Martin Scorsese

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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George Kaplan
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Message par George Kaplan »

ratatouille a écrit : New York, New York (Scorsese) : que c'est laborieux ! Les 135mn que durent le film m'ont paru parfois durer une éternité...
Quelques beaux moments épars (la 1re rencontre De Niro/Minnelli), mais c'est surtout un certain quasi-désintérêt qui prime au final : j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans.
Sûrement le moins bon Scorsese que j'ai pu voir...
:( Quel dommage !! Tu n'as donc pas accroché au personnage de Jimmy Doyle ? Pour ma part, un des Scorsese que je porte dans mon coeur (lequel n'y est pas d'ailleurs ???) avec un couple De Niro/Minnelli terrible et une mise en scène exaltante. J'ai hâte de le revoir (le DVD arrive bientôt ...).
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Flol
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Message par Flol »

George Kaplan a écrit : :( Quel dommage !! Tu n'as donc pas accroché au personnage de Jimmy Doyle ?
Eh bien non. J'ai même trouvé que De Niro en faisait parfois trop dans le côté "excité/taré". :?
George Kaplan a écrit :Pour ma part, un des Scorsese que je porte dans mon coeur (lequel n'y est pas d'ailleurs ???) avec un couple De Niro/Minnelli terrible et une mise en scène exaltante.
Okay pour le couple De Niro/Minnelli...mais moins okay concernant la mise en scène de Scorsese.
Certains ont parlé de l'"académisme" de la mise en scène de The Aviator...bah je trouve que ce terme s'accorde beaucoup mieux avec ce New York, New York. :?
George Kaplan
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Message par George Kaplan »

ratatouille a écrit :
George Kaplan a écrit : :( Quel dommage !! Tu n'as donc pas accroché au personnage de Jimmy Doyle ?
Eh bien non. J'ai même trouvé que De Niro en faisait parfois trop dans le côté "excité/taré". :?
George Kaplan a écrit :Pour ma part, un des Scorsese que je porte dans mon coeur (lequel n'y est pas d'ailleurs ???) avec un couple De Niro/Minnelli terrible et une mise en scène exaltante.
Okay pour le couple De Niro/Minnelli...mais moins okay concernant la mise en scène de Scorsese.
Certains ont parlé de l'"académisme" de la mise en scène de The Aviator...bah je trouve que ce terme s'accorde beaucoup mieux avec ce New York, New York. :?
Mes souvenirs sont trop vieux, j'aurais du mal à argumenter. Mais tes critiques me donnent envie de revoir ce film et de le défendre ...
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Flol
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Message par Flol »

George Kaplan a écrit :Mes souvenirs sont trop vieux, j'aurais du mal à argumenter.
Ah ah !! Comment que j'te l'ai cassé, le Jojo !!!! 8)
George Kaplan a écrit :Mais tes critiques me donnent envie de revoir ce film et de le défendre ...
Ok :D
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Roy Neary
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Message par Roy Neary »

IL n'y a pas d'académisme dans New York New York. Mais Scorsese est souvent perdu dans son film à grand spectacle (en plus, il était complètement stone) dans lequel, à sa manière, il voulait rendre un hommage à l'âge d'or d'Hollywood (je crois même que c'est plus l'image de Vincente Minnelli qui l'attirait chez Liza que Liza elle-même avec qui il sortait, c'est pour dire à quel point il était atteint). Sa mise en scène manque de fluidité. Les passages brillants et les moments de creux se succèdent sans cohérence. Au final, il manque même pas mal de scènes au film, si je me souviens bien de mes lectures.
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George Kaplan
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Message par George Kaplan »

ratatouille a écrit :
George Kaplan a écrit :Mes souvenirs sont trop vieux, j'aurais du mal à argumenter.
Ah ah !! Comment que j'te l'ai cassé, le Jojo !!!! 8)
George Kaplan a écrit :Mais tes critiques me donnent envie de revoir ce film et de le défendre ...
Ok :D
:lol:

Ok, dès que j'ai le temps je prépare une critique qui te sera dédiée :wink: :lol:
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Flol
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Message par Flol »

Roy Neary a écrit :Mais Scorsese est souvent perdu dans son film à grand spectacle (en plus, il était complètement stone) dans lequel, à sa manière, il voulait rendre un hommage à l'âge d'or d'Hollywood
C'est effectivement ce que j'ai noté, notamment dans la séquence de "Happy Endings", le film dans le film.
Mais j'ai trouvé cet hommage bien trop superficiel pour réellement me toucher.
Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

LA COULEUR DE L'ARGENT de Martin Scorsese

Ca fait toujours bizarre de voir un film 15 ans après, et de le trouver très réussi alors que la 1ère fois avait été décevante... mais bon j'étais jeune, je ne connaissais pas beaucoup Scorsese, et je n'avais pas vu L'ARNAQUEUR quelques mois plus tôt...
J'ai pris beaucoup de plaisir, non seulement dans l'histoire, mais aussi dans la réal, j'étais attentif. Certes le style Scorsesien ne se lache pas trop ici, mais on retrouve la patte très souvent quand même. J'ai malheureusement vu le film en vf (merci Paris Première sur Noos :twisted: ) mais c'était ça ou rien, j'ai choisi au plus pressé. Tant pis donc pour Paul Newman, que je devrais préférer en vo. Par contre la voix de Tom Cruise lui allait mieux (toutes proportions gardées!), d'autant plus que je l'ai trouvé physiquement parfait dans le rôlr du jeune blanc bec prodige.
Max Schreck a écrit :J'ai toujours aimé ce film, mais c'est surtout une revision récente qui m'a permis de me rendre compte avec un peu plus d'objectivité à quel point il est d'une réelle et belle efficacité. Newman, Cruise et Mastrantonio sont superbes, l'intrigue est particulièrement bien rythmée, alternant moments de drôlerie, de tension et la relation entre le vieux briscard et le jeune loup est assez finement dépeinte, quand bien même sa progression n'a rien de surprenant.

Et puis la VF est de très bonne qualité, donc tu n'as pas trop perdu. :wink:
Johnny Doe a écrit :Et c'est un exercice de style que je considère tout bonnement hallucinant. Scorsese en fait des tonnes, c'est un pur bonheur, une inventivité incroyable et une histoire tendre et drôle. Et comme tu dis, rien de surprenant, déjà-vu, mais bien jouissif.
Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

LA VALSE DES PANTINS de Martin Scorsese

ou Natural Born Mythos. Cette vision décalée de la célébrité, des fans, avec des personnages bien barrés dans leurs délires, mais tellement stupides, évolue dans une surenchère délirante qui me rappelle un peu les souvenirs d'AFTER HOURS même si le propos est différent. j'aime beaucoup l'image figée du générique de début.
La dernière séquence reste un petit mystère pour moi: est-ce un rêve ou la triste réalité? je pencherais pour la première solution même si la question est posée exprès...

Le master du dvd est très bon, très propre, un peu granuleux pendant les scènes de nuit, mais rien de choquant pour moi.
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

Nestor Almendros a écrit :La dernière séquence reste un petit mystère pour moi: est-ce un rêve ou la triste réalité? je pencherais pour la première solution même si la question est posée exprès...
Je serai plus tenté de dire réalité !

Car pour moi, à l'instar de la fin de Taxi Driver, c'est une critique des médiats, étant réduit à rendre célèbre n'importe qui, meme le pire des psychopates.

Mais la these de la reverie, n'est pas à écarter ! :wink:
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

ALICE N'EST PLUS ICI de Martin Scorsese
Déjà vu il y a 6-7 ans, j'en gardais un souvenir assez moyen. Aujourd'hui, j'ai beaucoup plus apprecié. Certes le scénario ne m'a pas captivé plus que ça, mais on est accroché à ce personnage, et on a envie de savoir comment ça va continuer. Très bon casting, et beau rôle pour l'actrice principale (j'ai la flemme de chercher l'orthographe de son nom...).
On sent également Scorsese qui expériemente ses futurs tics (par exemple ces débuts de plans travelling avant très rapide le long d'un bar, ou ces mouvements de grue avec zoom...).

Dvd correct, copie propre mais définition mollassonne. Docu de 20mn sans Scorsese, donc pas très intéressant pour moi (et encore une fois on interview que les acteurs, car le public croit peut-être qu'ils sont seuls à faire un film :roll: )
Jordan White
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Message par Jordan White »

Mean Streets : Je considèrais que je n'avais pas encore vu ce film, étant tombé par hasard sur une diffusion télé au moment où Johnny et Charlie rentrent dans le bar et où ça dégénère.
Revisionnage, et bon Dieu quel film !
Dès le générique de début dans un très beau 8 mm couleurs, le ton est donné, ce sera furieux, virtuose et incandescent. Et en effet, pas une seule seconde d'ennui, une réalisation virtuose sans être gratuite à l'exception de la caméra accrochée au pied qui suit Charlie dans sa beuverie, des mouvements de caméra majestueux, une utilisatin savante des tubes 50-60-70's.
Tout Scorsese est déjà là, les thèmes aussi : religion, piété, truands, famille, magouilles, cinéma, musique, etc...
Le tout est nerveux, avec une caméra à l'épaule qui suit des bastons comme si on y était, d'ailleurs parfois les coups partent involontairement vers le type qui la tient, des personnages fiévreux, dont De Niro qui crève l'écran en chien fou, et le reste du casting n'est pas en reste, tout cela est tenu avec une maîtrise rare.
Scorsese a tout compris au ciné, et le démontre en nous faisant partager le quotidien de malfrats, leur combines, leurs trahisons et aussi leurs affaires de coeur. Je pensais parfois à Cassavetes, cette façon de filmer l'intimité, et de soigner le découpage des séquences intimistes avec un éclairage étudié, très joli à voir et même émouvant.
Un grand film, porté par un fort mysticisme, et en plus, on a droit à un caméro du réalisateur ( c'est lui qui tire dans la scène finale !)
Du (déjà) très grand Scorsese que je découvre d'autant plus les yeux écarquillés d'admiration que j'étais passé à côté du peu que j'avais vu.
8/10
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Xavier
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Message par Xavier »

Jordan White a écrit :Mean Streets : Je considèrais que je n'avais pas encore vu ce film, étant tombé par hasard sur une diffusion télé au moment où Johnny et Charlie rentrent dans le bar et où ça dégénère.
Revisionnage, et bon Dieu quel film !
Dès le générique de début dans un très beau 8 mm couleurs, le ton est donné, ce sera furieux, virtuose et incandescent. Et en effet, pas une seule seconde d'ennui, une réalisation virtuose sans être gratuite à l'exception de la caméra accrochée au pied qui suit Charlie dans sa beuverie, des mouvements de caméra majestueux, une utilisatin savante des tubes 50-60-70's.
Tout Scorsese est déjà là, les thèmes aussi : religion, piété, truands, famille, magouilles, cinéma, musique, etc...
Le tout est nerveux, avec une caméra à l'épaule qui suit des bastons comme si on y était, d'ailleurs parfois les coups partent involontairement vers le type qui la tient, des personnages fiévreux, dont De Niro qui crève l'écran en chien fou, et le reste du casting n'est pas en reste, tout cela est tenu avec une maîtrise rare.
Scorsese a tout compris au ciné, et le démontre en nous faisant partager le quotidien de malfrats, leur combines, leurs trahisons et aussi leurs affaires de coeur. Je pensais parfois à Cassavetes, cette façon de filmer l'intimité, et de soigner le découpage des séquences intimistes avec un éclairage étudié, très joli à voir et même émouvant.
Un grand film, porté par un fort mysticisme, et en plus, on a droit à un caméro du réalisateur ( c'est lui qui tire dans la scène finale !)
Du (déjà) très grand Scorsese que je découvre d'autant plus les yeux écarquillés d'admiration que j'étais passé à côté du peu que j'avais vu.
8/10
T'es sévère dans tes notes, moi quand j'adore autant un film je mets au moins 9/10... j'espère que t'es pas prof! :lol:
Bob Harris

Message par Bob Harris »

Xavier a écrit :T'es sévère dans tes notes, moi quand j'adore autant un film je mets au moins 9/10...
Et moi 10/10.... Pourquoi se priver?
Jordan White
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Message par Jordan White »

8/10 à Mean Streets, c'est une excellente note.
Je réserve le 10 à une poignée de film, j'en mets très peu, et je trouve ça pas plus mal.
En général quand j'ai adoré un film dans son intégralité je mets 9/10 car il y a une marge je trouve pour arriver à mettre la note maximale et j'ai du mal à la franchir.
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