Luigi Comencini (1916-2007)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- A mes délires
- Messages : 9466
- Inscription : 3 janv. 04, 01:49
- Localisation : 17 Paseo Verde
Luigi Comencini (1916-2007)
EDIT DE LA MODERATION:
N'hésitez pas à consulter les différents topics consacrés aux films de Luigi Comencini
L'incompris (1966)
L'argent de la vieille (1972)
et un topic ouvert à l'occasion de l'annonce prématurée de la mort de Comencini en 2005
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Casanova, un adolescent à Venise (1969)
Qu'il faisait chaud au coeur, le cinéma italien de ces années-là, comme l'on avait plaisir à s'y abandonner.
Regarder cette jeunesse de Casanova dépeinte par Comencini, c'est s'abîmer dans la contemplation d'un délicat objet amoureusement ouvré par quelque artisan respectueux de son métier.
Point d'hyperboles esthétiques, tout ici n'est qu'intelligence, raffinement et sensualité (ce qui ne gâte rien!).
Il en est de certains films comme des plus agréables compagnies, quand le mot fin apparaît sur l'écran, on regrette que soit venu si tôt l'instant de se séparer.
N'hésitez pas à consulter les différents topics consacrés aux films de Luigi Comencini
L'incompris (1966)
L'argent de la vieille (1972)
et un topic ouvert à l'occasion de l'annonce prématurée de la mort de Comencini en 2005
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Casanova, un adolescent à Venise (1969)
Qu'il faisait chaud au coeur, le cinéma italien de ces années-là, comme l'on avait plaisir à s'y abandonner.
Regarder cette jeunesse de Casanova dépeinte par Comencini, c'est s'abîmer dans la contemplation d'un délicat objet amoureusement ouvré par quelque artisan respectueux de son métier.
Point d'hyperboles esthétiques, tout ici n'est qu'intelligence, raffinement et sensualité (ce qui ne gâte rien!).
Il en est de certains films comme des plus agréables compagnies, quand le mot fin apparaît sur l'écran, on regrette que soit venu si tôt l'instant de se séparer.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99641
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
-
- Réalisateur
- Messages : 6527
- Inscription : 25 févr. 04, 10:14
Luigi Comencini (1916-2007)
Hier soir en parcourant la section 'Aujourd'hui" je prends connaissance du post annonçant la mort de ce cinéaste. Par la suite, il s'est avéré que cette info n'était pas justifiée et provenait d'une quelconque erreur .
Certes, ce réalisateur, né en 1916, a pris sa retraite mais je pense à juste titre que ce grand cinéaste dont le premier long métrage remonte à 1948, se verra honorer comme il se doit le jour de son décès, que je lui souhaite le plus lointain...
De sa filmographie abondante, je connais peu sa période dite "comédies de moeurs" entre autres, la série Pain, Amour et Fantaisie (1953) et Pain, Amour et Jalousie (1954) ou encore, La Traite des Blanches (1952)
Pour moi, Luigi Comencini est celui qui a le mieux cerné l'enfance au cinéma avec en premier son chef d'oeuvre L'incompris (1967). Par la suite, on retrouvera ce thème dans : Casanova, un adolescent à Venise (1969); Les Aventures de Pinocchio (1972); Un enfant de Calabre (1987)
On lui doit aussi d'excellents mélodrames à thèmes sociaux (L'Argent de la vieille, Un vrai crime d'amour, Le grand embouteillage*)
*Malgré les années passées depuis la vision de ce film (1979) j'ai conservé dans un coin de ma mémoire la prestation hallucinée du comédien Patrick Dewaere pris dans ce fameux embouteillage...
Certes, ce réalisateur, né en 1916, a pris sa retraite mais je pense à juste titre que ce grand cinéaste dont le premier long métrage remonte à 1948, se verra honorer comme il se doit le jour de son décès, que je lui souhaite le plus lointain...
De sa filmographie abondante, je connais peu sa période dite "comédies de moeurs" entre autres, la série Pain, Amour et Fantaisie (1953) et Pain, Amour et Jalousie (1954) ou encore, La Traite des Blanches (1952)
Pour moi, Luigi Comencini est celui qui a le mieux cerné l'enfance au cinéma avec en premier son chef d'oeuvre L'incompris (1967). Par la suite, on retrouvera ce thème dans : Casanova, un adolescent à Venise (1969); Les Aventures de Pinocchio (1972); Un enfant de Calabre (1987)
On lui doit aussi d'excellents mélodrames à thèmes sociaux (L'Argent de la vieille, Un vrai crime d'amour, Le grand embouteillage*)
*Malgré les années passées depuis la vision de ce film (1979) j'ai conservé dans un coin de ma mémoire la prestation hallucinée du comédien Patrick Dewaere pris dans ce fameux embouteillage...
-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 207
- Inscription : 15 mars 05, 03:07
- Localisation : Montréal
Re: Comencini, Luigi
Un vrai crime d'amour est bien un mélodrame .bogart a écrit :On lui doit aussi d'excellents mélodrames à thèmes sociaux (L'Argent de la vieille, Un vrai crime d'amour, Le grand embouteillage*)[/i]
Mais L'Argent de la vieille et Le Grand embouteillage sont des farces - farces grinçantes et noires, qui sont autant d'épisodes d'un vaste et puissant serial connu sous le nom de "comédie à l'italienne" - comme avant elles cet autre chef-d'oeuvre, La Grande pagaille, tragicomédie à grand déploiement sur les jours qui suivent l'armistice du 8 septembre 1943.
Ces films sont des dates dans l'histoire de l'humour au cinéma.
« Les films d'une seule couleur ne sont pas bons. » - Dino Risi, entertainer
-
- Réalisateur
- Messages : 6629
- Inscription : 8 févr. 04, 12:25
- Localisation : Hérault qui a rejoint sa gironde
- Contact :
Re: Comencini, Luigi
Pour moi aussi il est le cinéaste de l'enfance, je rajouterais à cette liste Cuore ou Les belles années avec Andréa Ferréol, Laurent Malet, Bernard Blier, entre autres.bogart a écrit :
Pour moi, Luigi Comencini est celui qui a le mieux cerné l'enfance au cinéma avec en premier son chef d'oeuvre L'incompris (1967). Par la suite, on retrouvera ce thème dans : Casanova, un adolescent à Venise (1969); Les Aventures de Pinocchio (1972); Un enfant de Calabre (1987)
-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 207
- Inscription : 15 mars 05, 03:07
- Localisation : Montréal
Re: Comencini, Luigi
Et à ses films sur l'enfance, j'ajouterais aussi Eugenio (1980) qui est une manière de film-somme sur le sujet.Alligator a écrit :Pour moi aussi il est le cinéaste de l'enfance, je rajouterais à cette liste Cuore ou Les belles années avec Andréa Ferréol, Laurent Malet, Bernard Blier, entre autres.bogart a écrit :
Pour moi, Luigi Comencini est celui qui a le mieux cerné l'enfance au cinéma avec en premier son chef d'oeuvre L'incompris (1967). Par la suite, on retrouvera ce thème dans : Casanova, un adolescent à Venise (1969); Les Aventures de Pinocchio (1972); Un enfant de Calabre (1987)
Mais il faut remarquer que dans plusieurs films de Comencini qui ne sont ni sur l'enfance, ni pour enfants, les enfants jouent souvent un rôle bien précis : ce sont eux les porteurs du plus élémentaire bon sens, de la raison quoi ! Ainsi dans L'Argent de la vieille, les enfants du couple Sordi-Mangano sont les seuls à ne pas se laisser avoir par le délire du scopone scientifico, à garder la tête froide. Et dans Le Grand embouteillage, ils sont les seuls capables de planter là le véhicule devenu inutile...
J'essaie de me rappeler si on aperçoit aussi les enfants dans Tutti a casa... Mais bon sang, ça fait bien trop longtemps que j'ai vu ce film.
« Les films d'une seule couleur ne sont pas bons. » - Dino Risi, entertainer
-
- Réalisateur
- Messages : 6527
- Inscription : 25 févr. 04, 10:14
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2874
- Inscription : 25 sept. 03, 19:49
- Localisation : Je sous-loue chez Mrs Muir
Je ne sais malheureusement pas ce que vaut le film ne l'ayant pas vu mais le roman d'Elsa Morante " La Storia" est un de mes merveilleux souvenirs de lecture d'adolescence.bogart a écrit :Un des derniers de Comencini que j'ai vu au cinéma se nommait (La Storia, 1986) mélodrame bouleversant se passant pendant la seconde guerre mondiale, bénéficiant du concours de la belle Claudia Cardinale complètement métamorphosée dans ce film.
-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 207
- Inscription : 15 mars 05, 03:07
- Localisation : Montréal
Une merveille, un miracle. À condition, bien sûr, de pouvoir mettre la main sur le vrai film, en 6 parfaits épisodes de 52 minutes, non la version tronquée actuellement disponible. D'autres en ont parlé sur ce fil; mais ce qui rend cette version intégrale si impérative, c'est que - comme j'ai pu l'observer l'an passé dans une salle bondée de 5 à 15 ans - c'est qu'en raison de nombreuses et inexplicables ellipses dans le récit, le film est difficile à suivre pour les enfants C'est quand même un comble !Gromit a écrit :Et personne ne cite son formidable "Les Aventures de Pinnocchio" ? A voir absolument !
À mon très grand dam, je n'ai pas vu Cuore, car il n'est jamais sorti dans mon pays.
« Les films d'une seule couleur ne sont pas bons. » - Dino Risi, entertainer
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99641
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Le film de Comencini est un très beau mélodrame au cours duquel il est difficile de ne pas verser quelques larmes.Kurwenal a écrit :Je ne sais malheureusement pas ce que vaut le film ne l'ayant pas vu mais le roman d'Elsa Morante " La Storia" est un de mes merveilleux souvenirs de lecture d'adolescence.bogart a écrit :Un des derniers de Comencini que j'ai vu au cinéma se nommait (La Storia, 1986) mélodrame bouleversant se passant pendant la seconde guerre mondiale, bénéficiant du concours de la belle Claudia Cardinale complètement métamorphosée dans ce film.
-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 207
- Inscription : 15 mars 05, 03:07
- Localisation : Montréal
-
- antépiphoromaniaque
- Messages : 4354
- Inscription : 13 avr. 03, 14:39
- Localisation : Chez Trelkovsky...