Dvdclassik : cinéma et DVD

Je considère Mad Max 2 comme le chef-d'oeuvre du film post-apocalyptique, archétypal, virtuose, radical.

Son minimalisme rejoint une volonté de camper des personnages d'incarnation afin de représenter toutes les compositions d'un mythe primaire.

On y perçoit toutes les thématiques du cinéma de George Miller, codes du conte littéraire, réflexion sur la survie, recherche d'une utopie humaniste, l'enfance comme vecteur d'espoir, bestiaires ne faisant qu'un avec les situations.

Watkinssien a écrit :Je considère Mad Max 2 comme le chef-d'oeuvre du film post-apocalyptique, archétypal, virtuose, radical.

En même temps Mad Max 2 est au film post apo ce que Conan est à l'Heroic Fantasy : l'une des rares (la seule ?) véritable réussites du genre.

Nimrod a écrit :

Watkinssien a écrit :Je considère Mad Max 2 comme le chef-d'oeuvre du film post-apocalyptique, archétypal, virtuose, radical.

En même temps Mad Max 2 est au film post apo ce que Conan est à l'Heroic Fantasy : l'une des rares (la seule ?) véritable réussites du genre.

Même si je considère qu'il y a des films d'heroic fantasy supérieurs à Conan le Barbare (que j'aime bien, hein), il est vrai que Mad Max 2 a inspiré beaucoup sans être égalé !

Watkinssien a écrit : il est vrai que Mad Max 2 a inspiré beaucoup sans être égalé !

Vous tapez dans les grandes références nanardesques là

Moins honteux même si trop bordélique pour être réussi, il y a eu récemment

qui est sans doute le rejeton le plus direct de cet excellentissime Road Warrior.

Pour l'avoir revu récemment, et par rapport à ta remarque, bronco boulet, sur la poursuite finale, ai été à nouveau soufflé par sa sécheresse, sa violence et son montage. Un maitre étalon du genre à mon avis.

Brody a écrit :Vous tapez dans les grandes références nanardesques là

Dans le genre post-apocalyptique, je citerai pour ma part New York 1997 de John Carpenter, sorti la même année que Mad Max 2 et que je préfère très largement à ce dernier. Je m'attends déjà à vos protestations quant à l'appartenance au genre de NY 97, mais si Carpenter inscrit son film dans l'anticipation, dès lors que Plissken est balancé dans les ruines délabrées de New York, nous sommes dans la plus pure imagerie post-apocalyptique : survie dans un milieu hostile infesté de bandes dangereuses (dont le look, dans mes souvenirs, n'a rien à envier aux méchants SM-punk de George Miller), petite horde de résistants, héros taciturne et assez égoïste, cadre totalement décivilisé, etc.

J'aime bien le Carpenter, mais je préfère largement le film de George Miller.

L'ambiance dévastée d'une Australie revenue aux décors désertiques me parlent mieux qu'une ville vouée à l'anarchie.

Pas de gouvernement crapuleux dans Mad Max 2, mais des hommes qui s'organisent en bande, attirés par l'essence pour pouvoir s'échapper aux horizons hostiles et secs. C'est ce minimalisme, cette ténuité qui ouvrent plus d'interprétations et de réflexions.

De plus, je trouve la mise en scène de Miller supérieure à celle de Carpenter dans son New York 1997, plus virtuose, plus dynamique, plus centrée sur l'incarnation et l'allégorie.

Demi-Lune a écrit :

Brody a écrit :Vous tapez dans les grandes références nanardesques là

Dans le genre post-apocalyptique, je citerai pour ma part New York 1997

Qui a aussi engendré son lot de plagiats nanaresques :

Demi-Lune a écrit :

Brody a écrit :Vous tapez dans les grandes références nanardesques là

Dans le genre post-apocalyptique, je citerai pour ma part New York 1997 de John Carpenter, sorti la même année que Mad Max 2 et que je préfère très largement à ce dernier. Je m'attends déjà à vos protestations quant à l'appartenance au genre de NY 97, mais si Carpenter inscrit son film dans l'anticipation, dès lors que Plissken est balancé dans les ruines délabrées de New York, nous sommes dans la plus pure imagerie post-apocalyptique : survie dans un milieu hostile infesté de bandes dangereuses (dont le look, dans mes souvenirs, n'a rien à envier aux méchants SM-punk de George Miller), petite horde de résistants, héros taciturne et assez égoïste, cadre totalement décivilisé, etc.

Pas d'accord...
Le message initial d'un film post-apocalyptique, c'est avant tout : ils se sont tant fait la guerre qu'ils ont détruit le monde. Dans un monde revenu à la barbarie, on ne cherche qu'à durer quelques jours de plus, on vit de récup, de menus vols...

Celui de NY1997 est d'un tout autre ordre, il est politique, et vise la façon dont les criminels sont traités (ghettoisés jusqu'à faire de leur lieu de vie une prison). Par ailleurs, Plissken n'est pas là pour survivre, il n'erre pas sans but (la fin de tout implique généralement une absence de but, une errance pour survivre, ou, au plus, un but subjectivement fixé, comme un lieu à atteindre), et ses rencontres n'ont rien de hasardeux : il va là où se trouve ce qu'il cherche, sous l'impulsion du gouvernement des Etats-Unis.

Bref, pour moi, impossible de rapprocher thématiquement NY1997 et Mad Max. Seule, facialement, la violence et le coté futuriste des bandes armées se ressemblent un peu, auquel cas il faudrait rajouter au lot Night Warriors, qui n'a rien de SF, et quelques autres du même type.

Bon, bah moi aussi je m'y mets...

Spoiler (cliquez pour afficher)

Cela dit c'est quand même sympa.

Ah vous voulez jouer à ça? Très bien.
Bon, même si Mad Max est leur première source d'inspiration, certains piochent aussi allègrement dans New York 1997, Rambo, Star Wars ou Terminator. Le mélange de tout ça détonne grave...
Des versions musicales: Le Terminus en meilleur qualité : Mon grand souvenir reste tout de même ce Cherry 2000, avec Melanie Griffith, dans le rôle d'une des dernières femmes sur Terre (la majorité des autres étant des femmes-robots), guerrière évidemment. CinéFX me manque...

Major Tom ? Toute une enfance passée dans les limbes du bis.

Anorya a écrit :Major Tom ? Toute une enfance passée dans les limbes du bis.

Absolument pas, je regardais beaucoup de classiques, je matais beaucoup de grands films... tout comme j'ai usé la VHS de American Ninja.

Major Tom a écrit :

L'accroche de la mort