Dvdclassik : cinéma et DVD

Ikebukuro a écrit : ↑23 sept. 20, 12:42 Oh bordel, il est sorti en BD? Et il est comment? La qualité du dessin est à la hauteur de l'oeuvre?

Si c'est comme Dans l'abîme du temps, Les montagnes hallucinées et La couleur tombée du ciel... Oui, c'est à la hauteur et il n'y a pas de raison que ça ne le soit pas...

Major Dundee a écrit : ↑25 sept. 20, 15:01

Ah, COMES, l'un des plus grands, sinon le plus grand pour le Noir et Blanc

C’est vrai qu’il dessinait bien en n&b !
Mais j’avais pas trop accroché à l’époque. A redecouvrir peut etre.

Je suis la dessus ces temps ci:

Magnifique travail en n&b de Risso (beaucoup plus brut que pour 100 bullets ou Moonshine) tres inspiré d’Alberto Breccia style Buscavidas.
Et j’adore Trillo.
C’est à savourer a petite dose comme un whisky 15 ans d’age.

Quelques planches. C’est pas forcement celles que je prefere mais celles ci sont visibles sur le net.

L'influence Sin City est flagrant... j'aime!

Ikebukuro a écrit : ↑26 sept. 20, 13:25 L'influence Sin City est flagrant... j'aime!

Ikebukuro a écrit : ↑26 sept. 20, 13:25 L'influence Sin City est flagrant... j'aime!

En fait, c’est une boucle qui se ferme.
Miller pour Sin City en 91 s’inspire de nombre de ses pairs: Will Eisner, Alex Toth, Jim Steranko, ... pour les americains mais aussi de l’ecole N&B sud americaine :Alberto Breccia, Jordi Bernet (Torpedo sort 10 ans plus tot), Nunoz, ... et de Hugo Pratt.
Point de rupture est une bande de 1995-1996 elle est donc contemporaine du Grand Carnage (Big fat kill).
Des le debut des annee 90 le style de Risso est tres caracteristique.
Il ne s’agit pas de minimiser le travail de Miller mais a l’epoque Sin City apparait plus comme un « pastiche » des maitres de N&B (que Miller connait et admire) et pas vraiment comme un travail profondement original.
Il ne faut pas oublier aussi l’influence majeure des films expressionnistes, des films noirs baroques (La soif du mal de Welles) ou des experimentations comme Rusty James de Coppola, Element of crime de Lars von tiers (voir les ba c’est frappant).

Pour le plaisir ;
Steranko 1969 :


Le meme en 1976:

Eisner dans les annees 40/50






Il y en a des dizaines comme ca...

Alberto Breccia dans les annees 60 et 70

Breccia, c'est un tueur...

One more (jamais publié en france il me semble:

Sinon tj en flanant quelques exemples de belles planches de Mandrafina.

Ah oui, Jim STERANKO et ses runs sur Nick FURY... extraordinaire dessinateur!


Et moi qui pensait que Miller avait révolutionné le monde de la BD... déception!

Recuperé hier.