Dvdclassik : cinéma et DVD

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C'est une joie non feinte qui nous tient lorsque l'on retrouve les employés de Dunder Mifflin et son légendaire manager Michael Scott. Rien à changer ou presque, et pourtant, tout y est toujours aussi drôle, pathétique et d'une inventivité toujours impressionnante. La grande affaire de cette épisode, qui manie l'ellipse à la perfection pour éviter l'absence trop importante d'un personnage, c'est le grand concours de perte de poids entre les agences. Comment une telle idée à t-elle pu germer dans l'esprit des scénaristes ? Toujours est-il que cela donne lieu à des scènes hillarantes, où chaque personnages adaptent sa psychologie au thème du régime. Sans compter l'entreprise de démolition politiquement incorrect comme seul Michael est capable sur l'obésité aux Etats-Unis.

C'est souvent drôle, parfois hillarant. Rien à changé (ou presque).

Hé mais j'avais complètement oublié que ça recommençais ! Ô joie !

Je viens à peine de finir la saison 3, qu'une saison 5 commence....

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Un séminaire sur l'éthique au travail. Les scénaristes se servent de toutes les possibilités qu'offrent le monde du travail pour broder des situations surréalistes. Et avec la gallerie de personnage qu'ils ont créé, ce n'est pas bien difficile. Comme une grenade jetée dans une mare, tout remonte à la surface dans ce grand bain jouissif. Tout le monde ou presque a droit à sa minute de gloire (les sempiternels Dwight et Jim - les fans de BSG apprécieront). Michael cultive ses paradoxes. Aussi odieux qu'il puisse être, aussi egocentrique, il n'hésite pas à mettre ses souhaits de côté pour soutenir ses employés, sa famille. Tout en fondant sur ce noble comportements, les pires attitudes digne d'une cour de récré.

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Laissons de côté l'aspect comique de cet épisode (la série ayant su se créer une forme d'autogestion qui permet aux scénaristes d'être toujours efficaces même en mode mineur) pour s'attarder sur deux séquences particulièrement touchantes. Car la série, en plus d'être ce monstre comique porté par un Steeve Carrel extraordinaire, s'accorde quelques pauses pour s'offrir des espaces d'introspections. Et dans ce concert de rires, ces interludes fonctionnent d'autant mieux, que leurs raretés en font des moments précieux. Sans parole, où juste une étreinte permet de ressentir le désespoir d'une solitude et d'une trahison perfide. Jamais la caméra aura donner une impression aussi intrusive. Un instant, bref, violé par l'irruption de cet oeil, big brother à l'échelle micro, mais qui exprime tellement. L'autre, formidable écriture à deux temps, qui conclut une précédente conversation. Où comment l'amour s'exprime par delà les frontières matériels d'un répondeur. Si la séquence en l'état fonctionne, c'est le hors champ à venir (mais que l'on ne verra jamais) qui embrase le spectateur. C'est une forme de catharsis par procuration, où l'on se projette dans un futur immédiat hypothétique pour deviner la réaction des personnages écoutant leur boîte vocal.

Je me rends compte que j'ai oublié de parler des trois premiers épisodes de la saison 5.

Bon, que dire ? Le niveau de cette cinquième saison est pour moi identique à celui de la saison 2, c'est dire son excellence. C'est très bien écrit, très drôle mais aussi plutôt émouvant (notamment dans le troisième épisode). La série ne s'endort jamais et avance toujours, sans la moindre fausse note. Rien n'est superflu, tout est pensé et réfléchi. C'est vraiment très beau. Les acteurs sont bien sûr superbes, Steve Carrell en tête, qui joue de mieux en mieux (oui, c'est possible), je note aussi les très bonnes prestations d'Amy Ryan qui prouve qu'elle est capable de jouer dans tous les registres (je suis aussi en train de découvrir la saison 2 de "The Wire", ses rôles sont ... comment dire ... différents).
Bref, la série a beau prendre une allure de plus en plus sit-com, pour moi ça reste du haut niveau. Pourvu que ça dure.