Blu-ray/Dvd : évolution du marché
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Baromètre CNC-GfK de la vidéo physique - 9 premiers mois 2020
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Je ne comprendrai définitivement jamais comment le CNC calcule les évolutions des prix. D'autant que le commentaire charge les éditeurs en les faisant passer pour des rapaces opportunistes ("en ont profité pour augmenter les prix moyens").
En tout cas, sacrément sale Q3.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
C'est en effet totalement gratuit, condescendant; et certainement faux!
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Merci
C'est déprimant.
Mais cela correspond à ce que l'on constate en terme de prix.
Personnellement je n'ai jamais été client de films récents dont la potentielle diffusion télévisée ne m'incite pas à acheter de support physique. Par contre, si la baisse de ces ventes (de films récents) entraîne ipso facto l'abandon à terme du support, c'est catastrophique pour moi. Parce que les films anciens, eux, seront de poins en moins diffusés ; j'ai du mal à croire à une offre SVOD pérenne en film anciens.
C'est déprimant.
Mais cela correspond à ce que l'on constate en terme de prix.
Personnellement je n'ai jamais été client de films récents dont la potentielle diffusion télévisée ne m'incite pas à acheter de support physique. Par contre, si la baisse de ces ventes (de films récents) entraîne ipso facto l'abandon à terme du support, c'est catastrophique pour moi. Parce que les films anciens, eux, seront de poins en moins diffusés ; j'ai du mal à croire à une offre SVOD pérenne en film anciens.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Au-delà de ça, il est extrêmement fréquent que tous leurs calculs indiquent des prix à la hausse alors que quand on fait CA / volume, on trouve des prix moyens à la baisse. Je trouve un DVD vendu en moyenne 6.39€ et un BR 11.95€. En 2019, c'était 6.06€ et 11.23€. On est loin de la hausse indiquée de façon presque effrayante par le CNC.
Là, en plus, ils se permettent une conclusion ne tenant aucunement compte du possible achalandage différent de d'habitude (puisqu'ils ne font pas la différence entre une édition premium genre UCE, les coffrets multi-films - à ma connaissance - et les édition barebones ou genre Gaumont Découverte) et donnant l'impression que les PPC ont été revus à la hausse (ce qui n'est pas le cas).
J'aurais préféré lire leur explication sur pourquoi la part des DVDs vendus entre 3 et 8€ n'a jamais été aussi forte (38% contre plutôt 27-31% habituellement) tandis que la part du CA fait à partir des DVDs "plein pot" (17-20€) stagne dans sa fourchette basse (18% contre 24 par le passé), et que côté BR, les chiffres sont assez similaires à ceux des années passées pour la tranche 10-13€ et là aussi dans une fourchette très basse pour le CA de la tranche "plein pot" (23% contre 26% habituellement), preuve qu'il y a clairement un découpage du marché qui a un peu changé entre éditions premium, PPC "classiques" et promos. Mais pas un mot là-dessus. C'est ballot.
Vu ce que je calcule ci-dessus, je me demande quel est ton constat exact vu que le CNC donne des évolutions en découpage qui sont introuvables dans le marché général (massivement orienté par les nouveautés). Et si tu achètes plutôt des films anciens, tous les chiffres de prix sont à la baisse.
Pour ma part, sur 7 ans d'achats de BRs, mon prix moyen par achat est toujours le même sachant que je pioche à peu près dans tout (collectors, imports, éditions standard, promos, pleins tarifs).
Je crois au contraire que le marché physique peut parfaitement survivre sans les nouveautés (notamment des studios). C'est sûr qu'on ne cumulera plus du tout les dizaines de millions de ventes qu'on a encore aujourd'hui, mais les indépendants continuent d'alimenter en patrimoine, et ce comme quasiment jamais, le marché physique. S'il est clair qu'ils souffrent eux aussi de la désertion d'une partie du public, j'ai l'impression qu'encore actuellement, ça reste rentable pour eux. C'est devenu un marché de niche encore plus qu'avant, mais ce n'est pas parce que c'est une niche que ce n'est pas rentable.Thesix a écrit : ↑19 nov. 20, 14:09 Par contre, si la baisse de ces ventes (de films récents) entraîne ipso facto l'abandon à terme du support, c'est catastrophique pour moi. Parce que les films anciens, eux, seront de poins en moins diffusés ; j'ai du mal à croire à une offre SVOD pérenne en film anciens.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Parce que tu parles du CA et qu'ils parlent du prix moyen des DVD de nouveauté.
En effet, la plupart des clients attendent les promos et ne les achètent pas au prix de sortie, mais on ne parle pas de la même chose.
Donc, oui je constate, là, comme çà sans vérifier, que le prix moyen d'un DVD est plus proche des 20 € que des 8€ ou des 17-20€ (prix que j'attendrai personnellement quasi systématiquement pour prendre ma décision d'achat ).
Ton analyse est très intéressante et devrait être faite par la filière complète du support physique, mais ce n'est pas le cas de cet article.
Concernant la survie du marché de niche des films de patrimoine, j'ai très envie d'être d'accord avec toi. Mais je crains, comme tu le laisses d'ailleurs entendre, que ce n'est "qu'encore actuellement" possible parce que justement l'ensemble du marché permet des coûts de revient pas trop élevés. Une fois le marché réduit à peau de chagrin, la réaction en chaîne due au retrait progressif des industriels de la filière (constructeurs de lecteurs, fabricants de disques et sous traitants, d'emballage, diffusion, etc...) fera que ces coûts deviendront incompatibles avec la survie d'un marché de niche tel qu'on le connaît aujourd'hui. Quelques produits de "luxe" peut-être encore, une survie ressemblant au Vinyl de ces 30 dernières années avant le revival de ces derniers temps, mais guère plus je le crains.
En effet, la plupart des clients attendent les promos et ne les achètent pas au prix de sortie, mais on ne parle pas de la même chose.
Donc, oui je constate, là, comme çà sans vérifier, que le prix moyen d'un DVD est plus proche des 20 € que des 8€ ou des 17-20€ (prix que j'attendrai personnellement quasi systématiquement pour prendre ma décision d'achat ).
Ton analyse est très intéressante et devrait être faite par la filière complète du support physique, mais ce n'est pas le cas de cet article.
Concernant la survie du marché de niche des films de patrimoine, j'ai très envie d'être d'accord avec toi. Mais je crains, comme tu le laisses d'ailleurs entendre, que ce n'est "qu'encore actuellement" possible parce que justement l'ensemble du marché permet des coûts de revient pas trop élevés. Une fois le marché réduit à peau de chagrin, la réaction en chaîne due au retrait progressif des industriels de la filière (constructeurs de lecteurs, fabricants de disques et sous traitants, d'emballage, diffusion, etc...) fera que ces coûts deviendront incompatibles avec la survie d'un marché de niche tel qu'on le connaît aujourd'hui. Quelques produits de "luxe" peut-être encore, une survie ressemblant au Vinyl de ces 30 dernières années avant le revival de ces derniers temps, mais guère plus je le crains.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Même pensée que toi Thesis.
Un marché de niche s'il se réduit trop, il sera rentable sur un nombre plus limité de references.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
En matière de films anciens, je trouve justement qu'il y a eu une inflation considérable sur ces dernières années, la faute principalement à l'imposition d'éditions prestiges sans alternative simple, du moins dans un premier temps (cf Coin de Mire, Sidonis, Wild Side). Normalement le prix normal d'une sortie de patrimoine est 19,99€, c'est le prix des Gaumont et Pathé Classiques, et TF1 proposait le même tarif avec sa collection héritage (pourtant en digibook avec livret). Ces dernières années, il est fréquent de voir Rimini, ESC, Wild Side ou Sidonis sortir des titres à 29,99€. Reste Carlotta qui laisse le choix pour ses UCE, mais pas pour ses Prestige (l'édition simple arrive généralement bien plus tard). Au final, il y a bien une inflation des prix, même si c'est sans doute le prix à payer pour que les éditeurs s'y retrouvent financièrement.tenia a écrit : ↑19 nov. 20, 14:34Vu ce que je calcule ci-dessus, je me demande quel est ton constat exact vu que le CNC donne des évolutions en découpage qui sont introuvables dans le marché général (massivement orienté par les nouveautés). Et si tu achètes plutôt des films anciens, tous les chiffres de prix sont à la baisse.
Je tique un peu sur le "et ce comme quasiment jamais", vu le volume de titres que sortent aujourd'hui les indépendants en comparaison de ce qu'ils sortaient du temps du DVD ou même par rapport à il y a 5 ans. Évidemment, l'année 2020 est particulière et explique cette désertification des plannings, mais même sur les années antérieures, on assistait déjà à une diminution de la fréquence des sorties. L'exemple le plus flagrant est Wild Side, qui ne sort pratiquement plus rien alors qu'il était un des indépendants les plus actifs auparavant.tenia a écrit : ↑19 nov. 20, 14:34Je crois au contraire que le marché physique peut parfaitement survivre sans les nouveautés (notamment des studios). C'est sûr qu'on ne cumulera plus du tout les dizaines de millions de ventes qu'on a encore aujourd'hui, mais les indépendants continuent d'alimenter en patrimoine, et ce comme quasiment jamais, le marché physique.
A moins que tu ne parlais au niveau mondial et là effectivement des éditeurs comme Criterion ou Arrow restent effectivement toujours très actifs.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
CA divisé par ventes = prix moyen.
Le souci du CNC et ses rapports, c'est qu'on ne sait pas précisément (en tout cas, ce n'est pas expliqué dans leurs rapports) ce qu'il compte comme nouveauté et comme catalogue, et si d'autres choses sont dans une 3e catégorie non prise en compte (le hors film, notamment). De fait, c'est compliqué de comprendre comment eux peuvent parfois trouver des prix nouveautés ET des prix catalogue à la hausse quand le prix général est à la baisse (à moins qu'il manque quelque chose, donc, mais il faut alors l'expliciter et le détailler - et puis, ça se discute : pourquoi le hors film ne serait pas découpable en nouveauté et en catalogue ?).
En fait, ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que le CNC ne parle pas des prix de vente mais des prix d'achat. Quand tu dis que le prix moyen d'un DVD est plus proche en moyenne des 20€ que des 8€, tu parles des prix de vente, du Prix Public Conseillé, et tu as raison, d'autant plus qu'en France, le découpage tarifaire du marché est très carré (14.99/19.99/24.99, en simplifiant un peu).Thesix a écrit : ↑19 nov. 20, 15:16Donc, oui je constate, là, comme çà sans vérifier, que le prix moyen d'un DVD est plus proche des 20 € que des 8€ ou des 17-20€ (prix que j'attendrai personnellement quasi systématiquement pour prendre ma décision d'achat ).
Ton analyse est très intéressante et devrait être faite par la filière complète du support physique, mais ce n'est pas le cas de cet article.
Mais ce que montrent les chiffres du CNC tiennent moins des prix de vente, bels et bien décidés par les éditeurs, que des prix d'achat, càd les habitudes des consommateurs.
De fait, oui, les PPCs sont assez stables, mais les habitudes d'achats, la fréquence des promos et leur agressivité, la proportion d'éditions collector "hors barème" ou au contraire d'éditions "budget" sur le marché, tout ceci oriente les chiffres des rapports du CNC. Sauf qu'à aucun moment les rapports n'analysent ces éléments, se contentant d'une lecture finalement assez superficielle, quitte à ce qu'elle soit probablement complètement erronée. Peut-être que ces rapports n'en sont pas l'endroit, ou je ne sais quoi, mais alors à ce moment-là, mieux ne vaut ne rien commenter que de le faire de façon aussi superficielle, surtout dans un marché aussi conjoncturellement secoué.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
C'est vrai qu'on ne déprimait pas assez comme ça.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Bien entendu, mais à nouveau, on parle de l'inflation de certains (1) prix à la vente (et non d'achat) (2). En parallèle, on a encore beaucoup de sorties à 19.99€, voire moins chez certains, et on a aussi un nombre de promos et parfois une agressivité de ces promos qui permet d'équilibrer la chose. Ca ne change pas le constat que oui, il y a plus de sorties plus onéreuses qu'avant, mais pour autant (et d'ailleurs, ça se voit dans les chiffres du CNC ces 5 dernières années), ça n'implique pas que les gens en moyenne font grimper leur facture proportionnellement.Count Dooku a écrit : ↑19 nov. 20, 15:32Au final, il y a bien une inflation des prix, même si c'est sans doute le prix à payer pour que les éditeurs s'y retrouvent financièrement.
Je peux faire le calcul dans les faits en additionnant les sorties de la plupart des éditeurs mais d'une part, Wild Side n'ont jamais été excessivement actifs en BR, d'autre part, pour un Wild Side qui ne sort quasiment plus rien, on a un Chat qui fume ou un ESC qui compensent plus que largement, sans compter les nouveaux éditeurs comme Spectrum ou Coin de mire.Count Dooku a écrit : ↑19 nov. 20, 15:32Je tique un peu sur le "et ce comme quasiment jamais", vu le volume de titres que sortent aujourd'hui les indépendants en comparaison de ce qu'ils sortaient du temps du DVD ou même par rapport à il y a 5 ans. Évidemment, l'année 2020 est particulière et explique cette désertification des plannings, mais même sur les années antérieures, on assistait déjà à une diminution de la fréquence des sorties. L'exemple le plus flagrant est Wild Side, qui ne sort pratiquement plus rien alors qu'il était un des indépendants les plus actifs auparavant.
Alors je doute qu'on arrive aux chiffres du DVD (logique, vu la tronche actuelle du marché par rapport à 2000-2004, mais comparons ce qui est comparable), mais je ne pense pas me tromper en disant que 2018 et 2019 (voire 2020) ont vu au moins autant de sorties qu'en 2015.
Je vais faire le calcul et je reviens avec une MAJ.
EDIT 2 (avec 2020) : (note : j'utilise en grande partie blu-ray.com pour ce comptage, nouveautés et patrimoine confondu sauf pour Studio Canal) comparo 2015 vs 2019 vs 2020 :
Gaumont : 74 sorties (66 sans les nouveautés) (dont coffret Papatakis) / 49 (39 sans les nouveautés) / 27 (22 sans les nouveautés)
Studio Canal : 28 + 3 saisons de Chapeau melon et bottes de cuir / 53 (dont plusieurs UHDs) / 80 (dont là aussi des UHDs)
Pathé : 35 (dont 8 Campion) / 22 / 12 (dont La roue)
Carlotta : 17 (dont 3 Oshima) / 37 (dont 11 Ozu en HD) / 34 (dont Satantango et La condition de l'homme)
Wild Side : 43 (15 sans les nouveautés) / 15 (5 sans les nouveautés) / 9 (3 sans les nouveautés)
Elephant : 28 / 51 (dont les 10 Roman porno) (plus une tonne de séries) / 24 (+8 repoussés à janvier 2021 finalement)
Potemkine : 6 (du coffret Herzog, je ne compte que Fitzcarraldo qui est le seul en BR) / 12 / 13 (dont le coffret Koker)
Sidonis : 6 / 13 / 21
Le chat qui fume : 1 / 14 / 19
ESC : 0 / 54 (46 sans les nouveautés) / 36 (33 sans les nouveautés)
Rimini : 2 / 31 / 28
Coin de mire : 0 / 13 / normalement 18
L'atelier d'images : 1 / 7 / 9 (dont le coffret Evil Dead) (sans compter les co-éditions avec Carlotta ou surtout Arte et le coffret Truffaut)
Spectrum : 0 / 7 / au moins 13
Artus : 0 / 10 / 7
Total : 241 + 3x Chapeau melon / 388 / 350 (ou 205 / 360 / 336).
Même si je ne compte que les éditeurs déjà largement actifs en 2015 (jusque Potemkine inclus), on trouve 231 vs 239 (vs 199, là on voit l'impact des nouveaux arrivants face à la baisse de rythme de notamment Pathé, Gaumont et Elephant). Ce qui rejoint donc, sauf énorme trou pile là où il faut pas dans la base de données, l'activité assez stable sur ce qui me semble composer l'immense majorité du marché physique français par rapport il y a 5 ans. Sauf qu'en plus, maintenant, il y a des éditeurs supplémentaires !
Pour 2020, je suppose par contre qu'on n'est pas du tout au niveau de 2019, mais je ne serais pas surpris qu'on soit au niveau de 2015, voire au-dessus. Ce sera pour une 2e MAJ.
Pas forcément, mais avec l'arrivée de Powerhouse et Criterion en Angleterre plus la consolidation de sorties mensuelles chez Second Run, ça s'y ajoute effectivement.Count Dooku a écrit : ↑19 nov. 20, 15:32A moins que tu ne parlais au niveau mondial et là effectivement des éditeurs comme Criterion ou Arrow restent effectivement toujours très actifs.
Dernière modification par tenia le 19 nov. 20, 18:27, modifié 4 fois.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
Je serais curieux de savoir la part des ventes des séries TV sur support physique.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
En 2020, le hors film représente 11.74m de ventes sur les 9 1ers mois pour 53.93m€ soit 46% du marché en volume mais 28.6% en valeur.
Dans ce hors film, la fiction TV représente 67% en valeur, soit 36m€.
Dans ce hors film, la fiction TV représente 67% en valeur, soit 36m€.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché
J’espère être dans le bon topic. Petite anecdote qui a porté un coup à mon moral ce matin. Arrêt dans un espace culturel Leclerc, plus par curiosité que par envie d’achat. J’ai fait trois fois le tour du magasin avant de trouver le rayon dvd/br réduit comme peau de chagrin à l’approche de Noël. En résumé: 85% de dvd, majoritairement des films récents, des séries, du Marvel, quelques coffrets animations, acteurs (Gabin, Defunes...). Bref, une misère. Pas rassurant sur l’avenir du support physique.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
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Mes films du mois :
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