CSI Miami - saison 07

[pol gornek]

07x01 :

Les dernières images de la précédente saison représentaient le paroxysme dramatique du show depuis sa création. L'icône est tombée. Sa relique transpercée.

Après ces traumatiques images, force est d'admettre que la suite déçoit. Il existait une impression très forte de voir ainsi Horatio tomber. C'était la chute d'un demi-dieu, auquel on assistait. Et le suspense quant à son assassin, plus la révélation d'un traitre, laissaient augurer de merveilleuses choses. Il n'en sera rien, tout juste une farce de mauvais goût. Pourquoi les scénaristes n'ont-ils su capter la force et la puissance thématiques de ce qu'ils venaient de créer ? Comment laisser passer une telle occasion. On se doutait tous que Horatio n'allait pas mourir, mais pourquoi ne pas en profiter ? D'autant plus qu'ils poussent le vice jusqu'à ne pas l'inclure dans le générique, petit moment sadique mais gratuit en fin de compte.

On est en droit d'être un peu amer devant la peur des auteurs de casser leur jouet et de faire aussi peu confiance aux spectateurs (aux fans, n'ayons pas peur des mots). On gardera donc cette image de la sixième saison, d'un demi-dieu redevenu homme le temps de s'écrouler sur le sol, avec cette incroyable image lourde de sens (pour les fans seulement), de ce verre de lunette brisé, par lequel on peut voir H, impuissant, se vidant de son sang sur le tarmac. Dans son genre, le photogramme contient une incroyable poésie morbide à la gloire d'une des créations les plus incroyables de la télévision.

[Alan Shore]

Voila ma contribution :


CSI miami 7.01


Pffff, quel pétard mouillé... Rien qu'à voir la tronche de wolf, on devine le pot aux roses du truc... Donc, non Caru... Horatio n'est pas mort et une fois encore il avait tout prévu face aux supers méchants qui veulent sa peau. Le top, c'est quand même la réalisation qui tente de faire dans le pathos de pacotille lors de la mort de la pseudo-icône, le tout avec effets de manche en pagaille, musique lourdingue et cataclysmique, bref, on est dans le nanar, ça n'a pas changé mais rien de vraiment drôle au bout du compte, c'est juste pathétique et c'est bien dommage.

Espérons que le season finale rattrape le coup

07x01 :

Dans son genre, le photogramme contient une incroyable poésie morbide à la gloire d'une des créations les plus incroyables de la télévision.

Le pire, c'est que ce n'est même pas de la provocation. Il le pense vraiment

Ps : tu te sentais obligé d'ouvrir un topic sur ce machin hein. On se retrouvera pour le season finale

[pol gornek]

Le pire, c'est que ce n'est même pas de la provocation. Il le pense vraiment

Evidemment que je le pense.

Ps : tu te sentais obligé d'ouvrir un topic sur ce machin hein. On se retrouvera pour le season finale

Je vais me contenter de faire un monologue jusquà sa diffusion !

[pol gornek]

07x02 :

L'actualité nourrit décidément les scénaristes de série. Si Boston Legal s'était fait le maître d'un tel exercice (sa capacité de réaction était parfois affolante), Csi : Miami s'essaie le temps d'un épisode. Fait incriminé : La hausse du prix de l'essence. On imagine le trauma suffisamment important aux états-unis pour que l'on en consacre un épisode. Il est évidemment question de traffic parallèle, pour pallier aux prix exhorbitifs, ainsi qu'un meurtre histoire de faire intervenir la bande à H. Il ne faut pas s'attendre à un discours politique et écologique autour de cette hausse des prix, ni même un vague rappel des cordons de la bourse. Ici, il est question de prétexte uniquement, dans une mesure où les faits parlent d'eux mêmes dans des mémoires toutes fraîches.

Horatio nous fait son show à deux, trois reprises. Notamment une apparition finale dans toute sa splendeur. L'épisode se laisse regarder avec plaisir, et affirme "la méthode miami" à savoir une enquête protéiforme qui se déploie tout du long pour se finir là où elle n'a pas commencé.

[pol gornek]

07x03 :

Exemple typique de l'épisode qui tente de gonfler artificiellement son intrigue en impliquant indirectement les traumas d'un des membre de la team. Le postulat est classique. Ou éculé, c'est selon. Une psy spécialsée travaillant pour le comté. Donc, flics et ex-criminels au menu. Horatio nous montre toujours son meilleur profil quand il interroge les témoins/suspects/victimes, Delko la moue triste et Calleigh la grande copine que l'on a envie de baffer à chaque fois qu'elle ouvre la bouche.

Un épisode remplissage, pour arriver au nombre désiré que contient la saison.

[pol gornek]

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L'intérêt de l'épisode ne tient que dans sa dernière séquence : la mise en garde de H. Jusqu'à présent, toutes les personnes qui l'ont entendu sont mortes. Et Horatio est allé jusqu'au brésil pour tenir sa promesse, c'est dire la tenacité du gars. En dehors, l'épisode offre une parfaite illustration d'un gimmick du show : partir d'un meurtre comme point de départ et par un développement hasardeux, arriver à une résoltion tout autre. Parfois, c'est payant, souvent c'est confus et peu digne d'intérêt. On est dans ce dernier cas avec cet épisode. Mais comme tout n'est pas fini, on peut parier que l'on en reparlera au cours de la saison.

[pol gornek]

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Début de saison précédente et constat par la même occasion : être apparenté à Horatio peut gravement nuire à la santé. H s'est trouvé une ex et un fils, et leur capacité à se foutre dans la mouise impressionne autant que les poses du nouveau super héro américain. Moteur narratif de l'année passé, on pensait en être débarrassé après le mauvais soufflé de season premiere.

L'exposition nous promettait une enquête intéressante, avec cette étrange et improbable explosion. Son développement et sa résolution, bien dans l'esprit narratif du show, nous donne un épiqode plaisant. Pas le genre qui mettrait en danger la politique interne de la série, mais le genre d'épisode efficace qui remplit bien son rôle. Seulement, les auteurs ont eu la bonne idée d'y adjoindre une intrigue secondaire/primaire autour de l'ex et du fils de Horatio. Bien sûr, ce dernier en bon pourfendeur de la veuve et l'orphelin, monte au crénau pour une intrigue et résolution ridicule. Dommage, parce qu'avec l'intrigue principale on avait tous les ingrédients pour un épisode efficace. La gourmandise des scénaristes transforme une potentielle réussite en partielle, avec une surenchère dans la vie familiale mouvementée de Horatio Caine dont on se serait bien passée.