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Jerzy Kawalerowicz (1922-2007)
Publié : 29 déc. 07, 21:06
par angel with dirty face
VARSOVIE (AFP) - Le cinéaste polonais Jerzy Kawalerowicz, un des fondateurs de l'"école polonaise du cinéma" dès les années 1950, est décédé jeudi des suites d'une hémorragie, à l'âge de 85 ans, a annoncé l'Association des cinéastes polonais dont il fut président d'honneur.
Fiche IMDB de Jerzy Kawalerowicz > http://www.imdb.com/name/nm0442819/
Publié : 29 déc. 07, 21:35
par Fatalitas
Decouvert son superbe
Pharaon cette année.
Publié : 29 déc. 07, 22:47
par Vic Vega
Ce que j'avais vu de lui (
Pharaon, oeuvre à part dans l'histoire du péplum, et le beau et mystique
Mère Jeanne des Anges) suffisait à en faire un cinéaste qui compte. Encore un grand qui s'en va. RIP.

Publié : 29 déc. 07, 23:52
par Major Dundee
Dire qu'en 2001 il tournait un Quo Vadis alors que je le croyais décédé depuis longtemps.
A ma grande honte je n'ai encore vu ni Pharaon ni Mère Jeanne des anges
R.I.P.
Publié : 30 déc. 07, 01:51
par AlexRow
Major Dundee a écrit :je le croyais décédé depuis longtemps.
Moi aussi. Je suis un adorateur de
Pharaon et j'attends avec impatience de découvrir
Mère Jeanne des Anges. Paix à son âme.
Publié : 30 déc. 07, 13:03
par Aladdin Sane
et merde !
Pour ceux qui veulent découvrir un peu le travail de ce cinéaste, il y a les 3 DVDs édités chez Malavida (
Mère Jeanne des Anges à mettre en parallèle avec
Les diables de Russel - 2 façons différentes et dialectiques de traiter l'affaire des possédées de Loudun,
Train de nuit et
Austeria - point vu celui-là)
edit : tiens il y a correcteur automatique qui efface les grossièretés sur ce forum...j'me demandais pourquoi le mot "saperlipopette" était employé à foison...

Publié : 30 déc. 07, 15:07
par joe-ernst
Je n'ai vu de lui que
Pharaon découvert ado, et j'en garde un souvenir assez ému...
R.I.P.
Publié : 16 févr. 08, 11:07
par Jeff Bailey
Hommage en cinq films à l'
Institut Polonais (Paris) :

Publié : 16 févr. 08, 11:58
par Nestor Almendros
Arte rediffuse PHARAON le 2 mars, avis aux amateurs.
Et lien vers le topic concerné
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... walerowicz
Publié : 16 févr. 08, 12:40
par Watkinssien
RIP ! (Décidément !)
Publié : 16 févr. 08, 12:52
par Flol
Watkinssien a écrit :RIP ! (Décidément !)
C'était y a près de 2 mois, hein...
Publié : 16 févr. 08, 13:00
par Watkinssien
Ratatouille a écrit :Watkinssien a écrit :RIP ! (Décidément !)
C'était y a près de 2 mois, hein...
Oui, mais j'ai l'impression d'écrire ces trois lettres très souvent !
Publié : 16 févr. 08, 19:59
par santiago
Kawalerowicz ne m'a jamais vraiment parlé à part dans Train de nuit (je trouve Austeria ennuyeux à mourir). Je lui préfère largement Munk, trop tôt disparu, avec La passagère, De la veine à revendre, Eroïca et surtout le splendide Un homme sur la voix.
Publié : 17 févr. 08, 13:49
par David Locke
J'ai vu Train de Nuit (Pociag) hier soir, et c'est superbe.
L'envoûtement est total, aidé par une ritournelle jazzy et mélancolique, qui apparaît dès le début. De même, l'excitation de se voir embarqué dans un voyage vers l'inconnu au milieu d'inconnus ne se relâche jamais. En effet, l'intrigue à suspense est diablement construite, et puis surtout, chaque personnage garde jusqu'au bout sa part de mystère et d'humanité indéfinissable.
Pourtant, à mon sens, la plus grande réussite du film est la captation de ces moments détachés de l'intrigue : le train qui file dans la nuit et passe un tunnel ou un pont, les champs au petit matin avec les chiens qui aboient, le bord de mer avec ces vagues qui semblent caresser sans fin l'âme de ces deux femmes restées à bord quand tout le monde est parti...
Ce train de nuit est bien plus qu'un petit thriller hitchcockien : une invitation au voyage.
Re: Décès de Jerzy Kawalerowicz
Publié : 12 mars 08, 15:12
par bruce randylan
Mère Jeanne des anges ( 1961 )
Voilà le parfait complément aux
Diables de Ken Russel qui est basé sur la même histoire mais mis en scène radicalement opposé : aux futurs délires de Russel, Kawalerowicz ( décédé il y a peu ) opte pour noir et blanc tranchant et une dépouillement austère.
Loin d'être barbante, l'épuration devient fascinante dans ses cadres absolument vide et aux contrastes lumineux saisissant. L'opposition entre le noir et blanc n'est bien sur pas innocent vu l'intrigue mais contrairement à Russel, le cinéaste ne cherche pas à signer une charge contre l'église, c'est plus un étude psychologique sur la perversité. La soit disante "possession démoniaque" des soeurs n'est jamais évoqué comme tel mais ressemble bien plus à un jeu sadique et cruel. L'étrangeté du visage de Lucyna Winnicka porte presque à elle-seule la folie et le malaise.
Le film manque surement d'extrémité dans sa progression narrative qui subit quelques longueurs vers la fin mais sa dernière séquence à la violence théorique a du influencer Haneke.
L’épurement en général fait un tout cas beaucoup penser aussi à Dreyer en moins prise de tête et la composition des plans et la gestion du noir et blanc est pour beaucoup dans l’aspect hypnotique.
Après, je dois avouer être un peu déçu mais je m’attendais à un film plus radical et plus barré dans son approche du mysticisme.
Quand au DVD, c’est pas exceptionnel. Définition un peu molle, restauré certes mais très poussé : il demeure de nombreuses taches et griffures bien visibles. Pour la photographie, je la trouve un terne et manquant d’éclat. D’un autre coté les captures sur dvdbeaver du DVD anglais de Second run ont l’air d'être encore moins bien loti. Mais d'après le test, le négatif original est en train de pourrir dans une cave oublié et il ne reste comme meilleur élément qu'une copie vieille de 30 ans
