielle pour les nouveaux Scorsese et Coppola, voici des nouvelles de Clint : https://thefilmstage.com/clint-eastwood ... ie-critic/

En gros, il prépare ce qui serait son prochain et dernier film... Si c'est vrai, rien que pour ça ce serait un événement. Ceci dit, j'ai l'impression qu'on nous fait le coup depuis 20 ans du "celui-là c'est son dernier". Mais bon, 93 ans, et surtout après avoir été viré de Warner, ça ressemble en effet à un dernier tour de piste... Je pense que je ne suis pas prêt

Confirmé par le Hollywood Reporter, qui parle bien aussi de "last project" . Ceci dit, même si les probabilités de voir arriver encore 10 nouveaux films du "boss" sont faibles , on le voit mal tirer un trait définitif , à moins d'admettre que sa santé décline au point de devoir renoncer - ce qui serait de fait révélateur de son état. Mais s'il se sent toujours en forme pour réaliser, alors n'oublions pas qu'il avait annoncé en 2008 que "Gran Torino" serait son dernier rôle dans un de ses films, et depuis on a eu "La mule" et "Cry Macho" , une décennie après. Donc ne soyons pas trop hâtifs à le voir disparaître dans les ténèbres ... C'est déjà arrivé tellement de fois dans ses films , et il revient toujours ....

Le tournage de "Juror n°2" débutera à la mi-juin.

https://www.hollywoodreporter.com/movie ... 235353258/

[-magik-]

C’est finalement produit par Warner (qui a viré Eastwood il y a 6 mois), si je comprend bien ?

[holst]

C’est finalement produit par Warner (qui a viré Eastwood il y a 6 mois), si je comprend bien ?

Par Warner (via Malpaso) et par un ex-boss de Paramount. Le "remerciement" d'Eastwood était peut-être juste un buzz médiatique : il y a des monuments du patrimoine qu'il est impossible de déplacer. Mais peut-être que ce nouveau projet a convaincu des producteurs pour des raisons extra-artistiques . Eastwood avait dans ses tiroirs une autre histoire de procès ,avec la figure de Clarence Darrow comme personnage central, histoire à laquelle il a dû renoncer. Mais, comme il reste fidèle à ses obsessions, il s'est intéressé à ce nouveau script de drame juridique, sans doute moins onéreux à mettre en boîte, et donc plus acceptable pour les producteurs.

[holst]

Il vient de fêter ses 93 ans.

En même temps, son nouveau projet "Juror n°2" se précise, et le tournage ne devrait pas tarder. Kiefer Sutherland fera partie des seconds rôles .