J'aimerais bien trouver quelque part une description du tournage. Sur quelques plans, certains acteurs semblent perdus et lire ou regarder quelqu'un (je pense à René le dealer) et j'ai senti aussi quelques regards éprouvés de Marceau. Elle parait au bord de dire "coupez". De là à imaginer Pialat la martyrisant un chouia. Etant donnés leurs deux "caractères", j'imagine (a priori facile) que ça n'a pas dû être de la tarte pour eux deux. Mais le résultat est saisissant. Très beau film et pourtant on a l'impression quelque fois qu'il a été fait avec des bouts de chandelles, sur le fil du rasoir, un peu comme les personnages.Jack Sullivan wrote:Le plan final, sur le regard de Depardieu, si dévasté, est absolument inoubliable. Et tout le film est formidable - pour une fois que le jeu "à côté de la plaque" de la Marceau la sert, il faut le signaler.Alligator wrote:Police - Maurice Pialat - 1985
Maurice Pialat (1925-2003)
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Dans les suppléments disponibles avec le DVD Gaumont, tu auras sans doute les précisions que tu cherches. Pour les avoir visionnés, je crois me souvenir que beaucoup des personnages du "milieu" étaient joués par des amateurs, voire des voyous eux-mêmes (je me demande en écrivant ceci si René, justement, n'était pas dans ce cas). Quant à Sophie Marceau, sa relation avec Pialat a effectivement été orageuse, mais au vu du résultat ça n'a rien de dommage.Alligator wrote: J'aimerais bien trouver quelque part une description du tournage. Sur quelques plans, certains acteurs semblent perdus et lire ou regarder quelqu'un (je pense à René le dealer) et j'ai senti aussi quelques regards éprouvés de Marceau. Elle parait au bord de dire "coupez". De là à imaginer Pialat la martyrisant un chouia. Etant donnés leurs deux "caractères", j'imagine (a priori facile) que ça n'a pas dû être de la tarte pour eux deux. Mais le résultat est saisissant. Très beau film et pourtant on a l'impression quelque fois qu'il a été fait avec des bouts de chandelles, sur le fil du rasoir, un peu comme les personnages.
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Mince, il faudra que je le voie alors.Jack Sullivan wrote:Le plan final, sur le regard de Depardieu, si dévasté, est absolument inoubliable. Et tout le film est formidable - pour une fois que le jeu "à côté de la plaque" de la Marceau la sert, il faut le signaler.Alligator wrote:Police - Maurice Pialat - 1985
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Dans sa fameuse interview avec Denisot, Pialat se montrait très sévère avec son film (Police), soulignant notamment qu'il aurait dû plus soigner le scénario, et Denisot laissant entendre que les relations Pialat-Marceau avaient été pour le moins tumultueuses...
Bon, en même temps, c'est pas très significatif ni surprenant, Pialat dénigrant grosso modo tous ses films, éternel insatisfait qu'il était.
Bon, en même temps, c'est pas très significatif ni surprenant, Pialat dénigrant grosso modo tous ses films, éternel insatisfait qu'il était.
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POLICE de Maurice Pialat (France 3)
Je suis certainement dans une phase de réhabilitation du réalisateur. Car je n'appréciais pas spécialement ses films, à quelques exceptions près (VAN GOGH à l'époque). J'ai revu L'ENFANCE NUE cet été, avec un certain contentement, et voici que je revois POLICE, qui ne m'avait jamais emballé les fois précédentes.
Déjà c'est presque passionnant. L'intrigue est prenante et sait intéresser le spectateur. Ensuite le monde décrit est parfois très flou: il n'y a pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre mais des milieux qui se visitent, se mélangent, fricotent. C'est assez surprenant vu de cette manière. Ainsi on a Anconina en avocat presque opportuniste, Marceau délinquante mais qui s'attache à Depardieu, autre personnage haut en couleur, à la fois antipathique et attachant. Il a le sang chaud et brise les barrières, les conventions de la société: macho avec ses collègues femmes, brutal avec les bandits, tendre avec Bonnaire la prostituée... Une ambiance très particulière qui se rattache au polar par certaines séquences mais qui se veut aussi une certaine peinture sociale de l'époque. A ce titre j'ai un peu tiqué sur la façon dont est montrée la communauté musulmane ici. On n'est pas loin du cliché quand même...
Je suis certainement dans une phase de réhabilitation du réalisateur. Car je n'appréciais pas spécialement ses films, à quelques exceptions près (VAN GOGH à l'époque). J'ai revu L'ENFANCE NUE cet été, avec un certain contentement, et voici que je revois POLICE, qui ne m'avait jamais emballé les fois précédentes.
Déjà c'est presque passionnant. L'intrigue est prenante et sait intéresser le spectateur. Ensuite le monde décrit est parfois très flou: il n'y a pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre mais des milieux qui se visitent, se mélangent, fricotent. C'est assez surprenant vu de cette manière. Ainsi on a Anconina en avocat presque opportuniste, Marceau délinquante mais qui s'attache à Depardieu, autre personnage haut en couleur, à la fois antipathique et attachant. Il a le sang chaud et brise les barrières, les conventions de la société: macho avec ses collègues femmes, brutal avec les bandits, tendre avec Bonnaire la prostituée... Une ambiance très particulière qui se rattache au polar par certaines séquences mais qui se veut aussi une certaine peinture sociale de l'époque. A ce titre j'ai un peu tiqué sur la façon dont est montrée la communauté musulmane ici. On n'est pas loin du cliché quand même...
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Police : probablement LE film français sur la représentation de la police au cinéma. Encore une fois, Pialat touche juste dans la représentation des forces de l'ordre, tantôt justes, tantôt dures (éprouvantes scénes d'interrogatoires), mais tout cela est mené dans ce réalisme cher au réalisateur.
Seulement, un gros point noir vient entacher cette perle : Sophie Marceau.
Mais qu'est-ce qu'elle joue mal, quand ce n'est pas des scènes où elle manque d'éclater de rire dans des moments assez tendus.
Le reste du casting est parfait, comme Depardieu et Anconina.
Seulement, un gros point noir vient entacher cette perle : Sophie Marceau.
Mais qu'est-ce qu'elle joue mal, quand ce n'est pas des scènes où elle manque d'éclater de rire dans des moments assez tendus.
Le reste du casting est parfait, comme Depardieu et Anconina.
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- Régisseur
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La gueule ouverte de Maurice Pialat (1974)
Mon Dieu, quel film ! Quel brio, quelle émotion ! A chaque fois que je vois un Pialat, je suis estomaqué par tout ce qu'il arrive à faire passer l'air de rien. C'est au-delà de la maitrise, du savoir-faire. Inoubliable.
Maurice Pialat est, pour moi, l'un des deux ou trois plus grands cinéastes au monde. Une dizaine de films en tout et pour tout. Quelle perte, nom de Dieu, quelle perte !
Mon Dieu, quel film ! Quel brio, quelle émotion ! A chaque fois que je vois un Pialat, je suis estomaqué par tout ce qu'il arrive à faire passer l'air de rien. C'est au-delà de la maitrise, du savoir-faire. Inoubliable.
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Passe ton bac d'abord de Maurice Pialat (1979)
Tourné à la va vite avec trois francs six sous parce que Pialat avait utilisé les 3/4 de l'avance du CNC pour un autre film qu'il n'a finalement pas réalisé, Passe ton bac d'abord profite finalement de cette "fragilité" pour nous donner un portrait juste et touchant de cette jeunesse du nord à la fin des années 70. Pas d'intrigue, pas de personnage principal (alors qu'au départ si, mais Pialat, se désinterressant de Sabine Haudepin pendant le tournage, décide de changer de cap et de faire un portrait de groupe), juste des tranches de vies parfois sans liens entre elles. Ce n'est qu'à la fin, toutefois, que nous comprenons que le film s'étale sur une année scolaire. Bien avant tout le monde, Pialat filme le Nord, le chomage, la jeunesse qui s'enfuit au profit de quoi, au profit de rien d'ailleurs. Pas d'avenir radieux, pas la misère non plus, juste des enfants qui vivent comme ils peuvent. C'est magnifique (parfois drôle) et en même temps, le film vous file un bourdon pas possible.
Avec le temps, en redécouvrant tout ses films grâce aux dvd (merci les dvd !!!), je me rend compte à quel point Maurice Pialat était un très très grand.
Tourné à la va vite avec trois francs six sous parce que Pialat avait utilisé les 3/4 de l'avance du CNC pour un autre film qu'il n'a finalement pas réalisé, Passe ton bac d'abord profite finalement de cette "fragilité" pour nous donner un portrait juste et touchant de cette jeunesse du nord à la fin des années 70. Pas d'intrigue, pas de personnage principal (alors qu'au départ si, mais Pialat, se désinterressant de Sabine Haudepin pendant le tournage, décide de changer de cap et de faire un portrait de groupe), juste des tranches de vies parfois sans liens entre elles. Ce n'est qu'à la fin, toutefois, que nous comprenons que le film s'étale sur une année scolaire. Bien avant tout le monde, Pialat filme le Nord, le chomage, la jeunesse qui s'enfuit au profit de quoi, au profit de rien d'ailleurs. Pas d'avenir radieux, pas la misère non plus, juste des enfants qui vivent comme ils peuvent. C'est magnifique (parfois drôle) et en même temps, le film vous file un bourdon pas possible.
Avec le temps, en redécouvrant tout ses films grâce aux dvd (merci les dvd !!!), je me rend compte à quel point Maurice Pialat était un très très grand.
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- Goinfrard
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En fait Pialat a tourné quelques jours Meurtières, mais mécontent de la comédienne "beur" qu'il avait engagé, (et probablement faute d'argent aussi) il a préféré tout arrêter de peur d'aller à la catastrophe. Patrick Grandperret était l'assistant de Pialat sur ce tournage avorté, il continua l'aventure avec Pialat pour Passe ton bac d'abord et réalisa enfin à son propre compte son Meurtières l'an dernier.
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Maurice Pialat (1925-2003)
Voilà. Je découvre actuellement le cinéma de Maurice Pialat et je prends une baffe comme je ne pensais pas pouvoir me prendre. J'avais déja vu la plupart de ses films qui m'avaient plus ou moins touché selon le titre, mais voilà, depuis peu, je me suis mis en tête de les revoir un à un dans l'ordre chronologique. Je suis cloué sur mon fauteuil. L'enfance nue (1969), Nous ne vieillirons pas ensemble (1972), La gueule ouverte (1974), Passe ton bac d'abord (1979) m'ont pris à la gorge par surprise. J'attaque Loulou dès que possible.
C'est d'une beauté incroyable, même dans la noirceur. Ce type faisait des films extraordinaires et je le considère maintenant comme l'un des plus grands du monde. Son cinéma n'est que de l'émotion, rien d'autre. Il refuse tout compromis : pas de musique ou très peu, pas de travellings, pas de champ- contre champ (ou peu), c'est incroyable. Il refuse tout "cinéma" au sens péjoratif du terme. (style "arrête ton cinéma") De longs plans séquence, des scènes qui s'enchainent mal, mais que c'est bon les amis !
Pialat n'aura fait qu'une dizaine de films. Il aurait pû en faire plus s'il n'avait pas eu l'envie d'envoyer tout chier (ses films compris) tout le temps.
Et vous qu'en pensez vous ?
C'est d'une beauté incroyable, même dans la noirceur. Ce type faisait des films extraordinaires et je le considère maintenant comme l'un des plus grands du monde. Son cinéma n'est que de l'émotion, rien d'autre. Il refuse tout compromis : pas de musique ou très peu, pas de travellings, pas de champ- contre champ (ou peu), c'est incroyable. Il refuse tout "cinéma" au sens péjoratif du terme. (style "arrête ton cinéma") De longs plans séquence, des scènes qui s'enchainent mal, mais que c'est bon les amis !
Pialat n'aura fait qu'une dizaine de films. Il aurait pû en faire plus s'il n'avait pas eu l'envie d'envoyer tout chier (ses films compris) tout le temps.
Et vous qu'en pensez vous ?
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- Oustachi partout
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Merci pour l'intervention : je me sens moins seul !
Bon, ayé, j'ai vu Loulou (1980), et une fois encore c'est formidable. Comme d'habitude, le récit avance de façon cahotique, comme si il manquait des scènes (d'ailleurs c'est le cas), Pialat décidant de ne garder que la matière brute. (fous rires pas prévus etc....) et d'inverser au montage de nombreuses scènes placées différement sur le scénario.
Cette histoire d'amour basée uniquement sur le sexe et qui s'effiloche tout doucement (la scène du repas : tout est dans les silence et le malaise d'Huppert face à la misère du clan de Loulou-Depardieu) est une grande leçon de cinéma. Huppet, Depardieu, et Guy Marchand sont à la fois eux mêmes et leurs personnages. C'est vraiment extraordinaire.
On devine un tournage difficile et cette difficulté donne une saveur suplémentaire au film. En voyant les films au fur et à mesure , on reconnait des acteurs vus dans les films antérieurs. Ainsi, le jeune frère de Loulou est incarné par l'un des héros de Passe ton bac d'abord (deux autres acteurs de Passe ton bac... jouent également dans Loulou dont la maitresse de Pialat de l'époque !!!!)

Bon, ayé, j'ai vu Loulou (1980), et une fois encore c'est formidable. Comme d'habitude, le récit avance de façon cahotique, comme si il manquait des scènes (d'ailleurs c'est le cas), Pialat décidant de ne garder que la matière brute. (fous rires pas prévus etc....) et d'inverser au montage de nombreuses scènes placées différement sur le scénario.
Cette histoire d'amour basée uniquement sur le sexe et qui s'effiloche tout doucement (la scène du repas : tout est dans les silence et le malaise d'Huppert face à la misère du clan de Loulou-Depardieu) est une grande leçon de cinéma. Huppet, Depardieu, et Guy Marchand sont à la fois eux mêmes et leurs personnages. C'est vraiment extraordinaire.
On devine un tournage difficile et cette difficulté donne une saveur suplémentaire au film. En voyant les films au fur et à mesure , on reconnait des acteurs vus dans les films antérieurs. Ainsi, le jeune frère de Loulou est incarné par l'un des héros de Passe ton bac d'abord (deux autres acteurs de Passe ton bac... jouent également dans Loulou dont la maitresse de Pialat de l'époque !!!!)
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ce que tu racontes plus haut, que tu avais déjà vu du Pialat et que tu étais passé à côté avant de le redécouvrir est une histoire qui ressemble à peu près à ce que j'avais raconté ici lorsque j'avais revu Police, en septembre de l'année dernière. Je copie/colle parce que j'ai encore le souvenir d'un enthousiasme tellement réjouissant à la redécouverte de ce cinéma. Ca parait un peu juste puisqu'étayé sur un seul film mais je compte me rattraper.
Police - Maurice Pialat - 1985 - 9/10

Mon premier Pialat! Je suis content, je ne suis pas cocu mais je suis content quand même. J'avais vu Loulou, A nos amours quand j'étais jeune, j'avais vu Van Gogh approximativement, j'avais vu Police au ciné... et j'avais oblitéré tout cela de ma mémoire. Quelques bribes plus ou moins avenantes. Et là, je tombe la tête la première dans le piège, la sirène Pialat. Un réel plaisir. Réel et massif. Hétéroclite aussi. Il vient de partout. Des acteurs, de cette mise en scène si particulière, du récit surtout si peu ordinaire, de la réalisation, cette caméra qui suit les personnages, les isole, les caresse tour à tour, c'est d'une délicatesse matinée de violence sourde, une patisserie poivrée ce cinéma!
La construction du récit avec ce long prologue qui n'en finit pas de présenter les personnages et le brutal vacillement du duo Depardieu/Marceau qui chamboule tout, bouleverse tout, révolutionne tout. L'enquête policière, limite reportage dans le commissariat vire au thriller romantique, avec des personnages profonds, ambigus, tailladés par la passion naissante. Piouuuu, un coup de coeur!
Maintenant... et je m'adresse à mes neurones... maintenant les gars, va s'agir de plus déconner : dès qu'on verra un Pialat (et on va le guetter!) vous n'oublierez plus rien, on le sirotera jusqu'à plus soif!
Police - Maurice Pialat - 1985 - 9/10

Mon premier Pialat! Je suis content, je ne suis pas cocu mais je suis content quand même. J'avais vu Loulou, A nos amours quand j'étais jeune, j'avais vu Van Gogh approximativement, j'avais vu Police au ciné... et j'avais oblitéré tout cela de ma mémoire. Quelques bribes plus ou moins avenantes. Et là, je tombe la tête la première dans le piège, la sirène Pialat. Un réel plaisir. Réel et massif. Hétéroclite aussi. Il vient de partout. Des acteurs, de cette mise en scène si particulière, du récit surtout si peu ordinaire, de la réalisation, cette caméra qui suit les personnages, les isole, les caresse tour à tour, c'est d'une délicatesse matinée de violence sourde, une patisserie poivrée ce cinéma!
La construction du récit avec ce long prologue qui n'en finit pas de présenter les personnages et le brutal vacillement du duo Depardieu/Marceau qui chamboule tout, bouleverse tout, révolutionne tout. L'enquête policière, limite reportage dans le commissariat vire au thriller romantique, avec des personnages profonds, ambigus, tailladés par la passion naissante. Piouuuu, un coup de coeur!
Maintenant... et je m'adresse à mes neurones... maintenant les gars, va s'agir de plus déconner : dès qu'on verra un Pialat (et on va le guetter!) vous n'oublierez plus rien, on le sirotera jusqu'à plus soif!
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