John Carpenter
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Re: John Carpenter
Pour revenir à la diffusion d'Elvis sur Cine+ Star, il passe en fait dans 2 versions: une version courte en VF et la version longue cinéma en VO.
Meilleur topic de l'univers
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Re: John Carpenter
Justement, je me demandais : c'est Canal Sat qui bugge, ou la version cinéma dure bel et bien quasi 3h ?
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Re: John Carpenter
C'est bien ça ,elle fait presque 3 heures effectivement!
A noter que sur les dvd,la version courte n'est dispo qu'en vf et la version longue uniquement en vost!
Vu la version longue et c'est un très honnête téléfilm(n'étant pas un grand amateur du King,j'y ai appris plein de choses assez surprenantes!)
C'est pas transcendant niveau mise en scène mais le sujet ne s'y prêtait pas forcément!
A noter que sur les dvd,la version courte n'est dispo qu'en vf et la version longue uniquement en vost!
Vu la version longue et c'est un très honnête téléfilm(n'étant pas un grand amateur du King,j'y ai appris plein de choses assez surprenantes!)
C'est pas transcendant niveau mise en scène mais le sujet ne s'y prêtait pas forcément!
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Re: John Carpenter
Découvert ce ELVIS il y a quelques jours, c'est effectivement un téléfilm très sage.
Réalisation banale, script ultra linéaire, on est plus dans l'hommage poli que dans le biopic fiévreux.
On retiendra principalement l'interprétation impressionnante de Kurt Russel dans le rôle du King.
Au delà de ça, les amateurs de Carpenter ne retrouveront pas grand chose des oeuvres à venir du réalisateur (quelques jolis plans qui annoncent le scope, mais pas grand chose de plus).
Réalisation banale, script ultra linéaire, on est plus dans l'hommage poli que dans le biopic fiévreux.
On retiendra principalement l'interprétation impressionnante de Kurt Russel dans le rôle du King.
Au delà de ça, les amateurs de Carpenter ne retrouveront pas grand chose des oeuvres à venir du réalisateur (quelques jolis plans qui annoncent le scope, mais pas grand chose de plus).
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Re: John Carpenter
C'était pas la version télé qui durait 3 heures ?
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: John Carpenter
Bizarre la version télé devrait pourtant être plus courte avec 30 images secondes!
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Re: John Carpenter
Je rajoute Assaut depuis hier (une superbe entrée en matière dans l'oeuvre du bonhomme).semmelweis a écrit :Actuellement, mes carpenter préférés sont the Thing, l'antre de la folie et Halloween ( pas loin The fog)
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Re: John Carpenter
Je viens de recevoir le coffret 4 films + docu de StudioCanal* (Fog, Invasion L.A., NY 1997 et Prince des ténèbres). Je ne sais pas si cette phrase de Big John dans la présentation d'Invasion L.A. a déjà été citée mais comme elle est savoureuse :
"In France, I'm an "auteur", in Germany, I'm a filmmaker, in England, I'm a horror director and in America, I'm a bum. That's me."
(En France, je suis un auteur; en Allemagne, un réalisateur; en Angleterre, un cinéaste d'horreur et aux USA un minable. Voilà ce que je suis.)
(*) Coffret assez richement doté mais pourquoi avoir mis des sous-titres qui restent incrustés sur certains lecteurs (j'ai du passer par VLC pour les virer).
"In France, I'm an "auteur", in Germany, I'm a filmmaker, in England, I'm a horror director and in America, I'm a bum. That's me."
(En France, je suis un auteur; en Allemagne, un réalisateur; en Angleterre, un cinéaste d'horreur et aux USA un minable. Voilà ce que je suis.)
(*) Coffret assez richement doté mais pourquoi avoir mis des sous-titres qui restent incrustés sur certains lecteurs (j'ai du passer par VLC pour les virer).
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Re: John Carpenter
Big John (Julien Dunand, 2006)
A l'heure où il y a une (petite) actualité sur Carpenter (The Ward qui devrait sortir en Aout et sa participation dans le jeu FE3R, j'ai découvert ce documentaire, qui est peut-être le plus explicatif sur son réalisateur.
Durant 75 minutes, Carpenter (accompagné de proches, acteurs, producteurs, avec aussi Nicolas Saada et Jean-Baptiste Thoret) revient sur sa carrière dont son déclin survenu durant Jack Burton. D'ailleurs, ce film a été littéralement saboté par la Fox car un des responsables était parti aux toilettes durant la projection, et a publié des mémos en disant que le film était incompréhensible, et ça flingué la carrière de Carpenter.
Il y a plein d'anecdotes de ce genre dans ce docu (par exemple, la manière dont a été traité The thing par les critiques américaines est presque choquante), mais ce qu'on y ressent surtout, c'est le caractère désabusé de Carpenter, comme si lui-même n'y croyait plus (d'après lui, ça date de Los Angeles 2013, où son état de santé et sa lassitude lui faisaient penser que c'était son dernier film) dans son avenir au sein du cinéma. Il n'a pas l'air d'être touché par le manque de reconnaissance, mais est très critique sur la manière qu'ont les gens d'intellectualiser ses films. Selon lui, il veut non pas faire réfléchir, mais faire sentir, créer des émotions. Peut-être est-ce pour ça que le doc est si court pour une carrière aussi dense, mais il est dommage que la plupart des gens ne peuvent voir ce documentaire quoi nous présente comme rarement un réalisateur "sur la pente descendante" (selon Carpenter lui-même). Il est dispo soit dans un coffret 5 dvd chez Studio Canal ou dans des blogs introuvables (indice) sur le Ouaibe...
A l'heure où il y a une (petite) actualité sur Carpenter (The Ward qui devrait sortir en Aout et sa participation dans le jeu FE3R, j'ai découvert ce documentaire, qui est peut-être le plus explicatif sur son réalisateur.
Durant 75 minutes, Carpenter (accompagné de proches, acteurs, producteurs, avec aussi Nicolas Saada et Jean-Baptiste Thoret) revient sur sa carrière dont son déclin survenu durant Jack Burton. D'ailleurs, ce film a été littéralement saboté par la Fox car un des responsables était parti aux toilettes durant la projection, et a publié des mémos en disant que le film était incompréhensible, et ça flingué la carrière de Carpenter.
Il y a plein d'anecdotes de ce genre dans ce docu (par exemple, la manière dont a été traité The thing par les critiques américaines est presque choquante), mais ce qu'on y ressent surtout, c'est le caractère désabusé de Carpenter, comme si lui-même n'y croyait plus (d'après lui, ça date de Los Angeles 2013, où son état de santé et sa lassitude lui faisaient penser que c'était son dernier film) dans son avenir au sein du cinéma. Il n'a pas l'air d'être touché par le manque de reconnaissance, mais est très critique sur la manière qu'ont les gens d'intellectualiser ses films. Selon lui, il veut non pas faire réfléchir, mais faire sentir, créer des émotions. Peut-être est-ce pour ça que le doc est si court pour une carrière aussi dense, mais il est dommage que la plupart des gens ne peuvent voir ce documentaire quoi nous présente comme rarement un réalisateur "sur la pente descendante" (selon Carpenter lui-même). Il est dispo soit dans un coffret 5 dvd chez Studio Canal ou dans des blogs introuvables (indice) sur le Ouaibe...
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Re: John Carpenter
Très bon documentaire en effet, dont on retient la mélancolie du personnage...
La rupture artistique selon les collaborateurs de Carpenter interviewés dans le documentaire vient de la séparation de Carpenter avec sa "muse" Adrienne Barbeau et son mariage avec la productrice Sandy King...
Selon le réalisateur du documentaire, Carpenter préférait d'ailleurs évoquer sa période pré-"Jack Burton", et Carpenter avait même déclaré avoir pris plus de plaisir à tourner pour les Masters of Horror que sur ses derniers longs métrages.Boubakar a écrit :Big John (Julien Dunand, 2006)
ce qu'on y ressent surtout, c'est le caractère désabusé de Carpenter, comme si lui-même n'y croyait plus (d'après lui, ça date de Los Angeles 2013, où son état de santé et sa lassitude lui faisaient penser que c'était son dernier film) dans son avenir au sein du cinéma.
La rupture artistique selon les collaborateurs de Carpenter interviewés dans le documentaire vient de la séparation de Carpenter avec sa "muse" Adrienne Barbeau et son mariage avec la productrice Sandy King...
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Re: John Carpenter
Ca m'a l'air assez vache, la Sandy me semble quand même de bonne volonté, et à ce compte la rupture avec Debra Hill (Halloween quand même) fut aussi une cassure dans sa carrière. Ensuite il faut voir comment c'est formulé dans le doc, mais comme j'en connais qui mettent la chute de Tim Burton sur le dos d'Helena bonham Carter...mannhunter a écrit :La rupture artistique selon les collaborateurs de Carpenter interviewés dans le documentaire vient de la séparation de Carpenter avec sa "muse" Adrienne Barbeau et son mariage avec la productrice Sandy King...
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Re: John Carpenter
Ah tiens, j'y avais jamais pensé.. mais c'est vrai que ses films sont devenus tous pourris depuis qu'elle a débarquée chez lui.Shin Cyberlapinou a écrit :mais comme j'en connais qui mettent la chute de Tim Burton sur le dos d'Helena bonham Carter...
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Re: John Carpenter
c'est pas moi qui le dit, c'est le réal du docu et les collaborateurs du Maître... :Shin Cyberlapinou a écrit :Ca m'a l'air assez vache, la Sandy me semble quand même de bonne volonté, et à ce compte la rupture avec Debra Hill (Halloween quand même) fut aussi une cassure dans sa carrière.mannhunter a écrit :La rupture artistique selon les collaborateurs de Carpenter interviewés dans le documentaire vient de la séparation de Carpenter avec sa "muse" Adrienne Barbeau et son mariage avec la productrice Sandy King...
Si je peux me permettre, je crois savoir pourquoi JC n'a plus sa hargne créative des années 80. Beaucoup de gens de sa "famille professionnelle", des gens comme Alan Howarth, Debra Hill ou Keith Gordon, disent tous, mais TOUS la même chose : Carpenter n'est plus le même depuis qu'il a divorcé d'Adrienne Barbeau en 1989, et surtout depuis qu'il est marié à Sandy King. Apparemment elle a énormément d'influence sur lui et l'aurait "castré" artistiquement. Tous ses collaborateurs regrettent l'absence d'Adrienne Barbeau dans sa vie.
L'autre chose, c'est que Carpenter a reçu énormément d'argent depuis le début des années 90 en royalties, il est multi-millionaire, et il n'a plus du tout sa hargne, sa colère qu'il avait pendant les années 80 et qui lui permettait d'être créatif et passionnant. Aujourd'hui Carpenter est en roue libre, il fait des films pour s'amuser mais les prend beaucoup moins au sérieux...
Pour moi il est mort artistiquement depuis "Los Angeles 2013". Tout est dit dans le dernier plan, c'est comme un au revoir.
Quand a "Ghosts of Mars", c'est quand même pas la gloire. C'est pas nul, mais pas incroyable non plus. C'est moyen.
un peu comme Dario sans Daria...ahhh les femmesColqhoun a écrit :Ah tiens, j'y avais jamais pensé.. mais c'est vrai que ses films sont devenus tous pourris depuis qu'elle a débarquée chez lui.Shin Cyberlapinou a écrit :mais comme j'en connais qui mettent la chute de Tim Burton sur le dos d'Helena bonham Carter...
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Re: John Carpenter
C'est ce qui rend les cinéastes "victimes du système" (Carpenter, Cimino, Mc Tiernan, Nicholas Ray, Fuller, Eustache d'une manière un peu différente) si complexes... ils se tous butés à des structures étouffantes, des lois d'airains, mais il y a aussi dans leur déclin une part de responsabilité personnelle. On ne peut pas penser de manière simpliste et évacuer l'un ou l'autre de ces points de vue. D'ailleurs, comme Aldrich et Fuller, il faisait ses plus beaux films quand le système lui menait le plus la vie dure.
Revu NY 97, beau doigt d'honneur aux années Reagan qui file bien la pêche. C'est peut-être idiot à dire, mais pour un étudiant Big John est le cinéaste parfait en périodes de révisions: suffisamment prenant pour ne pas penser à autre chose, bien défoule pour se changer les idées pendant une heure et demie-deux heures. A la prochaine session je me promets à moi-même de remplir un carton de Christine/They Live/Starman/Prince of Darkness... Reste Halloween que je préfère regarder en me concentrant à fond sur le découpage et The Thing avec les risques de nuit blanche comme effet de secondaire.
Revu NY 97, beau doigt d'honneur aux années Reagan qui file bien la pêche. C'est peut-être idiot à dire, mais pour un étudiant Big John est le cinéaste parfait en périodes de révisions: suffisamment prenant pour ne pas penser à autre chose, bien défoule pour se changer les idées pendant une heure et demie-deux heures. A la prochaine session je me promets à moi-même de remplir un carton de Christine/They Live/Starman/Prince of Darkness... Reste Halloween que je préfère regarder en me concentrant à fond sur le découpage et The Thing avec les risques de nuit blanche comme effet de secondaire.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum