Dennis Hopper (1936-2010)
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Re: Dennis Hopper à la Cinémathèque française
Et les conférences, c'est trop demander ?
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Re: Dennis Hopper à la Cinémathèque française
A compter de la semaine prochaine, les conférences seront mises en ligne 15 jours après le déroulement de chacune d'entre elles.Silencio a écrit :Et les conférences, c'est trop demander ?
Thanx for asking, stay tuned.
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Re: Notez les films naphtas - Juin 2010
J'ai enfin regardé, en guise d'hommage, ce film que je n'avais jamais vu :
Extraordinaire ! Marqué par son époque mais étonnamment moderne, j'ai d'ailleurs failli ne pas le mettre en naphta. Chef d'oeuvre ! Mon film du moi.
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Re: Notez les films naphtas - Juin 2010
Je n'ai jamais accroché à Easy Rider, malgré son statut et son influence sur le mouvement cinématographique américain des 70's. A ce titre, l'analyse pertinente de Peter Biskind selon laquelle la fin du film préfigure, douze ans à l'avance, celle du Nouvel Hollywood, fait d'Easy Rider autant un témoignage précieux sur les mentalités de l'époque qu'un manifeste assez complet résumant ce qu'est cette mouvance cinématographique, au sein de laquelle les tabous sont balayés, dans une ode à la liberté teintée de violence, de sexe et de drogue. Personnellement, je retiens surtout la bande originale et la prestation, même courte, de Jack Nicholson, ainsi qu'un certain plaisir à voyager avec les protagonistes sur les routes américaines, car, à côté de ça, le scénario reste des plus anémiques, les dialogues d'une pauvreté extrême, le rythme chaotique, et la réalisation de Dennis Hopper, bien que débridée, souvent pénible dans ses tics maintenant un peu datés (la séquence de trip dans le cimetierre est vraiment très pénible). Vraiment pas un incontournable à mes yeux, même s'il a été influent et important en son temps.
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Re: Dennis Hopper
Aujourd'hui en ligne sur le site, le test de Out of the Blue par Frederic Mercier sorti dans la série Serial Polar de chez Bach Films.
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Re: Dennis Hopper (1936-2010)
! J'étais persuadé que c'était lui le réalisateur de Easy Rider. J'en apprend tous les jours Du coup, je me fais une fausse idée, je vais voir ce que donne les films en question. Merci pour les infos.
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Re: Dennis Hopper (1936-2010)
Je comprends d''autant moins que Hopper est bien le réalisateur de Easy rider ...Grominet a écrit :! J'étais persuadé que c'était lui le réalisateur de Easy Rider. J'en apprend tous les jours Du coup, je me fais une fausse idée, je vais voir ce que donne les films en question. Merci pour les infos.
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Re: Dennis Hopper (1936-2010)
Et bien Google a eu raison de moi. J'ai cru voir une filmographie un peu plus haut et ne voyant pas figurer Easy Rider, je me suis fait la reflexion "Tiens, je pensais qu'il l'avait fait", un petit coup de Google et j'ai cru voir en tant que Realisateur Peter Fonda. Voilà l'explication. Shit happens
Et oui, j'ai lu entre les lignes pour ne pas voir cette Immense affiche de Easy Rider un peu plus haut
Et oui, j'ai lu entre les lignes pour ne pas voir cette Immense affiche de Easy Rider un peu plus haut
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Re: Dennis Hopper (1936-2010)
Quand on tape "easy rider" dans google, le premier site proposé est wikipedia, et la première ligne est "easy rider est un film réalisé en 1969 par Dennis Hopper".
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Re: Dennis Hopper (1936-2010)
Le but de ta reflexion est de me faire sentir con ? j'ai lu entre les lignes sans rentrer dans le premier lien. J'ai aperçu le nom de Peter Fonda et j'ai pas été plus loin. Remarque inutile
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Re: Dennis Hopper (1936-2010)
C'est surtout que je ne comprends pas comment tu as pu apercevoir le nom de Peter Fonda dans le premier lien : il n'y est pas. Du moins quand on fait sa recherche google à partir de easy rider.
Il y a sans doute dans la façon dont tu as fait ta recherche un élément qui m'échappe, d'où mon incompréhension.
Il y a sans doute dans la façon dont tu as fait ta recherche un élément qui m'échappe, d'où mon incompréhension.
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Re: Dennis Hopper (1936-2010)
C'est surement ça...Ca n'a aucun intérêt de toutes les façons. My mistake, j'expliquerais de manière plus précise la prochaine fois !
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Re: Dennis Hopper (1936-2010)
Dans la série ma vie est un roman, la biographie de Dennis Hopper par Tom Folsom "Born to be wild - Dennis Hopper, le voyage dans le rêve américain" : http://www.payot-rivages.net/livre_Born ... 28826.html
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Re: Dennis Hopper (1936-2010)
THE AMERICAN DREAMER (L.M. Kit Carson et Lawrence Schiller, 1971) découverte
Documentaire cadrant Dennis Hopper au moment même où il monte son deuxième film The Last Movie, non pas près des studios mais dans un coin reculé, à l’abri des regards pendant que la Universal se fait un sang d'encre. Le plus étonnant avec ce doc, c'est qu'il filme très peu l'ami Dennis au travail (seul un bon quart d'heure est consacré au montage de son long-métrage) mais plutôt l'homme déambulant, balançant des vérités sur la vie, la politique, son image publique, tirant au pistolet dans des terrains vierges ou se tapant des camions de gonzesses tout en théorisant sur l'orgie en cours.
La dimension sexuelle du personnage est d’ailleurs au cœur du doc, dans la bouche d'Hopper (qui ne parle quasiment que de ça) comme à l'image (la palme à un bain à trois explicite). L'autre aspect important est évidemment la dope, jamais à l'image mais toujours sous-entendu par le comportement de l'artiste et ses sbires. Tout ce beau monde agit comme une communauté hippie, tantôt drôle, tantôt séduisante ou flippante (le regard d'Hopper se fait aussi noir notamment lorsqu'il légitime sur les bords, la bière à la main, les exactions de Charles Manson). Drôle et perché, The American Dreamer est plus un reportage détourné par la persona de son sujet qu'un documentaire sincère et précis sur son travail. L’odeur du fake est sensible, que ce soit dans les crédits (Hopper co-scénariste) que dans certaines déclarations ou dans une phrase lancée innocemment à la fin ("il faut que les gens sachent que je me fous d'eux").
Plus intéressants sont les accès de sincérité d'Hopper comme son regard tendu sur la table de montage, son arrogance quant à la sortie de The Last Movie (on connait la fin) ou son travail de photographe. C'est dans les interstices qu'il faut regarder, sans ça c'est une sorte d'I'm Still Here seventies complétement défoncé (ce qui est pas mal non plus).
Documentaire cadrant Dennis Hopper au moment même où il monte son deuxième film The Last Movie, non pas près des studios mais dans un coin reculé, à l’abri des regards pendant que la Universal se fait un sang d'encre. Le plus étonnant avec ce doc, c'est qu'il filme très peu l'ami Dennis au travail (seul un bon quart d'heure est consacré au montage de son long-métrage) mais plutôt l'homme déambulant, balançant des vérités sur la vie, la politique, son image publique, tirant au pistolet dans des terrains vierges ou se tapant des camions de gonzesses tout en théorisant sur l'orgie en cours.
La dimension sexuelle du personnage est d’ailleurs au cœur du doc, dans la bouche d'Hopper (qui ne parle quasiment que de ça) comme à l'image (la palme à un bain à trois explicite). L'autre aspect important est évidemment la dope, jamais à l'image mais toujours sous-entendu par le comportement de l'artiste et ses sbires. Tout ce beau monde agit comme une communauté hippie, tantôt drôle, tantôt séduisante ou flippante (le regard d'Hopper se fait aussi noir notamment lorsqu'il légitime sur les bords, la bière à la main, les exactions de Charles Manson). Drôle et perché, The American Dreamer est plus un reportage détourné par la persona de son sujet qu'un documentaire sincère et précis sur son travail. L’odeur du fake est sensible, que ce soit dans les crédits (Hopper co-scénariste) que dans certaines déclarations ou dans une phrase lancée innocemment à la fin ("il faut que les gens sachent que je me fous d'eux").
Plus intéressants sont les accès de sincérité d'Hopper comme son regard tendu sur la table de montage, son arrogance quant à la sortie de The Last Movie (on connait la fin) ou son travail de photographe. C'est dans les interstices qu'il faut regarder, sans ça c'est une sorte d'I'm Still Here seventies complétement défoncé (ce qui est pas mal non plus).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)