Notez les films - Juin 2008
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Re: Notez les films - Juin 2008
Sunshine de Danny Boyle (2006) DVD zone 2
Dès les premières images, on pense tout de suite aux films de science-fiction comme Solaris ou 2001 l'odyssée de l'espace. Là s'arrête la comparaison car si le film propose de bien belles séquences dans l'espace; le message qu'a voulu faire passer le metteur en scène se révèle au final bien ennuyeux.
Dans la même veine, je préfère son 28 Jours plus tard bien mieux maîtrisé dans l'adaptation de son sujet
Dès les premières images, on pense tout de suite aux films de science-fiction comme Solaris ou 2001 l'odyssée de l'espace. Là s'arrête la comparaison car si le film propose de bien belles séquences dans l'espace; le message qu'a voulu faire passer le metteur en scène se révèle au final bien ennuyeux.
Dans la même veine, je préfère son 28 Jours plus tard bien mieux maîtrisé dans l'adaptation de son sujet
- Mµ
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Re: Notez les films - Juin 2008
Fragile - Jaume Balaguero
Décidemment, ils sont forts ces espagnols.
Après Alejandro Amenabar, Alex de La Iglesia et Nacho Cerda (ce dernier étant un véritable imposteur) je découvre donc Jaume Balaguero. Je ne sais pas ce que valent la secte dans nom et le récent [REC], mais s'ils me faisaient déjà tous deux de l'oeil, je suis maintenant convaincu qu'il me faudra absolument les voir.
A défaut d'être vraiment original, voilà un film de j'tons efficace, bien filmé, sans esbrouffe ni effets à la mode, mais très cruel par moment (je pense d'ailleurs que jamais un américain aurait osé traiter le sujet de la sorte).
Fragile a quand même réussi à m'arracher les larmes, en particulier grâce à un casting d'enfants assez extraordinaire et une montée en puissance de l'émotion dans la dernière demi-heure.
Une belle réussite.
Décidemment, ils sont forts ces espagnols.
Après Alejandro Amenabar, Alex de La Iglesia et Nacho Cerda (ce dernier étant un véritable imposteur) je découvre donc Jaume Balaguero. Je ne sais pas ce que valent la secte dans nom et le récent [REC], mais s'ils me faisaient déjà tous deux de l'oeil, je suis maintenant convaincu qu'il me faudra absolument les voir.
A défaut d'être vraiment original, voilà un film de j'tons efficace, bien filmé, sans esbrouffe ni effets à la mode, mais très cruel par moment (je pense d'ailleurs que jamais un américain aurait osé traiter le sujet de la sorte).
Fragile a quand même réussi à m'arracher les larmes, en particulier grâce à un casting d'enfants assez extraordinaire et une montée en puissance de l'émotion dans la dernière demi-heure.
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Re: Notez les films - Juin 2008
Pourquoi donc ?Mµ a écrit :Après Alejandro Amenabar, Alex de La Iglesia et Nacho Cerda (ce dernier étant un véritable imposteur)
Bizarrement, j'accolerais volontiers ce mot à Balaguero, plutôt qu'à Nacho Cerda (dont le Abandoned, bien que bancal, reste bien moins superficiel et prétentieux que les films de Balaguero).
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Re: Notez les films - Juin 2008
faudrait que tu voies les courts-métrages de ce dernier, ça pourrait te surprendre.Mµ a écrit :Après Alejandro Amenabar, Alex de La Iglesia et Nacho Cerda (ce dernier étant un véritable imposteur)
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Re: Notez les films - Juin 2008
Ratatouille a écrit :Pourquoi donc ?Mµ a écrit :Après Alejandro Amenabar, Alex de La Iglesia et Nacho Cerda (ce dernier étant un véritable imposteur)
Bizarrement, j'accolerais volontiers ce mot à Balaguero, plutôt qu'à Nacho Cerda (dont le Abandoned, bien que bancal, reste bien moins superficiel et prétentieux que les films de Balaguero).
Oui, mais là non...Boubakar a écrit :que tu voies les courts-métrages de ce dernier, ça pourrait te surprendre.
Pour mémoire :
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... e#p1684156
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Re: Notez les films - Juin 2008
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Re: Notez les films - Juin 2008
A propos, puisque tu ne le cites pas, est-ce que tu as vu Darkness, également de Balaguero ? (je dis ça car je vais le découvrir bientôt)Mµ a écrit :...je découvre donc Jaume Balaguero. Je ne sais pas ce que valent la secte dans nom et le récent [REC]...
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Re: Notez les films - Juin 2008
Le Syndicat du Crime 3 de Tsui Hark
Première fois que je vois ce 3e volet bonne claque, malgré les défauts pratiquement mon préféré des 3 (ou au moins à égalité avec le 1er). Si on fait abstraction du côté douteux de la gestation du film et du comportement contestable de Tsui Hark (peut être même faut il ne pas le considérer comme un Syndicat du Crime) un sacré mélodrame guerrier. Hormis une reprise en forcément moins flamboyant des légendaires gunfight dantesque et des ralentis de John Woo (encore que c'est tout à fait efficace et honorable si on compare avec les innombrables futurs pompages hollywoodiens), Tsui Hark fait sienne la saga sur des terrains où il est en tout point supérieurs à John Woo. Ainsi avec le mystérieux et tragique personnage de Anita Mui, on a un personnage féminin fort qui volerait presque la vedette à Chow Yun Fat si celui ci ne livrait pas une prestation tout aussi intense. De même l'histoire d'amour entre les deux s'avère des plus touchante sans tomber dans la mièvrerie (j'adore "The Killer" mais on est en plein dedans malgré tout), très habilement amené avec ces deux triangles amoureux, avec Tony Leung tout d'abord puis bien plus intéressant avec le personnage de Ho (fabuleux face à face final). Tsui Hark met beaucoup de lui même dans le contexte politique et social du film notamment avec le personnage du père attaché à Saigon et refusant de partir malgré le chaos ambiant, sa vision des militaires en place corrompus et prêt à tout ou encore sa vision idéalisée des quelques moments heureux du trio de héros au Vietnam. On retrouve sa veine romanesque dans l'histoire impossible entre Chow Yun Fat et Anita Mui (prestation magnifique comme la scène où elle se confie sur sa prison dorée à Mark), ses moments d'incompréhension (le baiser raté lors des 1eres retrouvailles Mark qui laisse sa place à Man) et d'autres bouleversant (Mark qui se retourne contre Kit, le sauvetage deséspéré et le déchirant adieux final, très belle photo à ce moment là d'ailleurs). De même, si on ne retrouve pas le côté exalté d'un John Woo, la relation fraternelle Man/Mark est des plus sincère et touchante également. Hormis les fameux gunfight et ton moins nerveux que chez John Woo, Tsui Hark parvient néanmoins à pondre de sacré scènes d'actions, en particulier l'affrontement final face à Bong en tank, où la première transaction du film qui tourne mal, avec le plaisir de voir se former sous nos yeux le personnage de Mark que l'on connait. Comme le souligne le texte dans le livret du dvd, ça anticipe pas mal la méthode qui sera adopté dans "Casino Royal", c'est parfois un peu artificiel mais ça a parfaitement fonctionné pour moi. Un retour en fanfare de Tsui Hark qui revenait là à la réalisation après des années consacré à la production. Le score synthé loin du côté cheapos que peuvent avoir la plupart musique HK, amplifie énormément le côté flamboyant du spectacle notamment toute la dernière partie du film. 6/6
Première fois que je vois ce 3e volet bonne claque, malgré les défauts pratiquement mon préféré des 3 (ou au moins à égalité avec le 1er). Si on fait abstraction du côté douteux de la gestation du film et du comportement contestable de Tsui Hark (peut être même faut il ne pas le considérer comme un Syndicat du Crime) un sacré mélodrame guerrier. Hormis une reprise en forcément moins flamboyant des légendaires gunfight dantesque et des ralentis de John Woo (encore que c'est tout à fait efficace et honorable si on compare avec les innombrables futurs pompages hollywoodiens), Tsui Hark fait sienne la saga sur des terrains où il est en tout point supérieurs à John Woo. Ainsi avec le mystérieux et tragique personnage de Anita Mui, on a un personnage féminin fort qui volerait presque la vedette à Chow Yun Fat si celui ci ne livrait pas une prestation tout aussi intense. De même l'histoire d'amour entre les deux s'avère des plus touchante sans tomber dans la mièvrerie (j'adore "The Killer" mais on est en plein dedans malgré tout), très habilement amené avec ces deux triangles amoureux, avec Tony Leung tout d'abord puis bien plus intéressant avec le personnage de Ho (fabuleux face à face final). Tsui Hark met beaucoup de lui même dans le contexte politique et social du film notamment avec le personnage du père attaché à Saigon et refusant de partir malgré le chaos ambiant, sa vision des militaires en place corrompus et prêt à tout ou encore sa vision idéalisée des quelques moments heureux du trio de héros au Vietnam. On retrouve sa veine romanesque dans l'histoire impossible entre Chow Yun Fat et Anita Mui (prestation magnifique comme la scène où elle se confie sur sa prison dorée à Mark), ses moments d'incompréhension (le baiser raté lors des 1eres retrouvailles Mark qui laisse sa place à Man) et d'autres bouleversant (Mark qui se retourne contre Kit, le sauvetage deséspéré et le déchirant adieux final, très belle photo à ce moment là d'ailleurs). De même, si on ne retrouve pas le côté exalté d'un John Woo, la relation fraternelle Man/Mark est des plus sincère et touchante également. Hormis les fameux gunfight et ton moins nerveux que chez John Woo, Tsui Hark parvient néanmoins à pondre de sacré scènes d'actions, en particulier l'affrontement final face à Bong en tank, où la première transaction du film qui tourne mal, avec le plaisir de voir se former sous nos yeux le personnage de Mark que l'on connait. Comme le souligne le texte dans le livret du dvd, ça anticipe pas mal la méthode qui sera adopté dans "Casino Royal", c'est parfois un peu artificiel mais ça a parfaitement fonctionné pour moi. Un retour en fanfare de Tsui Hark qui revenait là à la réalisation après des années consacré à la production. Le score synthé loin du côté cheapos que peuvent avoir la plupart musique HK, amplifie énormément le côté flamboyant du spectacle notamment toute la dernière partie du film. 6/6
Dernière modification par Profondo Rosso le 16 juin 08, 02:48, modifié 1 fois.
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Re: Notez les films - Juin 2008
Il n'empêche que les courts-métrages de Cerda (en particulier Aftermath et Genesis) ont une approche du fantastique, de l'horreur qui est bien loin de la facilité et d'effets à 2 sesterces.Mµ a écrit :Oui, mais là non...
Ce qui, pour ma part, est loin d'être le cas chez Balaguero...
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Re: Notez les films - Juin 2008
Mµ a écrit :...je découvre donc Jaume Balaguero. Je ne sais pas ce que valent la secte dans nom et le récent [REC]...
Boubakar a écrit :A propos, puisque tu ne le cites pas, est-ce que tu as vu Darkness, également de Balaguero ? (je dis ça car je vais le découvrir bientôt)
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Re: Notez les films - Juin 2008
Il ne citait pas ce film-là, j'ai quand même le droit de poser la question ?Cathwoman a écrit :
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Re: Notez les films - Juin 2008
Bon.
Il n'a pas vu Darkness.
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Re: Notez les films - Juin 2008
Les fils de l'homme.
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Re: Notez les films - Juin 2008
Le premier est bien.tewoz a écrit :Les fils de l'homme.
Claque dans la gueule.
Par contre, je ne connais pas le deuxième ?
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Re: Notez les films - Juin 2008
Sex and The City
La provocation et le fun de la série s'est en grande partie envolée avec le passage au ciné (à quelques exceptions près et même si ça reste plus osé que le tout venant hollywoodien) et la concision aussi (2h20 pour raconter ça j'en pouvais plus) avec l'impression d'ingurgiter 4 épisodes light (il font bien que chacunes des héroïnes aient sa sous intrigue pour le film) et même je n'ai rien contre le placement de produit là l'overdose n'est pas loin tout de même. On perd beaucoup à avoir fait de Samantha une femme au foyer rangée. 2/6
Chasseur Blanc Coeur Noir de Clint Eastwood
Evocation romancée du tournage mouvementé de "African Queen". Les aléas du tournage en lui même sont laissé en arrière plan pour se focaliser sur l'obsession pour la chasse qui naît dans l'esprit de Eastwoo/Huston plus intéressé par les éléphant que par son film. Un excellent Eastwood qui livre une de ses meilleurs performance avec ce personnage égocentrique et haut en couleur, une interprétation vraiment fascinante qui rattrape les petites longueurs et les paysages d'Afrique en particulier la savane lors des safaris est magnifiquement filmée. 4,5/6
La provocation et le fun de la série s'est en grande partie envolée avec le passage au ciné (à quelques exceptions près et même si ça reste plus osé que le tout venant hollywoodien) et la concision aussi (2h20 pour raconter ça j'en pouvais plus) avec l'impression d'ingurgiter 4 épisodes light (il font bien que chacunes des héroïnes aient sa sous intrigue pour le film) et même je n'ai rien contre le placement de produit là l'overdose n'est pas loin tout de même. On perd beaucoup à avoir fait de Samantha une femme au foyer rangée. 2/6
Chasseur Blanc Coeur Noir de Clint Eastwood
Evocation romancée du tournage mouvementé de "African Queen". Les aléas du tournage en lui même sont laissé en arrière plan pour se focaliser sur l'obsession pour la chasse qui naît dans l'esprit de Eastwoo/Huston plus intéressé par les éléphant que par son film. Un excellent Eastwood qui livre une de ses meilleurs performance avec ce personnage égocentrique et haut en couleur, une interprétation vraiment fascinante qui rattrape les petites longueurs et les paysages d'Afrique en particulier la savane lors des safaris est magnifiquement filmée. 4,5/6
Dernière modification par Profondo Rosso le 17 juin 08, 00:25, modifié 1 fois.