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Mad Men - Saison 1 (Matthew Weiner)
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Mad Men - Saison 1 (Matthew Weiner) | Exceptionnel. J'y reviendrais...
The Bank Job (Roger Donaldson) | A l'image de Martin Ritt dont la filmo n'aurait jamais laissé espérer
Hombre, Donaldson surprend réellement avec ce
film qui s'articule brillamment en deux temps avec pour point central un braquage de banque. Des personnages très bien campés, une reconstitution
du Londres des années 70 soignée et une narration sans temps mort efficace. Très agréable.
Hellboy II: The Golden Army (Guillermo del Toro) | Pur plaisir. Dans la continuité
du précédent sans céder à la facilité. Bestiaire toujours aussi inventif et imaginaire ultra cohérent alors que sur le papier, c'était loin d'être gagné avec ces mélanges improbables entre période historique concrète (les nazis, Raspoutine...), mythes de toutes origines et héros sorti tout droit de l'enfer. Une belle réussite.
Wall-E (Andrew Stanton) | Le
film ne murit pas très bien dans mon esprit. J'ai été bluffé par la qualité technique de l'ensemble et le parti-pris graphique est à mon gout. Je rejoins ceux qui préfèrent la première partie, sans dialogue, vraiment superbe. J'ai été embarqué immédiatement. Par la suite, ça perd un peu de sa consistance à trop vouloir empiler les enjeux dramatiques. La simplicité et la magie se diluent progressivement pour se vautrer finalement dans la guimauve.
Iron Man (John Favreau) | Deux choses m'ont plu. Tout d'abord le casting. Downey Jr, en dandy surdoué cynique et accessoirement super-héros, c'est
du sur-mesure. Jeff Bridges, chauve et barbu en bad guy vénal, c'est pas mal non plus. Ensuite, le
film prend son temps pour introduire son personnage, les conditions de sa transformation et le cheminement vers l'armure parfaite. La mue
du héros occupe quasiment les 2/3
du film, qui s'avère n'être finalement qu'une sorte de prologue. Quitte d'ailleurs à rogner sur les scènes d'actions (bien réalisées par ailleurs). Pour le reste, on reste dans les clous avec rebondissements convenus et seconds rôles caricaturaux et sans relief (Terrence Howard mérite mieux et le moudjahidin mégalo afghan est mal exploité).
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- et mal expédié
Doomsday (Neil Marshall) | Le
film a des qualités et assume parfaitement son mauvais gout mais ce n'est définitivement pas ma came.
The Happening (M. Night Shyamalan) | J'ai toujours considéré Shyamalan comme un charlatan sur le fond et comme un réal très doué sur la forme. Ses deux derniers films ne laissent transparaitre que l'aspect charlatan. Ici, le message écolo fantastico-occulte assené avec la finesse d'un char d'assaut (et dont les incohérences sautent aux yeux) est assommant et la mise en scène étrangement plate m'a presque incité à ne pas aller jusqu'au bout.
The Incredible Hulk (Louis Leterrier) | La ou Ang Lee, dans l'esprit de la BD, s'était attaché à illustrer l'idée de rage à travers la catharsis
du héros tout occupé à son combat œdipien, Leterrier revient à l'esprit de la série télé : un Banner en fuite permanente, pressé d'en finir avec son double bourrin. Pas une mauvaise idée en soi, sauf qu'ici, on a un réal gaté (Hurt/Roth/Norton) qui pète ses jouets sans se poser une seconde pour réfléchir à son personnage principal. Quand il s'agit de respirer et qu'il ne reste plus de tanks à écraser, il fait dans la pathos ou la romance de "soap" bresiliens. Le seul truc à retenir : l'idée d'un cross-over Hulk/Iron Man, en priant que ce ne soit pas Leterrier au commande.
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