Wim Wenders
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Re: Wim Wenders
Suite à mon visionnage d'Alice dans les villes hier soir, un p'tit top :
Excellents :
L'Etat des choses (1981)
Les Ailes du désir (1987)
Paris, Texas (1984)
J'aime beaucoup :
Alice dans les villes (1973)
L'Ami américain (1977)
J'aime bien :
Buena Vista Social Club (1999)
Des qualités :
The End of Violence (1998)
The Million Dollar Hotel (2000)
Non... Mais alors vraiment non... :
Par-delà les nuages (1996)
Vu, mais trop peu de souvenir :
Chacun son cinéma (2007)
Chambre 666 (1982)
Le reste est à voir...
Excellents :
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Paris, Texas (1984)
J'aime beaucoup :
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J'aime bien :
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Re: Notez les films de mai 2009
THE MILLION DOLLAR HOTEL de Wim Wenders
Ça fait toujours mal lorsque les premières minutes d’un film annonce quelque chose d’admirable et que la suite rétame ces belles promesses. Beau cas avec ce million dollar hotel. Le film s’ouvre sur un splendide plan aérien contournant de gigantesques buildings lisses et propres pour s’arrêter sur un hôtel miteux en voie de décomposition. Une intro splendide jusqu’à ce que retentisse la voix-off de Jeremy Davies qui prophétise une suite nettement moins glorieuse. Ces prémisses résument bien l'intérêt du script s’interrogeant sur la limite entre la folie et la normalité, l’illusion et la réalité, le mensonge et la vérité. Programme ambitieux mais dont la démonstration ne donne lieu qu’à un fourre-tout diablement inégal. Du passionnant (le flic interprété par un excellent Mel Gibson qui replonge dans son univers originel) à l’exaspérant (toute la partie romantique), le film connaît de sacrées baisses de régime et l’enthousiasme de certains passages succèdent à l’ennui inhérent à ceux qui suivent. Avec un travail un peu plus abouti, ça aurait pu être grand...
Ça fait toujours mal lorsque les premières minutes d’un film annonce quelque chose d’admirable et que la suite rétame ces belles promesses. Beau cas avec ce million dollar hotel. Le film s’ouvre sur un splendide plan aérien contournant de gigantesques buildings lisses et propres pour s’arrêter sur un hôtel miteux en voie de décomposition. Une intro splendide jusqu’à ce que retentisse la voix-off de Jeremy Davies qui prophétise une suite nettement moins glorieuse. Ces prémisses résument bien l'intérêt du script s’interrogeant sur la limite entre la folie et la normalité, l’illusion et la réalité, le mensonge et la vérité. Programme ambitieux mais dont la démonstration ne donne lieu qu’à un fourre-tout diablement inégal. Du passionnant (le flic interprété par un excellent Mel Gibson qui replonge dans son univers originel) à l’exaspérant (toute la partie romantique), le film connaît de sacrées baisses de régime et l’enthousiasme de certains passages succèdent à l’ennui inhérent à ceux qui suivent. Avec un travail un peu plus abouti, ça aurait pu être grand...
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Re: Notez les films de juin 2009
Découverte de Paris, Texas de Wim Wenders.
Je ne sais pas si je mettais trop d'attentes sur le film, mais en l'état j'ai trouvé qu'il perdait pas mal de temps à mettre son récit en place. Toute la partie à LA, même si je comprend bien sa nécessité, traîne un peu le pied alors que la dernière partie touche au sublime. Mais je m'attendais à plus de fulgurances et d'émotion. En l'état c'est très beau, parfois miraculeux (la confession dans la cabine), mais ça m'a laissé sur ma fin.
Je ne sais pas si je mettais trop d'attentes sur le film, mais en l'état j'ai trouvé qu'il perdait pas mal de temps à mettre son récit en place. Toute la partie à LA, même si je comprend bien sa nécessité, traîne un peu le pied alors que la dernière partie touche au sublime. Mais je m'attendais à plus de fulgurances et d'émotion. En l'état c'est très beau, parfois miraculeux (la confession dans la cabine), mais ça m'a laissé sur ma fin.
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Re: Notez les films de juin 2009
Wenders est, d'une façon générale, un flaneur. Sa tendance à errer, voire à déambuler, plutôt qu'à resserrer son récit, peut apporter, dans les coups heureux, un supplément d'âme à ses films (comme je trouve que c'est le cas dans Paris, Texas, mais mon souvenir en est assez lointain), dans les coups malheureux, des longueurs inutiles qui pénalisent le récit.Colqhoun a écrit : Et découverte de Paris, Texas de Wim Wenders.
Je ne sais pas si je mettais trop d'attentes sur le film, mais en l'état j'ai trouvé qu'il perdait pas mal de temps à mettre son récit en place. Toute la partie à LA, même si je comprend bien sa nécessité, traîne un peu le pied alors que la dernière partie touche au sublime. Mais je m'attendais à plus de fulgurances et d'émotion. En l'état c'est très beau, parfois miraculeux (la confession dans la cabine), mais ça m'a laissé sur ma fin.
Ca m'aide de le savoir, parce que du coup, lorsque je vois ses films, je "retrouve" cet aspect de son cinéma, sans plus trop m'y arrêter.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Notez les films de juin 2009
C'est un aspect que j'ai compris et qui, d'habitude, me plaît beaucoup.
Là, la partie du film qui m'a un peu ennuyé traîne plus qu'elle n'erre, peine un peu à développer le récit, même si elle apporte des éléments indispensables pour mieux apprécier la fin.
Là, la partie du film qui m'a un peu ennuyé traîne plus qu'elle n'erre, peine un peu à développer le récit, même si elle apporte des éléments indispensables pour mieux apprécier la fin.
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Re: Notez les films de juin 2009
Au premier visionnage, j'étais resté sceptique, sans doute en raison de ces longueurs, mais, en le revoyant deux ou trois ans plus tard, j'ai été entousiasmé.Colqhoun a écrit :C'est un aspect que j'ai compris et qui, d'habitude, me plaît beaucoup.
Là, la partie du film qui m'a un peu ennuyé traîne plus qu'elle n'erre, peine un peu à développer le récit, même si elle apporte des éléments indispensables pour mieux apprécier la fin.
L'étape suivante, avec Wenders, c'est Les ailes du désir, si tu ne l'as pas déja vu.
Là il y a tout de même assez peu de longueurs.
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Re: Notez les films de juin 2009
Le seul Wenders que j'avais vu jusqu'à présent c'était The Million Dollar Hotel, que j'aime beaucoup. J'ai Don't Come Knocking qui m'attend sur mes étagères. Je verrais ensuite pour me procurer Les Ailes du Désir.
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Re: Notez les films de juin 2009
J'avais été un peu déçu pas celui-là. Un peu trop poseur et une poésie pas toujours bien exploité.cinephage a écrit : L'étape suivante, avec Wenders, c'est Les ailes du désir, si tu ne l'as pas déja vu.
Là il y a tout de même assez peu de longueurs.
Non, pour moi la prochaine étape serait le sublime Alice dans les villes
Ps : Don't come knocking met un peu de temps à se mettre en place mais la deuxième partie est magnifique. ( la dernière séquence et la chanson du générique de fin me trotte en tête depuis plus d'un an )
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Re: Notez les films de juin 2009
Je le le note : je ne l'ai toujours pas vu, celui-là...bruce randylan a écrit :J'avais été un peu déçu pas celui-là. Un peu trop poseur et une poésie pas toujours bien exploité.cinephage a écrit : L'étape suivante, avec Wenders, c'est Les ailes du désir, si tu ne l'as pas déja vu.
Là il y a tout de même assez peu de longueurs.
Non, pour moi la prochaine étape serait le sublime Alice dans les villes
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Re: Notez les films de juin 2009
C'est vraiment mon préféré de ceux que j'ai vu.
Un "road movie" simple, presque épuré et très touchant avec un duo d'acteur touché par la grâce.
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Re: Notez les films de juin 2009
Je compte sur mon "dealer" parisien pour me faire découvrir le cinéma de Wenders, que je ne connais absolument pas.cinephage a écrit :Je le le note : je ne l'ai toujours pas vu, celui-là...bruce randylan a écrit : J'avais été un peu déçu pas celui-là. Un peu trop poseur et une poésie pas toujours bien exploité.
Non, pour moi la prochaine étape serait le sublime Alice dans les villes
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Re: Notez les films de juin 2009
Dans les disc kings, on trouve les éditions bac films pour 7 euros je crois
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Re: Notez les films de juin 2009
Ah ben voilà !bruce randylan a écrit :Dans les disc kings, on trouve les éditions bac films pour 7 euros je crois
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Re: Wim Wenders
Les Ailes du désir — Wim Wenders — 1987
Pas mal du tout. Si l'esthétique du film est très réussie (beau noir et blanc, superbes plans aériens de Berlin), j'ai été moins convaincu par l'histoire d'amour entre l'ange Damiel (excellent Bruno Ganz) et Marion la trapéziste. Ne reste que la première partie où il ne se passe rien, si ce n'est les déambulations des anges, écoutant les pensées des berlinois. Et je ne sais qu'en penser, je n'ai pas dû comprendre les sous-entendus du propos, car j'en suis resté simplement à la poésie du "als das kind kind war...". Le personnage du vieux conteur, cherchant Postdamer Platz, m'est aussi resté opaque.
En dépit du rythme lent, c'est sympa de voir Nick Cave, et le personnage de Peter Falk (Columbo) est très beau.
Pas mal du tout. Si l'esthétique du film est très réussie (beau noir et blanc, superbes plans aériens de Berlin), j'ai été moins convaincu par l'histoire d'amour entre l'ange Damiel (excellent Bruno Ganz) et Marion la trapéziste. Ne reste que la première partie où il ne se passe rien, si ce n'est les déambulations des anges, écoutant les pensées des berlinois. Et je ne sais qu'en penser, je n'ai pas dû comprendre les sous-entendus du propos, car j'en suis resté simplement à la poésie du "als das kind kind war...". Le personnage du vieux conteur, cherchant Postdamer Platz, m'est aussi resté opaque.
En dépit du rythme lent, c'est sympa de voir Nick Cave, et le personnage de Peter Falk (Columbo) est très beau.
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Re: Wim Wenders
Ca m'a semblé un peu hermétique comme film la première fois que je l'ai vu. J'avais pas spécialement accroché à l'histoire d'amour.
Peut-être qu'en le revoyant...
Peut-être qu'en le revoyant...