Dark Intruder (1965)
Publié : 18 mai 07, 08:22
A repérer ces jours-ci sur la grille de Ciné FX:

En dépit de ce que sa distribution en salles pourrait laisser croire, Dark Intruder fut en réalité le "pilote" d'une série télévisée intitulée The Black Cloak, qui ne vit finalement pas le jour.
Dans le San Francisco brumeux de 1890, un assassin sévit à intervalles apparemment irréguliers, abandonnant à chaque fois près du corps de ses victimes, une mystérieuse statuette.
La principale originalité de cette production réside dans le choix de son héros. Derrière sa façade de dandy, Brett Kingsford dissimule les talents d'un brillant détective versé dans l'occultisme et familier des milieux interlopes..
Savant mélange de Sherlock Holmes et du chevalier Dupin, adepte du déguisement, il emploie les services d'un nain barbu, et son luxueux intérieur recèle un laboratoire secret.
Malheureusement, Leslie Nielsen est loin d'apporter au personnage la subtilité et l'intensité idoines, et il le réduit plus qu'il ne l'approfondit.

Le (télé)film vaut aussi par son atmosphère de Fantastique aussi prégnante que l'épais brouillard qui noie les ruelles humides où sévit le monstre criminel, flotte sur de sinistres cimetières nocturnes et enveloppe d'une terrible menace les soirées de la bonne société.
S'y ajoutent pour faire bonne mesure, un inquiétant médium aux doigts crochus flanqué d'un imposant mameluk, une divinité sumérienne en attente de l'accomplissement de quelque rituel ancestral, et d'autres touches qui sont autant d'emprunts au cinéma d'épouvante de l'Âge d'Or.
Le tout en noir et blanc, tradition oblige!
Pour ne rien gâcher, le producteur Jack Laird a eu l'heureuse inspiration de confier la réalisation au canadien Harvey Hart, un téléaste talentueux, à qui l'on doit le premier viol cinématographique de Jaqueline Bisset (Sweet Ride) et l'un des premiers films sur l'homosexualité carcérale (Fortune and Men's Eyes).

En dépit de ce que sa distribution en salles pourrait laisser croire, Dark Intruder fut en réalité le "pilote" d'une série télévisée intitulée The Black Cloak, qui ne vit finalement pas le jour.
Dans le San Francisco brumeux de 1890, un assassin sévit à intervalles apparemment irréguliers, abandonnant à chaque fois près du corps de ses victimes, une mystérieuse statuette.
La principale originalité de cette production réside dans le choix de son héros. Derrière sa façade de dandy, Brett Kingsford dissimule les talents d'un brillant détective versé dans l'occultisme et familier des milieux interlopes..
Savant mélange de Sherlock Holmes et du chevalier Dupin, adepte du déguisement, il emploie les services d'un nain barbu, et son luxueux intérieur recèle un laboratoire secret.
Malheureusement, Leslie Nielsen est loin d'apporter au personnage la subtilité et l'intensité idoines, et il le réduit plus qu'il ne l'approfondit.

Le (télé)film vaut aussi par son atmosphère de Fantastique aussi prégnante que l'épais brouillard qui noie les ruelles humides où sévit le monstre criminel, flotte sur de sinistres cimetières nocturnes et enveloppe d'une terrible menace les soirées de la bonne société.
S'y ajoutent pour faire bonne mesure, un inquiétant médium aux doigts crochus flanqué d'un imposant mameluk, une divinité sumérienne en attente de l'accomplissement de quelque rituel ancestral, et d'autres touches qui sont autant d'emprunts au cinéma d'épouvante de l'Âge d'Or.
Le tout en noir et blanc, tradition oblige!
Pour ne rien gâcher, le producteur Jack Laird a eu l'heureuse inspiration de confier la réalisation au canadien Harvey Hart, un téléaste talentueux, à qui l'on doit le premier viol cinématographique de Jaqueline Bisset (Sweet Ride) et l'un des premiers films sur l'homosexualité carcérale (Fortune and Men's Eyes).