Sans doute. C'est ce qui me dérange le plus.ça vient aussi du jeu de Tom Ewell un peu daté
Billy Wilder (1906-2002)
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Etonnant, ça ne m'a jamais dérangé... Ce film me fait prodigieusement rire. Le film est ancré dans son époque, sans doute, mais la situation qu'il évoque me semble encore très actuelle.Alfred Kralik a écrit :Sans doute. C'est ce qui me dérange le plus.ça vient aussi du jeu de Tom Ewell un peu daté
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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The Spirit of St. Louis (1957)
Et un autre Billy Wilder pour moi. J'adore vraiment ce réalisateur et aussi l'acteur James Stewart. Ce film sur l'histoire du premier vol New-York - Paris réussi par Charles Lindbergh est vraiment tres réussi. J'ai vraiment beaucoup aimé.
Note : 8.5 / 10
Excellent dvd Warner.... comme d'habitude.
Et un autre Billy Wilder pour moi. J'adore vraiment ce réalisateur et aussi l'acteur James Stewart. Ce film sur l'histoire du premier vol New-York - Paris réussi par Charles Lindbergh est vraiment tres réussi. J'ai vraiment beaucoup aimé.
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Sunset Blvd. de Billy Wilder
Un cadavre, une piscine, le narrateur. Racontant l'histoire d'un jeune scénariste aussi fauché qu'arriviste, petit à petit séquestré (de manière plus ou moins passive) par une star du muet narcissique et mégalomaniaque, qui s'enlaidit à force de vouloir rajeunir, Sunset Blvd. est un conte cruel sur l'état du cinéma. Un film triste et cynique, qui se termine sur une ironie particulièrement sadique, ne soulignant que la solitude de ses personnages.
Buster Keaton y apparaît en vieillerie dépressive dans une scène particulièrement sinistre, Erich von Stroheim est contraint de regarder un film qu'il n'a jamais pu achever, Cecil B. Demille, dans son propre rôle, y apparaît en représentant suprême d'un cinéma de studio qui pense d'une manière tout à fait simple: rentabilité.
Au milieu de toute cette noirceur, Wilder n'oublie jamais une certaine poésie, parfois macabre (l'enterrement du chimpanzé), de son film émane une sensualité troublante, mêlée à un grotesque à la limite de l'effrayant. On est face à un véritable film gothique avec bâtisse hantée, et créatures vampiriques, le cloisonnement de la résidence étant sur-ligné à chaque instants (grillage, jardin délabré), le tout réhaussé par un éclairage expressioniste voguant parfois aux limites du surréalisme.
Du jeu parfait de tout les acteurs, à la fabuleuse musique de Franz Waxman en passant par les décors et la mise en scène, un pur chef-d'oeuvre triste et douloureux, d'un pessimisme déroutant. Ses personnages auraient de quoi dégoûter, mais jusqu'au bout on ne peut s'empêcher de les aimer. Et le dernier plan, montrant Gloria Swanson fondant sur une caméra, réalisant enfin son "come-back" tant attendu, est teinté d'une tristesse particulière, la caméra, par un léger mouvement de recul, s'éloignant de cette femme absurde et posant une question terriblement simple: Et si au fond elle n'est pas simplement seule au monde?
Difficile de dire quelle émotion prédomine dans cet "objet filmique" d'une extrême (et volontaire) étrangeté, mais à cette question, la réponse est assurément oui.
Un cadavre, une piscine, le narrateur. Racontant l'histoire d'un jeune scénariste aussi fauché qu'arriviste, petit à petit séquestré (de manière plus ou moins passive) par une star du muet narcissique et mégalomaniaque, qui s'enlaidit à force de vouloir rajeunir, Sunset Blvd. est un conte cruel sur l'état du cinéma. Un film triste et cynique, qui se termine sur une ironie particulièrement sadique, ne soulignant que la solitude de ses personnages.
Buster Keaton y apparaît en vieillerie dépressive dans une scène particulièrement sinistre, Erich von Stroheim est contraint de regarder un film qu'il n'a jamais pu achever, Cecil B. Demille, dans son propre rôle, y apparaît en représentant suprême d'un cinéma de studio qui pense d'une manière tout à fait simple: rentabilité.
Au milieu de toute cette noirceur, Wilder n'oublie jamais une certaine poésie, parfois macabre (l'enterrement du chimpanzé), de son film émane une sensualité troublante, mêlée à un grotesque à la limite de l'effrayant. On est face à un véritable film gothique avec bâtisse hantée, et créatures vampiriques, le cloisonnement de la résidence étant sur-ligné à chaque instants (grillage, jardin délabré), le tout réhaussé par un éclairage expressioniste voguant parfois aux limites du surréalisme.
Du jeu parfait de tout les acteurs, à la fabuleuse musique de Franz Waxman en passant par les décors et la mise en scène, un pur chef-d'oeuvre triste et douloureux, d'un pessimisme déroutant. Ses personnages auraient de quoi dégoûter, mais jusqu'au bout on ne peut s'empêcher de les aimer. Et le dernier plan, montrant Gloria Swanson fondant sur une caméra, réalisant enfin son "come-back" tant attendu, est teinté d'une tristesse particulière, la caméra, par un léger mouvement de recul, s'éloignant de cette femme absurde et posant une question terriblement simple: Et si au fond elle n'est pas simplement seule au monde?
Difficile de dire quelle émotion prédomine dans cet "objet filmique" d'une extrême (et volontaire) étrangeté, mais à cette question, la réponse est assurément oui.
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Et bien, je ne m'attendais à pas grand chose de ce biopic de la part de Wilder, à cent lieues de ce qu'il fait habituellement ; il nous livre pourtant encore une belle réussite sans même avoir recours à une quelconque histoire d'amour. Superbe utilisation du scope, des paysages naturels et un scénario qui nous tient en haleine avec pas grand chose. James Stewart très bon dans le rôle de Lindbergh. Le DVD est de très bonne qualité.
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Avanti de Billy Wilder
Jack Lemmon incarne un chef d'entrprise arrogant et speedé qui se doit se rendre en urgence en Italie où il rapatrier le corps de son père décédé en vacance. Sur place il va rencontrer la très complexée Miss Piggot la fille de la maitresse de son père venu pour les meme raison que lui. En voulant rendre hommage au défunt les deux vont vivre une romance passionnée.
Un très beau moment hors du temps dans un Italie ensoleillée et idéalisée qui donne un des Wilder les plus touchant que j'ai pu voir. Les Italiens sont gentiment tournés en dérision avec des gags géniaux (la pause déjeuner de midi à 16h) et Lemmon donne une de ses meilleures prestation en type irascible et autoritaire qui va s'ouvrir au sentiment. Juliet Harris est une vraie revélation (je ne connaissais pas du tout cette actrice), elle très attachante en femme doutant de sa beauté et obsédée par son poids. Le charme du film tiens en grande partie sur elle. Wilder en profite au passage pour filmer une des plus belle scene de sa filmographies, le bain de soleil des deux amants au petit matin sur un rocher.
Plus ça va plus je me dis que les films de fin de carriere de Wilder bien que moins connu que les classiques des 40's et 50's n'ont décidément rien a leur envier. 5,5/6
Pour ceux qui l'ont vu vous ne trouvez pas que le film français Quatres Etoiles est tres proche au niveau de l'ambiance de Avanti ?
Jack Lemmon incarne un chef d'entrprise arrogant et speedé qui se doit se rendre en urgence en Italie où il rapatrier le corps de son père décédé en vacance. Sur place il va rencontrer la très complexée Miss Piggot la fille de la maitresse de son père venu pour les meme raison que lui. En voulant rendre hommage au défunt les deux vont vivre une romance passionnée.
Un très beau moment hors du temps dans un Italie ensoleillée et idéalisée qui donne un des Wilder les plus touchant que j'ai pu voir. Les Italiens sont gentiment tournés en dérision avec des gags géniaux (la pause déjeuner de midi à 16h) et Lemmon donne une de ses meilleures prestation en type irascible et autoritaire qui va s'ouvrir au sentiment. Juliet Harris est une vraie revélation (je ne connaissais pas du tout cette actrice), elle très attachante en femme doutant de sa beauté et obsédée par son poids. Le charme du film tiens en grande partie sur elle. Wilder en profite au passage pour filmer une des plus belle scene de sa filmographies, le bain de soleil des deux amants au petit matin sur un rocher.
Plus ça va plus je me dis que les films de fin de carriere de Wilder bien que moins connu que les classiques des 40's et 50's n'ont décidément rien a leur envier. 5,5/6
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Juliet Mills en fait mais qui n'a rien à voir avec notre Juliette Mills nationaleProfondo Rosso a écrit :Avanti de Billy Wilder
Jack Lemmon incarne un chef d'entrprise arrogant et speedé qui se doit se rendre en urgence en Italie où il rapatrier le corps de son père décédé en vacance. Sur place il va rencontrer la très complexée Miss Piggot la fille de la maitresse de son père venu pour les meme raison que lui. En voulant rendre hommage au défunt les deux vont vivre une romance passionnée.
Un très beau moment hors du temps dans un Italie ensoleillée et idéalisée qui donne un des Wilder les plus touchant que j'ai pu voir. Les Italiens sont gentiment tournés en dérision avec des gags géniaux (la pause déjeuner de midi à 16h) et Lemmon donne une de ses meilleures prestation en type irascible et autoritaire qui va s'ouvrir au sentiment. Juliet Harris est une vraie revélation (je ne connaissais pas du tout cette actrice), elle très attachante en femme doutant de sa beauté et obsédée par son poids. Le charme du film tiens en grande partie sur elle. Wilder en profite au passage pour filmer une des plus belle scene de sa filmographies, le bain de soleil des deux amants au petit matin sur un rocher.
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J'ai revu "Avanti" hier. Je suis d'accord avec tout ce que tu as écrit.Profondo Rosso a écrit :Avanti de Billy Wilder
Jack Lemmon incarne un chef d'entrprise arrogant et speedé qui se doit se rendre en urgence en Italie où il rapatrier le corps de son père décédé en vacance. Sur place il va rencontrer la très complexée Miss Piggot la fille de la maitresse de son père venu pour les meme raison que lui. En voulant rendre hommage au défunt les deux vont vivre une romance passionnée.
Un très beau moment hors du temps dans un Italie ensoleillée et idéalisée qui donne un des Wilder les plus touchant que j'ai pu voir. Les Italiens sont gentiment tournés en dérision avec des gags géniaux (la pause déjeuner de midi à 16h) et Lemmon donne une de ses meilleures prestation en type irascible et autoritaire qui va s'ouvrir au sentiment. Juliet Harris est une vraie revélation (je ne connaissais pas du tout cette actrice), elle très attachante en femme doutant de sa beauté et obsédée par son poids. Le charme du film tiens en grande partie sur elle. Wilder en profite au passage pour filmer une des plus belle scene de sa filmographies, le bain de soleil des deux amants au petit matin sur un rocher.
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Pour ceux qui l'ont vu vous ne trouvez pas que le film français Quatres Etoiles est tres proche au niveau de l'ambiance de Avanti ?
L'ambiance du film est merveilleuse. Quand je vois ce film, j'ai envie de partir en vacances en Italie.
Le film dure 2h15 environ, c'est très long pour un film dit "comique" mais les scènes s'enchaînent merveilleusement.
Les clichés sur les Italiens pourraient agacer mais non, c'est Wilder est la magie opère.
Comme tu l'as dit le charme de Juliet Mills (et non Harris) opère. Mais a -t-elle fait d'autres grands films?. On en arrive à une clé du film: d'une part l'idée de faire revivre aux deux personnages principaux ce que leurs parents faisaient auparavant.
D'autre part, les deux personnages changent: Juliet Mills devient de plus en plus séduisante et Lemmon "vit" enfin, laisse tomber sa vie de businessman américain et découvre les plaisirs simples.
Peut -être le film de Wilder que je préfère; en tout cas dans mon Top 100.
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- Euphémiste
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J'ai beaucoup aimé moi aussi.
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Je te rejoins entièrement là-dessus. Je ne suis pas du tout fan des comédies de Wilder des années 60, complètement surestimées à mon avis, et là, au début des années 70, il se lâche et ose la vraie tendresse à l'écran, avec Avanti et La vie privée de Sherlock Holmes. Avanti est peut-être même le film le plus touchant de sa carrière, Wilder ayant mis en sourdine son côté parfois ricanant. Juliet Mills y est bouleversante.Profondo Rosso a écrit :Plus ça va plus je me dis que les films de fin de carriere de Wilder bien que moins connu que les classiques des 40's et 50's n'ont décidément rien a leur envier. 5,5/6
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Ca dépend des points de vu, parce que moi j'ai aussi adoré ce film.
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