8/10 c'est loin d'un déboulonnage de statue quand même Je pense que dans mon top 100 il y a des films que j'ai noté 8/10Zelda Zonk a écrit :Mouais… je trouve pas vraimentJeremy Fox a écrit :
8 est pourtant une super moyenne !
Pour moi c'est dans la catégorie Anthologie du 7e art, au même titre que La nuit du chasseur, Vertigo ou Les 7 samouraïs, par exemple.
Mais c'est pas grave hein, je m'en moque un peu dans l'absolu, c'est juste que ça me surprend beaucoup venant de Classik.
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La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
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Re: La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
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Re: La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
'tain j'aurais pas aimé t'avoir comme prof !Jeremy Fox a écrit :8/10 c'est loin d'un déboulonnage de statue quand même Je pense que dans mon top 100 il y a des films que j'ai noté 8/10Zelda Zonk a écrit :
Mouais… je trouve pas vraiment
Pour moi c'est dans la catégorie Anthologie du 7e art, au même titre que La nuit du chasseur, Vertigo ou Les 7 samouraïs, par exemple.
Mais c'est pas grave hein, je m'en moque un peu dans l'absolu, c'est juste que ça me surprend beaucoup venant de Classik.
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Re: La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
Et je suis presque persuadé que les 3 autres rédacteurs à lui avoir mis une note de 8/10 apprécient le film tout autant que moi.
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Re: La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
Ouais, il est pas mal comme film.
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Re: La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
Non..rien
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
Je vais craquer. Je vais prendre l'UHD KL je pense. Jamais vu. Autant le découvrir dans de bonnes conditions...
(bave sa flemme sur le coussin des jours)
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Re: La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
candygirl a écrit : ↑1 avr. 22, 19:20 Hier soir, j'ai d'abord regardé le documentaire Gainsbourg, Toute Une Vie sur France 3 avec une amie et j'ai glissé assez tardivement le BR de La Soif Du Mal (reconstructed version, sous les bons conseils de Watkinssien) lorsqu'elle est partie. Je pensais dur comme fer que j'allais paisiblement m'endormir devant, mais que nenni !
Pourtant, ce film aurait pu être un véritable désastre. Entre un Heston grimé en Mexicain, une Dietrich en cartomancienne attifée d'une perruque visiblement empruntée à sa copine Elizabeth Taylor et un Welles aussi méconnaissable que répugnant, ce n'était pas forcément gagné pour que ça fonctionne. Mais tout cela était sans compter sur l'immense professionnalisme de ce beau monde et sur le génie de Welles qui ont permis d'enfanter (du moins à mon avis) un chef-d'œuvre absolu du 7ème Art doublé du chant du cygne du film noir des années 1940/50 (car difficile de faire mieux après ça). Du légendaire plan-séquence introductif à la finalité (auto ?) destructrice, il n'y a pas une seule seconde d'ennui, pas un seul plan raté, pas une seule scène de trop. Tout est parfaitement agencé, ciselé, peaufiné, sculpté et sublimé alors que l'atmosphère où nous sommes plongés est foncièrement haïssable, infâme et écœurante de par la corruption sans foi ni loi d'un seul homme, un parfait salaud névrosé et alcoolique mais néanmoins attachant car profondément traumatisé par le meurtre de sa femme. Dans cette inhumanité qui pourrait paraître sans frontière, l'humain y est cependant omniprésent et c'est certainement la plus grande force du métrage, au-delà de la performance et des expérimentations techniques, mais aussi de ses ingénieuses idées qui préfigurent largement celles de Psycho (le motel, son employé bien perché et sa seule et unique cliente incarnée (déjà) par l'excellente Janet Leigh), The Damned de Losey (les jeunes voyous ultra violents, filles incluses), mais aussi tout l'univers des thrillers américains qui suivront sous la houlette de Friedkin, De Palma et bien d'autres... Après Citizen Kane, je pense qu'Orson Welles a une nouvelle fois modernisé le cinéma en lui influant, toujours un peu plus, une âme viscéralement humaine, aussi dégueulasse que sublime. Une authenticité que les Américains ont certainement eu du mal à accepter en 1958.
9.5/10
Ce soir, je vais découvrir Le Procès, dernier film de Welles que je possède dans ma collection (il faut absolument que j'achète les BR de Macbeth, Othello et Dossier Secret prochainement).
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Re: La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
La Soif Du Mal, deuxième film que j'ai découvert au Cinéma De Minuit début des années 2000 et ou j'ai compris ce que veux dire mise en scène.
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Re: Re:
Toujours un peu de mal avec cet über-film noir (vu dans le remontage Universal). Influent sans aucun doute (Akim Tamiroff et son postiche, c'est du pur frères Coen et Janet Leigh dans un motel, ça n'a pas dû laisser Hitch indifférent) mais un peu pénible aussi comme le disait Alex. Trop de tout et pas assez de scénario, des figures mémorables (notamment Welles) mais au-delà du plaisir formel réel j'ai du mal à être passionné par ce qui est raconté.AlexRow a écrit : ↑28 août 06, 23:38 A Touch of Evil / La Soif du mal (Orson Welles, 1958). Murnau avait inventé la caméra déchaîné, Welles inventa la caméra déjantée. Un film noir audacieux tant par son thème que par son traitement formel reposant sur un parti pris extrême : ne jamais laisser une seconde de répis au spectateur. Angles bizarres, mouvements de grue complexes, travellings saisissants, caméra portée, éclairages violents, enchevêtrement constant des actions et des dialogues... et bien je me suis senti agressé pendant presque deux heures par des personnages sans consistance réelle dans des situations improbables au long d'une intrigue décousue. La version que j'ai regardée est la reconstitution récente, affligée d'une post-synchronisation affreuse et sûrement mixée par un apprenti bûcheron cocaïnomane. Vite, un alka Setzer.
Le film d'Orson Welles : ?
Le remontage Universal : 0/10
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Et Marlène qui débarque sur le final, il faut bien dire que j'ai un peu pouffé aussi.
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