Dvdclassik : cinéma et DVD

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L'épisode commence comme un cauchemare, une mauvaise blague ou une entreprise de démolition. Tellement improbable et révoltant que l'on ne peut y croire. Pourtant, vu comment la précédente saison se terminait, on ne peut pas dire que l'on a été pris en défaut, on était prévenu. L'enquête de la semaine est un peu décousu, entre les lamentations des départs ou les mini retrouvailles comme autant de guest, l'acclimation aux nouveaux arrivants, on se perd un peu et l'on ne définit pas très bien ni les enjeux, ni les victimes. Après coup, on se dit que cet épisode n'était qu'un prétexte pour annoncer les légers changements, voire impliquer ce qui semble être le grand dessein de la saison.

On se rend compte combien l'on peut s'attacher aux personnages. Un être vous manque et c'est tout l'univers qui s'en trouve chamboulé, bancal et mal dans sa peau. Le temps de quelques minutes, précieuses, on retrouve l'alchimie. Et de remarquer que le vecteur de cette magie, est Di Nozzo. Sans lui, NCIS n'est plus vraiment la même série, autant dire que lui et Gibbs sont les grands indispensables. La droiture et la rigueur militaire associé au comique de service, voilà qui définit depuis le début la logique narrative et structurelle du show.

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On continue d'explorer les manques d'une famille désunie. Entre complaintes et moment d'humour, cela fait toujours plaisir de retrouver une partie de cette dynamique auquel nous tenons. L'enquête est classique, voire désintéressée, les scénaristes sont plus occupés à traiter du cas DiNozzo que résoudre une intrigue prétexte. On leur pardonne aisément, parce que c'est le début de la saison et parce que l'on est pressé de retrouver notre team favorite. Les petits moments d'humour fonctionnent, sans être éclatant, mais surtout, on sent poindre cette tension sexuelle entre DiNozzo et Ziva, comme un remake de ces célèbres couples de cinéma qui ont commencé à se détester avant de tomber amoureux. Est ce que les scénaristes vont entretenir cette posture ou bien succomberont-ils à ces sirènes si tentantes ? La question est posée, et notre seule crainte, serait de ne pas voir l'effet X Files quand Carter décida d'unifier les plus célèbres agents du FBI.

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Le début fait un peu peur. Séquence pré-générique tellement évidente, limite caricaturale, qu'elle prêtait à rire tant on croit à l'auto-citation. La suite implique Gibbs, mais son ton de plus en plus détaché peine à nous convaincre. L'acteur se mure dans un enfermement limite autiste par moment, où ne pointe aucune émotion. Un bloc de glace imperturbable. L'enquête en elle-même est convaincante, dans un classicisme un peu facile mais qui procure son petit effet. L'humour investit également l'épisode, comme d'habitude, par l'intermédiaire de Abby. Mais ce dernier élément, marque de fabrique de la série, peine à se renouveler à se fondre dans la narration. On regrette les frasques autour de McGee, l'écrivain, par exemple, vrai running gag qui courait sur la saison et provoquait de vrais moments comiques. Toutefois, la série use de son capital sympathie auprès des habitués, des fans, et l'ensemble est suffisamment efficace pour nous donner envie de voir la suite.

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L'épisode ne vaut que pour une seule chose : le passé de Gibbs. Si les scénaristes enfoncent quelques portes ouvertes, ils permettent de dévoiler un peu plus du personnage et de sa fabrication. Le comique tient une large place dans le tableau final, mais il se conclut par une note finale très émouvante. On ne dira rien de plus de peur de dévoiler la séquence et risque d'annihiler son effet.

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Un épisode en mode mineur. L'enquête aurait pu être traité avec un peu plus de rigueur ou d'implication. On appréciera les échanges entre Tony et Zyva, qui apportent un gain humoristique vivant dans une ambiance sans vie, et l'obsession passagère de Aby pour la moisissure. Un début de saison un peu timide pour NCIS, surtout après les deux premiers épisodes. Sans forcément faire intervenir un fil rouge, mais en implicant plus directement nos agents préférés. Dans la troisième saison, les auteurs s'étaient fait plaisir en martyrisant quasi tous les personnages. Il manque cet effet pour que l'on se sente plus concerné émotionnellement, et faire naître le suspense.

Honnêtement, pour l'instant je m'ennuie un peu dans cette saison et ton opinion sur l'épisode 5 (que je n'ai pas encore vu) ne me rassure pas vraiment .