Georges Lautner (1926-2013)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Jeremy Fox »

Philippe Paul nous a écrit la chronique de Il était une fois un flic à l'occasion de la sortie du film en Bluray chez Gaumont
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Jeremy Fox »

A l'occasion de la sortie en Bluray chez Pathé de quelques uns de ses films, notre top et même un concours vous permettant d'en gagner. Bonne chance :wink:
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Jeremy Fox »

Le monocle noir par Antoine Royer, film sorti en Bluray chez Pathé.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Jeremy Fox »

Courte notule sur Mort d'un pourri par Julien Leonard. Le test du Bluray Pathé par Stéphane Beauchet.
Avatar de l’utilisateur
Jerome
Producteur Exécutif
Messages : 7599
Inscription : 23 mai 03, 15:29
Localisation : Parti chercher des archives inédites
Contact :

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Jerome »

Jeremy Fox a écrit :Courte notule sur Mort d'un pourri par Julien Leonard.
oui, très courte.
"Sa place est dans un Blu-Ray"
Avatar de l’utilisateur
odelay
David O. Selznick
Messages : 13090
Inscription : 19 avr. 03, 09:21
Localisation : A Fraggle Rock

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par odelay »

Jerome a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Courte notule sur Mort d'un pourri par Julien Leonard.
oui, très courte.
:mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Kevin95
Footix Ier
Messages : 18363
Inscription : 24 oct. 04, 16:51
Localisation : Devine !

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Kevin95 »

J'ai profité de ma solitude au boulot pour lire le pavé de Julien Leonard (lire Dvdclassik au taf est un luxe délicieux !) et j'adhère complètement à cet hymne pour un film que je tiens en très haute estime (cf. ma signature depuis une éternité sur le forum).

Mais je tic sur une chose... oh rien de bien méchant ma bonne dame. Je sais qu'il est de tradition que de comparer constamment la carrière de Delon et de Belmondo et qu'en général pour défendre l'un on tape sur l'autre. Que l'on préfère un des deux très bien, mais je ne suis pas certain que l'affirmation "Belmondo vend du Bebel depuis le début des années 70" soit toute à fait exacte. Car si Julien cite Traitement de choc, Les Granges brûlées ou Le Professeur pour traduire l'éclectisme de Delon (à bon escient), Belmondo tourne au même moment Docteur Popaul, L'Héritier, Stavisky... ou Le Corps de mon ennemi qui chacun dans leurs styles sont des films plus difficiles ou au moins très loins de l'imagerie Bebel.

A mes yeux, l'exploitation Bebel commence avec le méga carton de Flic ou Voyou pour se terminer avec le bide du Solitaire or, et comme le dit Julien justement, c'est aussi à cette période que Delon se lance dans sa série des films de flic.

Je ne parle pas de la qualité des films mais j'assaye seulement d'atténuer cette vérité trop rigide (selon moi) d'un Belmondo passif ne tournant que dans des films confortables et tout à son honneur (et ce sans parler des années 60).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Julien Léonard
Duke forever
Messages : 11824
Inscription : 29 nov. 03, 21:18
Localisation : Hollywood

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Julien Léonard »

Je savais que tu réagirais dessus ! A dire vrai, j'y ai pensé quand j'écrivais sur le film. Tout d'abord, merci pour ton compliment, ça me touche. :wink:

Bon, ensuite, si je ne suis pas tendre avec Bébel... Je te l'accorde. De fait, j'aime beaucoup Belmondo. Mais tout de même, l'exploitation de sa stature a commencé avec la fin des années 1960, et tout particulièrement au début des années 1970. Il suffit de regarder Le casse, et surtout Peur sur la ville en 1975 (affiche avec titre et nom au même niveau d'épaisseur, ou presque).

En fait, je n'y peux rien, et je suis impossible sur cette question, mais j'ai vraiment redécouvert Delon récemment, et j'y trouve bien plus mon compte. Plus de risques, plus de tentatives, plus de sujets difficiles abordés, plus d'exigeance aussi. Quand on aime le polar, je veux dire l'essence même du polar, on y trouve forcément plus son compte aussi. Quand tu regardes leurs filmos respectives entre 1970 et 1978, il n'y a pas photo, Delon fait la différence. Mais c'est un point de vue personnel, et j'insiste bien dessus. :wink:

Une année qui me fait marrer, c'est 1977. D'un côté, Delon aligne Le gang, Armaguedon, L'homme pressé et Mort d'un pourri. Belmondo sort un seul film... L'animal. J'aime bien L'animal hein, mais L'homme pressé est l'une des prestations les plus remarquables de Delon (qui cherche encore à diversifier son approche dramatique, en jouant différement), Mort d'un pourri est un polar noir absolument inoubliable, et Armaguedon est un solide thriller psychologique avec un regard plein d'acuïté sur pas mal de choses. Le gang, c'est plus léger, mais ça reste intéressant. Je sais que faire le jeu des comparaisons, c'est un peu simple. Mais j'ai tellement entendu Delon se faire descendre au profit de Belmondo toutes ces dernières années, que j'avais envie de lui offrir une petite revanche. C'est simplement une réaction à un sentiment général.

Ah Belmondo, qu'il est sympa, prolo, cool, au niveau de son spectateur... Alors que Delon est pédant et prétentieux, et a toujours joué de la même manière. C'est tellement faux ! Il existe une interview de Delon en 1975 (dispo en deux parties sur Youtube) que je trouve tellement belle... On sent le type sur la défensive, nerveux, avec un niveau de défense incroyable, mais très intelligent, et qui maîtrise ses origines (la rue) pour mieux rebondir sur les questions de façon assez brillante. Quand je vois cette personnalité là, j'ai envie de creuser, de me dire "punaise, ce mec n'est pas entièrement ce qu'on raconte de lui ces dernières années". Belmondo, tout le monde l'encense sans même avoir vraiment sa filmo. Le type a tourné des trucs formidables, mais s'est laissé allé à un moment donné à bien plus de facilités que son compère (qui a finit par le rejoindre là-dedans, c'est vrai dans les années 1980 !). Il a brossé le spectateur dans le sens du poil en lui laissant penser qu'il était un peu beauf au grand coeur, alors que c'est un type qui a un ego au moins aussi fort que Delon. Mais ils sont passionnants ces mecs, chacun à leur manière.

Après, je trouve (perso) que Delon a vraiment un truc incroyable, une intensité que j'ai découvert il y a à peine quelques années. C'est énorme de le constater dans ses films... Cet instinct !

C'est pour tout ça que j'ai tendance à inverser un peu la tendance. Je l'avoue. Après, même dans les années 1980... J'aime autant Pour la peau d'un flic que Le professionnel peut m'énerver aujourd'hui. Et je ne parle même pas du Marginal (revu il ya trois semaines), que j'ai trouvé tellement trop... enfin "trop" quoi ! Super Bébel qui regarde le derrière de ces dames, qui blague sur les gays en cuir, qui fait dire à ses ennemis à quel point il est fort, baraque, et qui fait s'extasier les prostituées qui, je cite, "le monteraient pour rien". Non, là ça dépasse tout. Et dans le fond, idéologiquement parlant, je ne suis pas certain que Parole de flic soit pire que Le marginal. Sincèrement il faut regarder le scénario de plus près, c'est assez curieux.

Enfin, je ne sais pas si je m'explique bien mon cher kevin. :) :mrgreen:
Image
Avatar de l’utilisateur
Roy Neary
Once upon a time...
Messages : 51384
Inscription : 12 avr. 03, 01:42
Liste DVD

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Roy Neary »

Julien, je suis d'accord avec ta défense de l'acteur (et producteur) Delon des années 70, comme tu le fais brillamment dan ton article. D’ailleurs tu le sais. :wink:

Mais je comprends la réaction de Kevin95. Je pense qu'il y a une simple erreur de date dans ta critique de la carrière de Belmondo. En effet, il faudrait dater la naissance de notre cher "Bébel" en 1974 avec Peur sur la ville (qui se voulait assez sérieux quand même dans ses intentions, et lorgnait par ailleurs vers le néo-polar italien que tu aimes tant) et non au tournant des années 60/70. Avant le Verneuil, il y a donc les films cités par Kevin (plus Le Magnifique !!) qui montraient d'autres ambitions pour Belmondo qui se laissera ensuite aller à ses facilités dès 1975 (Le Corps de mon ennemi excepté).
Image
Avatar de l’utilisateur
Jerome
Producteur Exécutif
Messages : 7599
Inscription : 23 mai 03, 15:29
Localisation : Parti chercher des archives inédites
Contact :

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Jerome »

L'échec de Stavisky en 1974 et la "prise en main" de la carrière de Belmondo par René Château à cette époque là, va orienter la carrière de Belmondo vers des films plus "commerciaux"
"Sa place est dans un Blu-Ray"
Julien Léonard
Duke forever
Messages : 11824
Inscription : 29 nov. 03, 21:18
Localisation : Hollywood

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Julien Léonard »

Bon, je vais jeter un petit oeil. Et arranger ça dès que je peux dans ma chronique. :wink:

Cela dit, que l'on soit clair hein, je n'ai rien contre le terme "commercial", au contraire... je défends même ce cinéma populaire qui doit avant tout séduire le public, quand il est bien fait évidemment. C'est celui que je continue de vénérer d'une certaine manière. Mort d'un pourri est d'ailleurs un film populaire, en un sens. Il était conçu comme tel.

Et la raison pour laquelle je faisais un peu le jeu des comparaisons, comme je l'ai expliqué au-dessus, c'est surtout pour certaines raisons croisées autour de moi. Il est vrai que la cinéphilie est une expérience personnelle.

Bon après, Peur sur la ville... Euh comment dire ? Là on va être hors-sujet. Mais j'aurais bien des choses à en dire. :mrgreen: Surtout comparé aux polars italiens qu'il imite.
Image
Avatar de l’utilisateur
Jerome
Producteur Exécutif
Messages : 7599
Inscription : 23 mai 03, 15:29
Localisation : Parti chercher des archives inédites
Contact :

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Jerome »

Julien Léonard a écrit : Bon après, Peur sur la ville... Euh comment dire ? Là on va être hors-sujet. Mais j'aurais bien des choses à en dire. :mrgreen: Surtout comparé aux polars italiens qu'il imite.
j'espère un jour faire un doc sur ce film. J'ai plein d'interviews en stock : le monteur, le chef op, l'assistant réal, le cascadeur...
"Sa place est dans un Blu-Ray"
Julien Léonard
Duke forever
Messages : 11824
Inscription : 29 nov. 03, 21:18
Localisation : Hollywood

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Julien Léonard »

Jerome a écrit :
Julien Léonard a écrit : Bon après, Peur sur la ville... Euh comment dire ? Là on va être hors-sujet. Mais j'aurais bien des choses à en dire. :mrgreen: Surtout comparé aux polars italiens qu'il imite.
j'espère un jour faire un doc sur ce film. J'ai plein d'interviews en stock : le monteur, le chef op, l'assistant réal, le cascadeur...
Je n'imagine pas Studio Canal ne pas faire un blu-ray un jour... Et à ce moment-là, j'espère que nous pourrons une nouvelle fois apprécier ton savoir-faire en la matière !
Image
Avatar de l’utilisateur
Jerome
Producteur Exécutif
Messages : 7599
Inscription : 23 mai 03, 15:29
Localisation : Parti chercher des archives inédites
Contact :

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Jerome »

Julien Léonard a écrit :
Jerome a écrit : j'espère un jour faire un doc sur ce film. J'ai plein d'interviews en stock : le monteur, le chef op, l'assistant réal, le cascadeur...
Je n'imagine pas Studio Canal ne pas faire un blu-ray un jour... Et à ce moment-là, j'espère que nous pourrons une nouvelle fois apprécier ton savoir-faire en la matière !
je l'espère, mais ils ne sont pas du tout obligé de faire cela avec moi. J'ai juste profité de rencontres pour mettre en boite des choses. J'ai même trouvé des images inédites du tournage dans une banque d'images à l'étranger. Belmondo est suspendu dans le vide, et discute tranquillement avec Verneuil de l'autre côté de la fenêtre
1146402_10151820048802402_1351973716_o.jpg
1146402_10151820048802402_1351973716_o.jpg (70.1 Kio) Consulté 1497 fois
"Sa place est dans un Blu-Ray"
Avatar de l’utilisateur
Kevin95
Footix Ier
Messages : 18363
Inscription : 24 oct. 04, 16:51
Localisation : Devine !

Re: Georges Lautner (1926-2013)

Message par Kevin95 »

Julien Léonard a écrit :Enfin, je ne sais pas si je m'explique bien mon cher kevin. :) :mrgreen:
Mais parfaitement bien mon cher Julien. :wink:

Tes arguments en faveur de notre Samouraï tiennent plus que la route (et je les partage pour l'essentiel) tout comme tes réserves envers le cinéma dit de Belmondo. Que Delon (l'homme) soit devenu au fil des ans un personnage médiatique assez imbuvable c'est une chose mais que l'on dénigre une filmographie franchement exceptionnelle là c'est comme tu le dis terriblement injuste. Après les gouts sont dans la nature et que tu preferes de loin Delon (jooooli) à Bebel cela te regarde et ta démonstration tient (je le répète) le coup. Seulement je ne peux m’empêcher de faire la moue lorsque dans ce même élan de défense tu dénigres très largement la figure de Belmondo. Même lorsque tu écris "beauf sympatrique" je reste sceptique car bien que populaire et très titi parisien, Belmondo n'a jamais symbolisé (ou bien malgré lui) la figure du franchouille ras la casquette bien au contraire.
Le sujet du topic ne lui étant pas consacré je vais éviter de me lancer dans une thèse autours de la persona Belmondienne mais que ce soit lorsqu'il joue un flic, un cascadeur, un voleur ou que sais-je, l'acteur n'est jamais affilié à la masse mais à l'inverse, cultive sa singularité (comme Delon dans un autre genre). De son sens de la répartie à sa malice évidente en passant par ses aptitudes physiques, les personnages interprétés par Belmondo se démarque du tout venant, ne peuvent se fondre dans la masse et combattent autant que possible une forme de pensée basse, beauf et rance (comme le montre parfaitement un film comme Le Corps de mon ennemi). Comme le dit Charles Boyer dans Stavisky... ou le clochard de Le Scoumoune "c'est un grand seigneur" et c'est bien là où Delon et Belmondo se rejoignent et en même temps les distinguent d'acteurs tutélaires comme Gabin ou Ventura qui eux pouvaient jouer des gens du peuple simples, communs et bien dans leurs pompes (un prof, un taxi ou un vendeur de journaux interprétés par Delon ou Belmondo va tout de suite être en dehors des clous).

Il n'y a qu'à voir Le Magnifique (qui au-dela d'être un film génial est aussi un formidable portrait d'acteur) pour comprendre les deux visages du masque Belmondo avec d'un coté ce solitaire un poil looser et de l'autre le héro flamboyant façon James Bond donc dans aucun des cas un français moyen (et il en va de même pour quasiment toute sa filmographie). C'est l'amalgame entre populaire et beauf qui me gène pour le coup comme si le fait que Belmondo soit pris comme modèle par une vaste part des spectateurs français fasse de lui le représentant et le garant d'une pensée crasse partagée par cette majorité.

Si je m'efforce à défendre Bebel, c'est que son cinéma et plus précisément sa présence à marquer ma tendre enfance. Je ne joue pas la carte de la madeleine (qui empêche toute discussion) mais que c'est justement là où les personnalités des deux se scindent : Belmondo est une affaire de jeunesse (la gouaille, le panache, l'envie de vivre, l’œil qui pétille) tandis que Delon est une affaire d'adolescence (spleen, fatalisme, mélancolie, gout de la solitude). Ce n'est pas une question d'âge du spectateur mais de ressentit face à leurs prestations et ce que ce soit dans un film dramatique ou plus léger. Belmondo même dans un film grisâtre comme Le Professionnel garde cette tête haute qui fit beaucoup dans le succès du film tandis que Delon dans mettons Mélodie en sous-sol, traine avec lui un destin brisé et un fatalisme. Comparer les deux peut être instructif comme il peut avoir une certain limite.

Après Belmondo (comme Delon) a pris moins de risques, à jouer largement avec son savoir faire et c'est enfermé petit à petit dans une routine qui lui a été fatale. On peut le regretter sans pour autant jeter en pâture les films (formidables) qui l'a fait au préalable. Pour ce qui est de choisir une date de bascule le problème reste le même. Si l’échec du film de Resnais fit beaucoup dans la "reconversion" de l'acteur, je trouve injuste que Le Casse ou Peur sur la ville soit trop vite affiliés aux films plus pépères tournés par ledit acteur à la fin des années 70. Même destinés à un large public, les films de Verneuil ont un certain niveau d'exigence (au niveau scénario, visuel, rythmique) et n'ont pas (toutes) les caractéristiques des films futurs de la Belmondosploitation (cf. la place indéniablement forte qu'occupent les personnages secondaires dans les deux films comme Hossein, Sharif, Calfan ou Salvatori dans Le Casse ou Denner et surtout le personnage de Minos dans Peur sur la ville). Que l'on aime ou non, on sent que Verneuil veut scisler une grand spectacle qui se tienne, à l'américaine (voir les références à Bullitt et Dirty Harry) et non spécialement pour conforter une star.

A l'époque, la communication de René Chateau et le film en lui-même sont deux choses différentes (là où à partir de Flic ou Voyou les deux vont se ressembler par toujours au bénéfice du film).

Bref du bla bla inutile puisqu'au fond j'aime autant le cinéma de Belmondo que de Delon. Sinon ça va vous ? Je vous sers quoi ?
Dernière modification par Kevin95 le 15 mars 15, 10:51, modifié 2 fois.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Répondre