Cinéma muet français

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Ann Harding
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Re: Cinéma Muet Français

Message par Ann Harding »

Tout d'abord, une bonne nouvelle: Feu Mathias Pascal devrait passer sur Arte le 27 décembre prochain. :D (Si j'en crois un commentaire sur mon Blog.)

Hier soir, la Cinémathèque a passé une coproduction franco-suèdoise co-produite par Albatros. Ce n'est donc pas un film français, mais comme il y a deux acteurs venus de France, je vais l'inclure dans ce topic.

ImageImageGustaf Molander

Förseglade Läppar (Lèvres Closes, 1927) de Gustaf Molander avec Mona Mårtenson, Louis Lerch, Sandra Milowanoff

En Italie, Angela (M. Mårtenson) quitte son couvent pour aller vivre chez sa tante Peppina (K. Swanstrom). L'époux de celle-ci, Giambastista veut abuser d'elle. Elle s'enfuit et va se réfugier chez le peintre, Frank Wood (L. Lerch)...

Ce film de Molander n'a vraiment pas grand'chose à voir avec le reste de la production Albatros. A part les capitaux français, ce film n'est en rien une production française. Et pour une production suèdoise, il est vraiment étrange de voir un film qui se déroule entièrement en Italie. Il semble d'ailleurs avoir été tourné dans le nord de l'Italie (région de lacs et de montagne). Le scénario est suffisamment mince pour pouvoir être résumé au dos d'un ticket de métro. Une jeune fille est amoureuse d'un homme ; celui-ci est marié mais ne lui a pas dit la vérité. En cette fin des années 20, le cinéma suèdois a été amputé de ses meilleurs éléments par Hollywood. Avec le départ de Stiller et de Sjöström, les deux plus grands metteurs en scène du pays, le cinéma suèdois doit se rabattre sur les quelques bons faiseurs restants. Gustaf Molander a été le scénariste de Stiller et Sjöström pour leurs plus grands films: Herr Arnes Pengar (Le Trésor d'Arne, 1919) et Terje Vigen (1917). On aurait pu attendre de lui un scénario plus intéressant que celui de Förseglade Läppar (qui n'est pas de lui, il est vrai). En terme de mise en scène, on a affaire à un film sans grande originalité, qui utilise beaucoup les gros plans. A la fin des années 20, le cinéma muet est à son apogée. Mais, en Suède, on constate une régression certaine par rapport aux chefs d'oeuvres des années 10. Molander apparaît ici très en retrait par rapport au cinéma contemporain de 1927. L'héroïne interprétée par Mona Mårtenson a un certain charme, mais le personage ne se développe jamais, de même Louis Lerch, le peintre anglais qui reste un amoureux transi sans grande consistance. Sandra Milowanoff n'a qu'une seule scène où elle se suicide en découvrant que son époux ne l'aime plus. Un rôle vraiment sacrifié. On ne peut guère sauver de ce film que les paysages italiens qui lui évitent la claustrophobie du studio. Mais, nous sommes très loin de Sunrise quant aux personnages et aux mouvements de caméra.
Karol Beffa a accompagné au piano le film. En fait, je devrais dire qu'il a joué une musique d'ambiance pour le film sans vraiment l'accompagner. Cet excellent concertiste classique ne semble pas être rompu au métier d'accompagnateur. S'il y a une part d'improvisation, il y a aussi un métier à acquérir qui passe par une connaissance approfondie du cinéma. Et faire de l'accompagnement de temps en temps ne permet pas de le connaître.
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Ann Harding
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Re: Cinéma Muet Français

Message par Ann Harding »

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Le Lion des Mogols (1924, Jean Epstein) avec Ivan Mosjoukine, Nathalie Lissenko et Camille Bardou

Le prince Roundghito-Sing (I. Mosjoukine) doit quitter précipitamment son pays car il est recherché par le Grand Khan, son ennemi. Il prend un bateau pour la France et il rencontre une équipe de cinéma dont la mystérieuse Anna (N. Lissenko) une comédienne...

Je ne pensais pas que le 'Kitsch' et le 'Camp' avaient existé au cinéma muet. Mais, la vision de ce Lion des Mogols m'a prouvé le contraire. A partir d'un argument signé de Mosjoukine lui-même, Epstein crée un film qui se veut à la fois mélo, conte des milles et une nuits et d'avant-garde. Mais, hélas, tous ces éléments restent disparates. Et à nouveau, on remarque l'absence de direction d'acteurs, y compris sur les figurants lors des premières scènes du film. Mosjoukine regarde fixement la caméra pendant de longues minutes en restant impassible. De plus, il se retrouve attifé d'un costume particulièrement croquignolet recouvert de perles avec un mini-short bordé de dentelles. Cette histoire rocambolesque aurait dû être traitée comme une comédie. D'ailleurs les meilleures scènes du film sont celles où il atterrit au milieu de l'équipe de cinéma dans son costume emperlé. Le reste de la narration est assez décousue et les personnages restent totalement plats. Je ne résiste pas à l'envie de vous citer ce qu'Abel Gance a pensé de ce film lorsqu'il l'a découvert en 1924: "Contrefaçon constante de La Roue. Les bons passages sont de moi. Scénario idiot. Décors, costumes et jeu à l’avenant. Mosjoukine n’est pas très loin d’être flambé. Epstein a un petit cœur enfermé dans une cuirasse d’acier. Prise de vue exagérée, factice, faite pour épater. Pas de fond. Des redites. Un échec." Cette critique lapidaire et féroce de Gance, en tous cas, met le doigt sur les faiblesses du cinéma d'Epstein. Comme d'autres, il s'est inspiré des techniques développées par Gance dans La Roue. Mosjoukine le fait dans Le Brasier Ardent (1923) et Volkoff dans Kean (1924). Mais, contrairement à ses deux exemples, Epstein est incapable d'intégrer intelligemment ces techniques dans un récit. Il abuse de la caméra subjective quand Mosjoukine se met à boire avec force images floutées. Quant à l'idée de la mise en abîme en montrant un studio de cinéma, elle n'était pas nouvelle. En 1920, Albatros-Ermolieff l'avait déjà fait pour L'Angoissante Aventure (Y. Protazanov) et Mosjoukine avait déjà joué un acteur de cinéma dans Derrière l'écran (1917, Azagarov) dont il ne subsiste qu'un fragment, hélas.
L'accompagnement musical de Mathieu Regnault était compétent avec cependant des pauses un peu trop fréquentes.
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Ann Harding
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Re: Cinéma Muet Français

Message par Ann Harding »

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Lillian Hall-Davis et Sandra Milowanoff

La Proie du Vent (1926, René Clair) avec Charles Vanel, Lillian Hall-Davis, Sandra Milowanoff et Jean Murat

L'aviateur Pierre Vignal (C. Vanel) s'écrase avec son avion sur la propriété d'un châtelain (J. Murat). Il tombe amoureux de la belle-soeur de celui-ci, Elisabeth (L. Hall-Davis). Mais, une nuit, il rencontre Hélène (S. Milowanoff) qui lui dit qu'elle est séquestrée par sa soeur et son mari...

Avec La Proie du Vent, René Clair réalise son premier film pour Albatros. Ce mélo, basé sur un roman à succès, pourrait entre d'autres mains être fort ennuyeux. Mais, Clair sait diriger ses acteurs et il a un sens de la composition qui rend le récit attrayant. Et, en plus, il est très bien servi par ses acteurs en particulier Charles Vanel. Le grand Charles interprétait rarement les amoureux transis à l'époque muette ; il jouait souvent les méchants. Mais ici, il est excellent en aviateur amoureux. Dans une superbe scène, il entreprend de s'emparer de la cigarette de Lillian Hall-Davis pour pouvoir la porter à ses lèvres (comme le feront Garbo et Gilbert dans Flesh and the Devil en 1927). Les deux actrices sont habilement contrastées avec d'un côté la patricienne anglaise Lillian Hall-Davis et de l'autre la blonde Sandra Milowanoff. C'est Milowanoff qui retient l'attention. Elle réussit à convaincre Vanel de sa séquestration et le pousse à partir en voiture pour une course folle. René Clair sait très bien rythmer cette course poursuite comme le faisait un L'Herbier dans L'Inhumaine. Comme Clair le fera dans Les Deux Timides (1928) et Un Chapeau de Paille d'Italie (1927), nous entrons dans les pensées de son personnage (Vanel) et nous visualisons ce que son imagination lui dicte. Charles Vanel est torturé par la jalousie et il imagine qu'Elisabeth entretient des rapports intimes avec le mari de sa soeur. Il se projette dans sa chambre et imagine une scène violente. Le seul reproche que l'on puisse faire au film, c'est la minceur de l'intrigue. Néanmoins, on retrouve la touche de René Clair avec la scène finale où un personnage s'eclipse sur la pointe des pieds laissant les amants réunis à leur étreinte. La copie présentée était typique des tirages des années 80, assez granuleuse et sale. Le teintage apportait finalement peu de chose. Les intertitres étaient mal minutés : il était parfois impossible de les lire jusqu'au bout. Hier soir, un ensemble de musiciens de jazz accompagnait le film. Ils étaient tous des musiciens de talent. Mais, on avait quand même l'impression d'assister à un concert de jazz avec projection vidéo plutôt qu'à une projection de film avec accompagnement musical. Si certaines séquences marchaient très bien avec la musique, il n'y avait pas suffisamment de variété dans les thèmes musicaux pour marquer les transitions entre les scènes. Au total, plutôt une bonne soirée.
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Re: Cinéma Muet Français

Message par bruce randylan »

A moi maintenant (avec du retard) ! :D
Bon dans l'ensemble je suis plutôt d'accord avec Ann

Le lion des mogols (Jean Epstein-1924)

Je me faisais une joie de découvrir mon premier Jean Epstein muet. Hé bien, c'est une certaine déconvenue qui vient peut-être plus de son acteur-scénariste Ivan Mosjoukine qui a peut être laissé peu de liberté au cinéaste.
On ne sent en tout cas pas Epstein très concerné par l'histoire, surtout les parties bien kitsch en Mongolie avec son grand décor mille et une nuit, ses figurants en centaines et des costumes pour le moins excentriques.
L'intrigue se déplace ensuite en France au détour d'une croisière où Mosjoukine, en prince en exil, croise une équipe de cinéma. Cette partie, sans être très originale, est assez amusante car elle possède une dimension autobiographique qui renvoie aux propres exiles des artistes russes quittant leur pays pour l'hexagone et tournant leur 1er film dès le voyage en bateau.
Malheureusement là aussi, la mise en scène terne et mollassonne peine à maintenir éveiller le spectateur d'autant que l'histoire d'amour n'a rien de passionnante aussi et que la description du monde du 7ème est bien légère et n'emmène nulle part.

Il faut attendre le dernier tiers pour que tout ça s'active un peu mais malheureusement ça semble ici très superficiel avec une scène où un taxi est lancé à toute allure. C'est bien fait (comme la scène d'avant, un bal aux effets et montage typique de l'avant-gardisme de l'époque) mais on se demande quel est l'intérêt. Au moins ca réveille un peu.
Finalement le plus curieux vient de Mosjoukine qui a l'air lui de croire à son rôle, il est d'ailleurs assez crédible. Quand à son scénario, il est vraiment atypique et très particulier entre le film historique, la comédie, le drame, la tragédie incestueuse et la mise en abîme. C'est riche mais l'essai n'est pas du tout concluent et contrairement au Brasier Ardent, les différents genres ne se complémentent pas.

Bonne surprise de la soirée, un excellent accompagnement de Mathieu Regnault :)



Lèvres closes (Gustav Molander-1927)

L'histoire est un bon gros mélodrame avec une jeune fille fraiche et pure qui sort du couvent et tombe amoureuse. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que l'homme est marié avec une femme paralysée.

Le résultat est très inégal et ne vient finalement pas tant que ça du scénario mais plus du rythme. Chaque scène semble être étiré inutilement. On dirait même que certaines font le double de ce qu'elles devraient. Ca casse donc régulièrement l'émotion d'autant que les acteurs ont du mal à changer d'expression ou de jeu : en gros Mona Mårtenson (fort mignonne) passe son temps à avoir un sourire béa ; Fred Louis Lerch possède toujours son visage torturé par son mensonge ; Stina Berg ne se sépare jamais de son tabac à priser.

La seule actrice à bien s'en vraiment sortir est Sandra Milovanoff dont le personnage d'épouse handicapée offre une scène poignante. Un passage qui résume bien le problème du film à savoir une joli mise en scène, toujours bien cadrée et photographiée mais qui tarde à se conclure.

C'est dommage car il faut avouer que Molander, sans être un virtuose, sait composer ses images (de très beaux extérieurs, des visages très bien mis en valeur) avec un réel sens de l'empathie.

Ca donne donc plusieurs scènes réussies (la course pour attraper le train qui ouvre et clôture le film, le jeu de piste en cola-maya pour arriver à l'église, la scène de l'épouse paralysée donc, les retrouvailles dans le cloitre) mais qui sont donc gâchées par un contenu bien trop redondant qui a pour conséquence également de rendre risible des attitudes théâtrales alors que l'interprétation est plutôt sobre dans l'ambiance.
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Re: Cinéma Muet Français

Message par allen john »

Ann Harding a écrit :Feu Mathias Pascal (1924, Marcel L'Herbier) avec Ivan Mosjoukine, Lois Moran, Marcelle Pradot, Michel Simon et Pauline Carton
Vu également, merci Arte! Splendide vraiment, j'ai préféré ce film à L'Argent: il possède, en deux mots, un atout fantastique sur le pourtant magnifique long métrage de 1928: Ivan et Mosjoukine...
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Re: Cinéma Muet Français

Message par Music Man »

bruce randylan a écrit : Lèvres closes (Gustav Molander-1927)

: en gros Mona Mårtenson (fort mignonne) passe son temps à avoir un sourire béa
Mona Mårtenson était une amie intime de Greta Garbo
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Ann Harding
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Re: Cinéma Muet Français

Message par Ann Harding »

Music Man a écrit :
bruce randylan a écrit : Lèvres closes (Gustav Molander-1927)

: en gros Mona Mårtenson (fort mignonne) passe son temps à avoir un sourire béa
Mona Mårtenson était une amie intime de Greta Garbo
Elles ont joué ensemble dans La Légende de Gösta Berling en 1924. Elles ont dû se connaître à ce moment-là.
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Ann Harding
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Re: Cinéma Muet Français

Message par Ann Harding »

Rien de mieux pour terminer l'année qu'un bon petit Perret sur grand écran. 8)

ImageImage
Morgane la Sirène (1927, Léonce Perret) avec Claire de Lorez, Ivan Petrovich, Rachel Devirys et Alice Tissot

Georges de Kerduel (I. Petrovich), jeune officier de marine est amoureux de sa cousine Annette (Mlle Josyane). Las, il est pauvre et son père souhaite qu'elle épouse un riche parti. Mais suite à la ruine de son père suivie de sa mort, elle part vivre avec sa mère (R. Devirys) dans un petit manoir en Bretagne. Le mariage est annulé. Georges lui propose de l'épouser; mais, elle disparaît en mer la veille de leur mariage...

Avec ce film, Perret adapte un roman à la mode de Charles Le Goffic situé en Bretagne qui mêle le roman-feuilleton et la légende. Le film devait être à l'origine en épisodes, mais il est finalement sorti en long métrage de 95 min. On ressent par moment un resserrement de l'intrigue dû certainement au montage serré imposé par le format. Perret a importé des Etats-Unis, l'exotique Claire de Lorez pour incarner Morgane la sirène. Vêtue d'un maillot de bain recouvert de nacre, elle se jette dans les flots avec sa longue chevelure blonde. Il n'est pas étonnant ques les pêcheurs du coin la confonde avec la mythique Morgane qui entraîne les hommes par le fond lors des tempêtes. Le film a été tourné près de Trégastel sur la Côte de granit rose. On plonge dans l'atmosphère du petit village breton. Il y a un total changement lorsqu'on arrive dans le palais de la mystérieuse Morgane. Le décor est flamboyant et ouvragé et ne déparerait pas un DeMille des années 10. Claire de Lorez est vêtue de robes extravagantes couvertes de fourures et de sequins. Le serbe Ivan Petrovich est le héros de cette histoire. Il est apparu dans plusieurs films contemporains de Rex Ingram et ce n'est pas étonnant: le film de Perret a été tourné en partie aux studios d'Ingram à Nice. Comme tous les films de Perret que j'ai pu voir, il réussit toujours à créer une atmosphère grâce à une cinématographie remarquable. On passe de l'atmosphère d'une vieille maison bretonne au palace délirant de Morgane. Si du point de vue narratif le film n'est pas impeccable, il apporte suffisament de bonheur visuel pour qu'on oublie ses petits défauts. Un moment de bonheur.
ImageImage
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Re: Cinéma Muet Français

Message par allen john »

allen john a écrit :J'ai découvert avec intérêt Perret l'an dernier à la faveur de ce coffret; je te signale (mais je suis sur que tu le sais déja!) que le deuxième coffret comporte un certain nombre de films qui ne lui sont qu'attribués.
Ann Harding a écrit : Il me reste encore un certain nombre de courts-métrages à regarder. Mais, je peux dire dès maintenant que je suis une vraie fan de Perret.
Ayant été happé par les Feuillade, je n'ai pas encore, contrairement à toi, succombé aux charmes des deux longs métrages, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de les revoir, contrairement à Kador, une merveille en effet. et bien sur, certains courts métrages sont d'une force remarquable. Devine quoi? tu m'as donné envie d'y replonger...
Bon, ça y est, je me remets à Perret.
http://allenjohn.over-blog.com/categorie-11759409.html
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Re: Cinéma Muet Français

Message par allen john »

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Re: Cinéma Muet Français

Message par allen john »

Revus hier: trois films courts de Perret, tous très bons.
L'express matrimonial (1912)
Sur les rails (1912)
Dents de fer (1913)

http://allenjohn.over-blog.com/article- ... 24883.html
http://allenjohn.over-blog.com/article- ... 26004.html
http://allenjohn.over-blog.com/article- ... 26859.html
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Re: Cinéma Muet Français

Message par allen john »

trois petites comédies par Léonce Perret... j'aime particulièrement sa série "Léonce".
http://allenjohn.over-blog.com/article- ... 65171.html
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Re: Cinéma Muet Français

Message par Ann Harding »

allen john a écrit :trois petites comédies par Léonce Perret... j'aime particulièrement sa série "Léonce".
http://allenjohn.over-blog.com/article- ... 65171.html
Moi aussi. 8) J'aimerais bien que Gaumont sorte aussi d'autres courts-métrages avec Léonce, en particulier Le Homard, Léonce flirte et Les Epingles qui sont également délicieux.
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Re: Cinéma Muet Français

Message par allen john »

Mon Perret préféré, c'est Le mystère des roches de Kador (1912)

Remercions au passage Ann Harding dont l'enthousiasme pour le cinéaste est communicatif.

http://allenjohn.over-blog.com/article- ... 09115.html
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Re: Cinéma Muet Français

Message par 1kult »

Bruce Randylan, très présent dans ces lieux (salut !) nous a fait la critique du Brasier ardent de Mosjoukine dans le cadre d'une salve de papiers autour de la Saint Valentin :

http://www.1kult.com/2011/02/11/le-bras ... osjoukine/

:wink:
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