The Plague Dogs (Martin Rosen - 1982)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Tom Peeping
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The Plague Dogs (Martin Rosen - 1982)

Message par Tom Peeping »

The Plague Dogs ("Les Chiens de Peste", mais le film est-il déjà sorti en France ?) de Martin Rosen est un dessin animé britannique de 1982 dont je n'avais jamais entendu parler avant un article récent laudateur sur DVDTimes. Je viens de le voir (DVD Z2 UK) et je dois dire que c'est une de mes plus grandes découvertes de ces derniers mois.

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Un fox terrier et un labrador s'échappent d'un laboratoire d'expérimentations scientifiques sur les animaux isolé dans les Highlands. Traumatisés par les "hommes en blanc", ils cherchent à retrouver un maître qui saurait les aimer sans torture. Perdus dans les montagnes, ils rencontrent un renard qui accepte de les aider à retourner vers la civilisation. Seulement, une rumeur se répand dans les médias et la population que les deux chiens pourraient être porteurs de la peste. Une battue s'organise et les deux chiens vont vite se rendre compte que la vie en liberté peut être encore plus cruelle que celle qu'ils avaient dans les cages du laboratoire...

Noir et déséspéré - voire déprimant. Ce sont les premières impressions qu'on a quand on découvre le film. L'histoire de ces deux chiens et de leur accolyte le renard est racontée d'une façon très réaliste et crédible, loin des anthropomorphies et mignonneries disneyiennes. Le scénario, tiré d'un livre de Richard Adams, n'essaye pas du tout d'édulcorer les épreuves auxquelles sont soumises les animaux - que ce soit dans le labo ou dans la nature - ni leurs réactions à celles-ci. Comme chez Disney, les chiens pensent et parlent (John Hurt est la voix du fox terrier, un chien qui a été lobotomisé et qui souffre d'un terrible sentiment de culpabilité à cause d'un incident que le film évoque dans un flashback) mais ils restent des chiens, qui peuvent être dangereux et féroces quand ils sont poussés à bout. Au fur et à mesure de la progression du film, on se demande comment tout cela va finir, compte-tenu du manque quasi total d'humour et de second degré du scénario. Et cela finit mal, dans une scène ouverte très poétique qui laisse un peu désemparé. Le seul film d'animation que je connaisse auxquel on peut le comparer est Le Tombeau des Lucioles.

The Plague Dogs n'a évidemment pas trouvé son public quand il est sorti en 1982 : les enfants qui l'ont vu en salles ont été choqués par la noirceur de l'histoire (quand les parents ne les sortaient pas précipitamment de la salle avant la fin du film) et à cette époque, la grande majorité des adultes n'allait pas au cinéma voir des films d'animation. Résultat : le film a été coupé et ramené de 100' à 85' et est brièvement ressorti dans une version allégée (les scènes coupées sont des moments qui ralentissent l'action et une scène beaucoup trop dérangeante pour le jeune public). C'était trop tard, le film s'est planté au box-office et a été quasiment oublié. Sauf de ses admirateurs - dont je suis maintenant - qui lui ont taillé une réputation de film-culte, totalement méritée.

L'animation "à la main" de The Plague Dogs est très bonne, avec une splendide représentation réaliste des paysages des Highlands et une caméra étonnament mobile. Les animaux sont très bien animés aussi. Seuls les quelques humains qui apparaissent à l'écran - et on ne voit la plupart d'entre eux qu'à hauteur d'animal, soit le bassin et les jambes - sont parfois un peu raides. Mais quand on regarde le film, l'animation passe au second plan : c'est surtout l'histoire bouleversante des ces animaux perdus qui frappe le spectateur.

Bref, The Plague Dogs est un film d'animation très singulier, profondément original, qui mérite d'être beaucoup plus connu. L'animation britannique est loin d'être la plus productive. Combien de grands films d'animation anglais pourrait-on citer ? De la même équipe et réalisé quatre ans avant, il y a le fameux Watership Down, sur une bande de lapins qui fuient dans la campagne (les deux films forment d'ailleurs un diptyque passionnant).

Si vous en avez l'occasion, je vous conseille donc vivement de regarder The Plague Dogs, parce que c'est un film techniquement réussi, bourré d'audaces dans le scénario et auxquel il me semble impossible de rester insensible. Par contre, je ne suis pas certain qu'il soit judicieux de le voir avec vos bambins, nièces ou neveux. Vous pourriez avoir besoin de leur remonter le moral bien longtemps après le visionnage.

Le DVD Z2 UK présente les deux versions du film : la version originale est de bien moins bonne qualité que la version courte à cause d'un léger manque de netteté et d'une désagréable dominante bleue sur l'image. La version courte est excellente (image et son) et se suffit à elle-même : on ne perd pas grand chose par rapport à la version longue et c'est, dans l'état actuel des choses, celle qu'il est préférable de voir pour découvrir le film. Attention : pas des sous-titres (ni français, ni anglais). Une édition française en DVD me semble indispensable.
Dernière modification par Tom Peeping le 11 oct. 11, 22:01, modifié 1 fois.
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G.T.O
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Message par G.T.O »

J'en ai beaucoup entendu parler, apparemment c'est un film déchirant...
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Colqhoun
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Message par Colqhoun »

Et cet avis donne énormément envie de le découvrir.
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Tuesday
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Message par Tuesday »

Fascinants ces dessins animés "déprimants".
Tout comme une vague de films soit disant pour jeune public, des années 80, comme Tom et Lola, Gawin... ce genre de films qui marquent a vie.
(le reste ne serait que paraphrase ;) )
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ctiss
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Message par ctiss »

Un film que j'aimerais découvrir aussi. A noter que le livre de richard Adams a été traduit en français dans les années 80:

Type : texte imprimé, monographie
Auteur(s) : Adams, Richard (1920-....)
Titre(s) : Les Chiens de la peste [Texte imprimé] / Richard Adams ; traduit de l'anglais par Dominique Peters
Traduction de : The Plague dogs
Publication : Paris : P. Belfond, 1982
18-Saint-Amand-Montrond : impr. S.E.P.C.
Description matérielle : 467 p. : couv. ill. ; 24 cm
Tybalt
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Message par Tybalt »

Jamais entendu parler, ca a l'air carrément intéressant. Merci !
Tom Peeping
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Message par Tom Peeping »

Le DVD Z2 UK est dispo sur Play.com pour 7.99 £ FDP compris (soit 10.70 €). Ca vaut le coup et ça ne peut que faire du bien pour réviser son british.

http://www.play.com/DVD/DVD/4-/3471145/ ... oduct.html
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Abronsius
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Re: The Plague Dogs (Martin Rosen, 1982)

Message par Abronsius »

J'en remets une couche parce que le film le mérite amplement.

Le festival Lumière 2011 est terminé et c'est ce film qui m'a fait la plus forte impression.
Je l'avais repéré en lisant l'excellent blog de Tom Peeping, lorsque j'ai parcouru le programme du festival j'ai pris mon billet.
C'est Roger Avery qui a présenté le film, il voulait celui-ci et aucun autre. Avery raconte :
"Le film a été vendu comme un film Disney, le trailer avait cet esprit. J'ai vu ce film en 1982 à Los Angeles, E.T. sortait au même moment et le file d'attente pour le Spielberg n'avait aucune commune mesure avec celle du Rosen. Ce dernier a commencé comme agent, contrairement à la plupart d'entre eux lui ne voulait pas faire de l'argent, il aimait le cinéma européen et avait pour clients des gens comme Milos Forman. Devenu producteur les deux premiers livres dont il achète les droits sont ceux de Richard Adams, dont The Plague Dogs. Il monte le projet mais son réalisateur le lâche à mi-parcours, Rosen devient alors réalisateur et termine le film. Je l'ai appelé car je venais présenter le film, il m'a alors raconté une anecdote. Il présentait le film dans une salle. A l'issue de la projection les lumières s'allument et devant lui une femme se lève, se retourne et demande en hurlant qui est le responsable de cette horreur. Un ami de Rosen le désigne du doigt déclenchant une pluie de coups de parapluie de la spectatrice."
Quel est donc ce film ? Pourquoi Avery en parle avec tant d'émotion ?
Je confesse une certaine lacune en matière de cinéma d'animation mais l'on ne peut absolument pas négliger ce genre, pas après avoir vu Valse avec Bachir, Le tombeau des lucioles ou The Plague Dogs.
Le film commence par cette scène : un chien nage dans une cuve aux parois hautes, de telle sorte qu'il ne peut les franchir. il nage et finit par s'épuiser, il coule. Des hommes parlent et constatent qu'il tient bon, qu'il est rude. Ils le repêchent et le réanime. Le spectateur comprend alors que la scène se passe dans un laboratoire expérimental. Les animaux sont des cobayes.
C'est la fuite de deux chiens que nous suivrons à travers la campagne anglaise, aidés par un renard valeureux.
C'est une traque sans répit qui commence où les hommes sont tous dessinés sans que nous puissions voir leurs visages (à une exception ensanglantée près). Leur fuite est tragique et les bêtes paraissent ici plus sensibles que les hommes.
C'est un film qui reste dans les pensées, qui ne vous quitte pas et la chanson du début résonne étrangement lorsqu'il se termine.
"I don't feel no pain no more, I left this cruel world behind..."
Il faut souligner le travail remarquable des acteurs qui prêtent leurs voix aux personnages, John Hurt en particulier. Il y a un désespoir profond dans la tonalité employée, en même temps qu'une sérénité, une acceptation du sort misérable que les chiens subissent.
Je place ici un passage extrait d'un livre de Renaud Camus, Vie du chien Horla, paru en 2003. Le maître, Camus, a un chien, Horla, qui a disparu depuis peu : "Le maître, qui, les jours passant et les recherches restant vaines, perdait rapidement espoir de revoir son chien vivant, était donc partagé entre deux sortes d'images. Celles du Horla mort gisant au fond des bois, dans quelque repli de terrain bien protégé par la broussaille, là où l'aurait finalement terrassé, alors qu'il était seul, quelque crise encore plus forte que les autres (le chien avait des crises d'épilepsies violentes) - ces images-là n'étaient pas les pires. Bien plus redoutables encore étaient celles du Horla non moins seul, enfermé dans quelque laboratoire carrelé de blanc, traqué par l'horreur, et mettant tout ce qui lui restait de raison dans l'espoir fou de voir la porte s'ouvrir et son maître surgir, venu le délivrer, le prendre dans ses bras, le caresser, lui demander pardon, l'aimer encore, le ramener à la maison."

Edit : j'ai écrit un commentaire personnel dans la citation camusienne, je rétablis en gras cette partie.
Dernière modification par Abronsius le 11 oct. 11, 22:13, modifié 1 fois.
Abronsius
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Re: The Plague Dogs (Martin Rosen, 1982)

Message par Abronsius »

Et je viens de commander sur amazon uk Watership Down du même Rosen.
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Jack Carter
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Re: The Plague Dogs (Martin Rosen, 1982)

Message par Jack Carter »

Abronsius a écrit :J'en remets une couche parce que le film le mérite amplement.

Le festival Lumière 2011 est terminé et c'est ce film qui m'a fait la plus forte impression.
Je l'avais repéré en lisant l'excellent blog de Tom Peeping, lorsque j'ai parcouru le programme du festival j'ai pris mon billet.
C'est Roger Avery qui a présenté le film, il voulait celui-ci et aucun autre. Avery raconte :
"Le film a été vendu comme un film Disney, le trailer avait cet esprit. J'ai vu ce film en 1982 à Los Angeles, E.T. sortait au même moment et le file d'attente pour le Spielberg n'avait aucune commune mesure avec celle du Rosen. Ce dernier a commencé comme agent, contrairement à la plupart d'entre eux lui ne voulait pas faire de l'argent, il aimait le cinéma européen et avait pour clients des gens comme Milos Forman. Devenu producteur les deux premiers livres dont il achète les droits sont ceux de Richard Adams, dont The Plague Dogs. Il monte le projet mais son réalisateur le lâche à mi-parcours, Rosen devient alors réalisateur et termine le film. Je l'ai appelé car je venais présenter le film, il m'a alors raconté une anecdote. Il présentait le film dans une salle. A l'issue de la projection les lumières s'allument et devant lui une femme se lève, se retourne et demande en hurlant qui est le responsable de cette horreur. Un ami de Rosen le désigne du doigt déclenchant une pluie de coups de parapluie de la spectatrice."
Quel est donc ce film ? Pourquoi Avery en parle avec tant d'émotion ?
Je confesse une certaine lacune en matière de cinéma d'animation mais l'on ne peut absolument pas négliger ce genre, pas après avoir vu Valse avec Bachir, Le tombeau des lucioles ou The Plague Dogs.
Le film commence par cette scène : un chien nage dans une cuve aux parois hautes, de telle sorte qu'il ne peut les franchir. il nage et finit par s'épuiser, il coule. Des hommes parlent et constatent qu'il tient bon, qu'il est rude. Ils le repêchent et le réanime. Le spectateur comprend alors que la scène se passe dans un laboratoire expérimental. Les animaux sont des cobayes.
C'est la fuite de deux chiens que nous suivrons à travers la campagne anglaise, aidés par un renard valeureux.
C'est une traque sans répit qui commence où les hommes sont tous dessinés sans que nous puissions voir leurs visages (à une exception ensanglantée près). Leur fuite est tragique et les bêtes paraissent ici plus sensibles que les hommes.
C'est un film qui reste dans les pensées, qui ne vous quitte pas et la chanson du début résonne étrangement lorsqu'il se termine.
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Il faut souligner le travail remarquable des acteurs qui prêtent leurs voix aux personnages, John Hurt en particulier. Il y a un désespoir profond dans la tonalité employée, en même temps qu'une sérénité, une acceptation du sort misérable que les chiens subissent.
Je place ici un passage extrait d'un livre de Renaud Camus, Vie du chien Horla, paru en 2003. Le maître, Camus, a un chien, Horla, qui a disparu depuis peu : "Le maître, qui, les jours passant et les recherches restant vaines, perdait rapidement espoir de revoir son chien vivant, était donc partagé entre deux sortes d'images. Celles du Horla mort gisant au fond des bois, dans quelque repli de terrain bien protégé par la broussaille, là où l'aurait finalement terrassé, alors qu'il était seul, quelque crise encore plus forte que les autres (le chien avait des crises d'épilepsies violentes) - ces images-là n'étaient pas les pires. Bien plus redoutables encore étaient celles du Horla non moins seul, enfermé dans quelque laboratoire carrelé de blanc, traqué par l'horreur, et mettant tout ce qui lui restait de raison dans l'espoir fou de voir la porte s'ouvrir et son maître surgir, venu le délivrer, le prendre dans ses bras, le caresser, lui demander pardon, l'aimer encore, le ramener à la maison."
je plussoie le commentaire d'Abronsius sur le film, merci à Peeping Tom d'avoir eveillé ma curiosité sur cette merveille et je lance un appel à WS pour le sortir dans sa collection "Introuvables" ! :o
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Re: The Plague Dogs (Martin Rosen - 1982)

Message par Flol »

Il est actuellement dispo à 4€49 (avec frais de port gratuit) sur Play.com.
Autant dire que c'est cadeau, et que je viens de me le choper (même si j'ai déjà peur de ma réaction, moi qui suis particulièrement sensible aux films avec des chiens...).
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Re: The Plague Dogs (Martin Rosen - 1982)

Message par Abronsius »

Ratatouille a écrit :Il est actuellement dispo à 4€49 (avec frais de port gratuit) sur Play.com.
Autant dire que c'est cadeau, et que je viens de me le choper (même si j'ai déjà peur de ma réaction, moi qui suis particulièrement sensible aux films avec des chiens...).
Je viens également de le commander.
A ce prix c'est un cadeau (à ne pas mettre entre toutes les mains).
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Re: The Plague Dogs (Martin Rosen - 1982)

Message par Tom Peeping »

Ca fait vraiment plaisir de voir qu'un aussi bon film que celui-là commence à sortir de l'obscurité dans laquelle il était resté depuis près de 30 ans. Et pour 4,49 € sur Play, c'est vrai que ca serait bête de s'en priver.

Abronsius, je ne connaissais pas cet extrait de Renaud Camus mais c'est bien choisi, ces lignes évoquent exactement le sentiment que The Plague Dogs avait provoqué en moi quand j'avais découvert le film et que j'avais posté mon avis plus haut.
Dernière modification par Tom Peeping le 11 oct. 11, 22:10, modifié 1 fois.
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Re: The Plague Dogs (Martin Rosen - 1982)

Message par phylute »

Le film ressortira en salles début 2012 et sur grand écran, ça vaut vraiment le détour.
Splendor films devrait également sortir La Folle escapade dans le courant de l'année. Ils sont dessus depuis un long moment, mais des questions de matériel ou de droit - je ne sais plus - leur rend la tache bien ardue.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Re: The Plague Dogs (Martin Rosen - 1982)

Message par Abronsius »

C'est une bonne nouvelle. Nul doute qu'il bénéficiera d'une bonne presse.
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