Les films d'horreur

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Flol
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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

Spongebob a écrit : 18 avr. 23, 10:16
Addis-Abeba a écrit : 17 avr. 23, 23:11 C'esr vrai que la saison 1 de The Terror est vraiment une belle réussite, j'ai toujours pas vu la 2.
Pareil, j'en garde un excellent souvenir. Et pas vu la saison 2 non plus.
Oui alors attention, la saison 2 (que je n'ai même pas vue) n'est en fait pas du tout une suite de la saison 1, ça part sur une toute nouvelle histoire qui n'a rien à voir avec la précédente :
"Durant la Seconde Guerre mondiale, une série de morts étranges hante une communauté américano-japonaise. Un jeune homme va tenter de comprendre et combattre l'entité malveillante responsable de ces décès."
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Addis-Abeba
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Re: Topic films d'horreur

Message par Addis-Abeba »

Flol a écrit : 18 avr. 23, 14:16
Spongebob a écrit : 18 avr. 23, 10:16
Pareil, j'en garde un excellent souvenir. Et pas vu la saison 2 non plus.
Oui alors attention, la saison 2 (que je n'ai même pas vue) n'est en fait pas du tout une suite de la saison 1, ça part sur une toute nouvelle histoire qui n'a rien à voir avec la précédente :
"Durant la Seconde Guerre mondiale, une série de morts étranges hante une communauté américano-japonaise. Un jeune homme va tenter de comprendre et combattre l'entité malveillante responsable de ces décès."
Oui je sais Flol, mais c'est bizarre tout le monde a adoré la saison 1 et personne n'a regardé la 2 :mrgreen:
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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

Parce que tout le monde espérait une continuité à la première saison - que j'ai adorée aussi, mais elle m'avait laissé un gros sentiment de frustration, comme une sensation de truc pas fini...alors que pourtant j'avais lu auparavant le bouquin de Dan Simmons et il m'avait semblé qu'il restait encore un paquet de trucs à aborder.
Mais dans le genre de l'horreur insidieuse, tout en étant extrêmement graphique et nihiliste, cette saison 1 est clairement ce que j'ai vu de mieux ces 5 dernières années.
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Message par UnMecRandom »

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Ebola syndrome

Je pensais que c'était de la daube et ô surprise le film est très con mais très fun. Le film de sale gosse qui fait rigoler par ses excentricités et où on se surprend à rigoler d'un animal qui se fait écraser de manière totalement gratos par une voiture. C'est gore mais Ebola syndrome n'est pas vraiment effrayant, il joue plus la carte du cartoon et repose sur son génial acteur Anthony Wong. Ce dernier semble tout droit sorti d'un Tex Avery mais en version trash. La scène où il choppe Ebola en violant une indigène dans la savane en train d'agoniser est un bon exemple. C'est le film d'horreur hong-kongais typique des années 90, sans limites.
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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

G.T.O a écrit : 6 mars 23, 10:39 Image
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My head is raining


Après Skinamarink, il semblerait que l’horreur trouve dans le cinéma expérimental, à la fois, un terrain de jeu plastique et narratif permettant d’abolir les frontières entre dehors et dedans. C’est à cette hauteur qu’entend se hisser ce The Outwaters, film d’horreur sorti de nulle part filmé dans le désert de Mojave, qui s’inscrit sous le patronage de Massacre à la tronçonneuse comme en témoigne son prologue: rapport de police livrant les preuves du drame, cartes-mémoire enfermant les images filmées que l’on découvrira «chronologiquement ». S’ensuit une laborieuse exposition qu'il faut pouvoir tenir où les personnages sont filmés dans leur préparatif d’avant le tournage d’un clip, et de tenir l’énième représentant de la progression dans l’horreur, façon Projet Blair Witch. Or, c’est par un coup de tonnerre qui scinde le film en deux, que s’ouvre l’espace véritablement insituable du film, passant des coulisses du tournage badin au délire hallucinatoire perturbant: cameraman étonné devant ce flot d’images sanguinolentes qui, au filmé, mêle souvenirs, et symboles: points lumineux dans la nuit ou météorites, faisceau de lampe-torche éclairant comme un œil une matière sanguinolente et boueuse, tentacules ou viscères on ne sait plus, ombres portées sur la roche de mains squelettiques, ambiance sonore saturée de respirations, commentaires consolateurs, cris. La réelle force du dispositif de Robbie Banfitch tient à ce refus de l’explication, autant qu'au caractère à la fois irruptif et méconnaissable de la crise de démence auquel nous, spectateurs, assistons médusés. Si le film donne parfois l’impression de nous donner à voir les limites du perceptible, refusant ainsi la lisibilité au profit de la suggestion, le film ne tient ses belles promesses de vertige que du dispositif fragile qui le soutient. Aussi, le caractère répétitif et régime hallucinatoire des images ont-ils tendance sur la longueur à atténuer l’effroi et la fascination, renvoyant le film, dans ses pires moments, à sa nudité de film amateur et prétentieux. Néanmoins, et malgré ces défauts (notamment un prologue insupportable), un essai très impressionnant qui renouvelle à la fois le "found-footage" et la voix narrative, perturbant le lien établi entre narrateur (les images sont celles du caméraman Banfitch,qui commente en temps réel l'action, "je" est un autre), auteur (le réalisateur Banfitch est aussi le héros du film) et le personnage (Robbie Banfitch alias Robbie Zagorac, l'un des frères parti tourné ce clip dans le désert).

6/10
Vu aussi. Et je suis pas loin d'avoir trouvé ça insupportable.

Déjà, il faut se taper une introduction insupportable. Non seulement parce qu'elle dure à peu près 40 minutes, mais en plus parce qu'elle cherche à nous présenter ses quatre personnages histoire qu'on ait un minimum d'empathie pour eux, étant donné les événements qu'ils sont supposés traverser dans la suite du film...
Sauf que non, ça ne marche pas comme ça. Ils sont tellement sans intérêt, et absolument tous unidimensionnels, que ces 40 minutes interminables ne servent strictement à rien. Si ce n'est à étirer bêtement une idée de pitch potentiellement intrigante, pour en faire un long (très long...TROP LONG !) métrage de 2 heures.
Alors il se passe enfin un truc au bout de 45-50 minutes. Si on n'a pas encore décroché à ce moment-là, il y a moyen de trouver ces quelques minutes où le ciel semble s'ouvrir en deux (en tout cas, si l'on se fie aux sons entendus...puisque de toute façon, on ne verra rien) et provoquer la panique chez nos amis hipsters/randonneurs, authentiquement effrayantes.
Et au moment où l'on aperçoit une sombre silhouette flippante armée d'une hache, on peut légitiment se mettre à frissonner et à espérer que la suite du film sera à la hauteur de ces instants fugaces.

Sauf que non. Car à partir de ce moment-là, c'est la foire à la caméra tremblotante et à la lampe torche la plus pourrie de l'histoire des lampes torches, du style qui n'éclairent qu'un cercle d'environ 12cm de diamètre (bien pratique pour camoufler le fait qu'on filme du vide).
Et là j'ai lâché l'affaire. Le protagoniste principal, donc celui qui continue de tout documenter avec sa caméra (pourquoi ?), a des hallucinations, semble voyager dans l'espace et dans le temps...ok pourquoi pas, sur le principe ? Ca pourrait même donner du concept intéressant, notamment dans le genre du found-footage d'habitude extrêmement codifié et donc de plus en plus prévisible.
Mais on ne voit tellement rien, j'ai passé tellement de temps (environ 97.2% de la durée totale du film) les yeux plissés pour tenter de discerner quoique ce soit à l'écran, que j'en ai vite eu ras la casquette.
Alors le type a beau vouloir faire de la provoc' un peu facile sur la fin (oh un zizi coupé !), j'avais déjà lâché l'affaire depuis bien trop longtemps pour en avoir quelque chose à foutre.

Poubelle.
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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

Et j'ai aussi vu ça récemment :

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Hell House LLC III : Lake of Fire (Stephen Cognetti - 2019)

Le premier opus fut une belle surprise, un found footage malin qui ne faisait pas que se reposer sur des jumpscares tout nuls et qui développait une mythologie urbaine potentiellement passionnante.
Le second fut bien moins réussi, faisant à peu près tout l'inverse du précédent, en tombant les pieds joints dans le grotesque le plus total, notamment dans son climax ridicule.
Et le troisième ne fait que confirmer la chute qualitative depuis l'épisode introductif, puisque maintenant Cognetti ne s'embête même plus de la moindre cohérence de son propre univers, multiplie les séquences super embarrassantes (mention spéciale à ce plan où la caméra tourne sur elle-même, sans que l'on sache trop pourquoi ni comment, révélant une attaque nanarde d'énergumènes à capuche) et a visiblement casté les premières personnes à se pointer aux auditions tellement tout le monde joue mal.

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A Wounded Fawn (Travis Stevens - 2022)

Travis Stevens est un nom que l'on croise de plus en plus, quand on s'intéresse au cinéma de genre indé contemporain. Sauf que jusqu'à présent, aucun de ses films ne m'a encore totalement convaincu (ni Girl on the Third Floor, ni Jakob's Wife). Le type a de bonnes idées, visiblement de l'ambition et sait travailler ses images, mais la sauce ne prend jamais totalement, tant ça sonne un peu trop mécanique et calculé.

Rebelote ici avec A Wounded Fawn qui, dès les premières minutes, sent un peu trop la pose avec sa photo ultra léchée, sa musique-stridente-qui-fait-peur et sa structure en plusieurs actes.
Bon, il faut aussi reconnaître que toute la longue séquence introductive a de la gueule et est clairement intriguante.
Malheureusement, la suite devient non seulement un peu plus prévisible, mais tombe en plus dans les symbolismes les plus lourdauds qui soient, ce dont on se doutait déjà dès le tout premier plan, qui semblait dérouler à lui tout seul l'intégralité des thématiques que le film allait aborder.
Ce que confirme le dernier tiers du film, où les hallucinations du personnage principal ne sont là que pour faire office de gros symbolismes et de grosses métaphores pas du tout subtiles (un peu plus et on se croirait chez Aronofsky).
Reste une atmosphère étrange, une volonté de dépeindre la violence dans ce que ça a de plus graphique, ainsi que quelques plans qui marquent la rétine.

PS : sans oublier le traditionnel "Coup de Cœur de Flol", en la personne de la très charmante et toute en courbes généreuses Sarah Lind.
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TheGentlemanBat
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Re: Topic films d'horreur

Message par TheGentlemanBat »

Le trailer de A Wounded Fawn avait titillé ma curiosité. Je prends note de tes réserves mais aussi (et surtout) de l'atout charme non-négligeable du film qui donne envie de tenter le coup :)
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Re: Topic films d'horreur

Message par UnMecRandom »

Evil dead rise

Je ne vais pas dire que je suis déçu, vu que j'y allais sans attente. Bon c'est pas la cata qu'on pouvait craindre, mais c'est ni bon ni réellement mauvais. Ce qui frappe, c'est surtout l'absence d'idées. Rien de foncièrement très original, la mise en scène est anonyme et on sent que le film se prend un peu trop au sérieux. Je mentirais en disant que je me suis ennuyé mais c'est totalement impersonnel et oubliable dans les 10 minutes qui suivent la séance. Allez, il y a quelques idées gore sympa mais ça se compte sur els doigts de la main.
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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

UnMecRandom a écrit : 20 avr. 23, 22:20 Evil dead rise
J'y vais ce week-end. :o
(oui j'ai eu droit à un bon de sortie, mais juste parce que c'est mon anniversaire)
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Re: Topic films d'horreur

Message par nunu »

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X de Ti West (2022)

Perso j'aime l'horreur quand elle a des choses à dire. De l'horreur pour de l'horreur ça m'intéresse pas surtout que ça me fait jamais peur vu que je sais que c'est du cinéma. Donc il me faut plus. Et ça tombe bien de ce point de vue là le contrat est rempli. C'est le premier volet d'une trilogie dont le deuxième volet qui est une préquelle est il me semble deja sorti en DVD. Le second volet à été présenté à la Mostra de Venise.

Donc ce X de quoi ça parle ?

Ca se passe à la fin des années 70 dans le Texas Profond et un producteur de films X part avec sa petite amie et actrice, une autre actrice et un acteur ainsi qu'avec le caméraman et sa petite amie pour tourner un film dans une ferme qu'ils ont loué. Ils sont accueilli par le couple de vieux qui leur a loué la ferme (le rôle de la femme est jouée par Mia Goth qui joue aussi le rôle principal du film a savoir l'actrice petite amie du producteur).

Le film dure 1h40 et la première partie est vraiment consacré a posé les bases du film, les relations entre les personnages les interactions avec le couple de vieux et le tournage du film X.

On passe aussi de scènes du film a des scènes du film dans le film. la mise en scène est inventive, les meurtres sont super stylisé (et bien gore parfois).C'est un hommage assumé au cinema de Tobe Hooper et plus particulièrement Massacre à la Tronconneuse et au moins connu Le Crocodile de de la mort.

Pour ceux qui aime le genre quand il a des choses a raconter (je ne spoile pas)
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

Oui c'est très bien. En même temps, c'est du Ti West.
Je ne sais plus si j'en avais déjà parlé dans ce topic, mais dans le doute :
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Que ça fait plaisir de voir un slasher aussi bien mis en scène et maîtrisé.
Du Ti West en somme, en pleine possession de ses moyens, aussi à l'aise quand il s'agit d'utiliser toute la grammaire cinématographique pour faire revivre le cinéma de genre d'une époque, que pour y injecter des thématiques passionnantes que l'on a clairement pas l'habitude de voir dans ce genre de films (telle que la dégénérescence physique et mentale ou la nature éphémère de la beauté).
Mia Goth possède un charisme évident (et une sexyness qui ne me laisse pas insensible) et il me tarde de voir ce que va donner la suite de sa collaboration avec Ti West (et on le saura a priori très vite).
Et Pearl (sa suite/préquelle) est très bien aussi, bien que dans un style totalement différent.
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shubby
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Re: Topic films d'horreur

Message par shubby »

Nurse 3D (pas en 3D), de D. Aarniokoski.
Pas si nul en fait. L'actrice principale donne tout, montre tout, là dessus - ou même en-dessous - on n'est pas volés. Paz de la Huerta a de sérieux arguments. Autour, ça ne joue pas tip top, le scénario est convenu, ça n'est pas super bien filmé et les vfx sont foireux, mais la tonalité de l'ensemble est juste sur cette série presque Z assumée. Et voir le Judd Nelson du Breakfast Club et le Martin Donovan des Hal Hartley se faire dézinguer salement m'a amusé (et eux aussi sans doute). C'est beaucoup plus digeste que certains trucs du même genre (coucou Sexy Killer qui lui disposait pourtant de la sublime Macarena Gomez).
J'aurais bien aimé le voir en 3D / 10
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Re: Topic films d'horreur

Message par Flol »

Salut !

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Luther the Geek (Carlton J. Albright - 1989)

Trashouille mais rigolo, sur un postulat extrêmement simple qui tient sur à peine 2 lignes : un gros taré emprisonné pour meurtre a droit à son bon de sortie parce qu'il serait un "prisonnier modèle". Et va donc logiquement tuer des gens lambdas.
Et on se demande bien comment le gars a pu être libéré, puisqu'à peine dehors, ce gros taré au regard d'illuminé et ne s'exprimant qu'avec des bruits de poule (oui) déchire la gorge d'une pauvre vieille dame (en fait une dame pas vieille avec un maquillage foireux de vieille dame), avant de s'incruster dans la voiture d'une mère de famille pour aller foutre le dawa chez elle et tuer sa fille et le copain de celle-ci.
Ça dure à peine 1h20 générique compris, il y a un jusqu'au-boutisme par moments assez sidérant, la violence y est très graphique et malgré un gros ventre mou au milieu, ça reste plutôt cool si on aime les films un peu déviants.
Et les bruits de poules.
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Uncle Peckerhead (Matthew John Lawrence - 2020)

Sympatoche petite série B sur fond de musique punk et d’entité démoniaque qui tuent des gens très salement dès qu’il est minuit.
C’est plutôt marrant, avec un petit côté Edgar Wright dans l’humour (mais pas trop dans la mise en scène, moins speed et inventive), les personnages sont attachants (en premier lieu la mimi Cher Siegel), quand ça part dans les délires gores ça ne fait pas semblant et…et…voilà.
Dommage qu’en terme de rythme (brinquebalant) et de tonalité (foutraque) ce ne soit pas exceptionnel, mais dans le genre petite comédie horrifique rigolote et qui a du cœur, il est pas mal ce Uncle Peckerhead.
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Mountaintop Motel Massacre (Jim McCullough Sr. - 1983)

Bon alors ça, c'est un peu nul en fait, mais j'aime assez. Il y a une atmosphère, une volonté de générer de la tension (même si c'est le plus souvent foirax), avec son dispositif consistant à tout concentrer sur une seule nuit, dans une ambiance pluvieuse et poisseuse, sur fond d'une musique stridente faite de cris et de bruits étranges, et où traine une tenancière d'hôtel légèrement tarée qui charcle allègrement ses pensionnaires avec une faucille.
On passera juste gentiment sur le fait qu'aucune de ces futures victimes n'est capable de se défendre face à une personne de 72 ans en légère obésité.
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Shriek of the Mutilated (Michael Findlay - 1974)

So bad it’s good…but with a twist ! :o

Franchement très sympa celui-là (dont le titre prend enfin tout son sens lors d'un climax particulièrement dingo), divertissant de bout en bout en multipliant les éléments nanars : un montage plein de cuts absurdes, un costume de yéti qui ressemble surtout à un pyjama super confortable, une musique symphonique (en fait du Berlioz, du Prokofiev, du Chostakovitch...) tellement hors sujet que la moindre péripétie ridicule prend des proportions épiques…
Et puis arrive le twist. Qui m’a rappelé celui du faux Z français La Revanche des Mortes Vivantes de Pierre B. Reinhard, dans le sens où ce que l’on pensait être un turbo nanar se révèle finalement bien plus intéressant que ce à quoi on s’attendait.
Vraiment le genre de petites séries Z que j’aime. À signaler également la scène de décapitation la plus rapide de l’histoire du cinéma, puisqu’on y a droit au bout d’à peine 1mn30 de film (et on ne saura jamais comment ni pourquoi).
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Primal Rage (Vittorio Rambaldi - 1988)

Faut avouer qu’on fait difficilement plus 80’s porn que celui-là. Absolument tout y est : des mullets, des épaulettes, des bandeaux fluos, de la pop de merde…c’est évidemment un régal à ce niveau-là.
D’autant plus qu’on est face à un nouveau cas de film US mais réalisé, scénarisé et mis en musique par des italiens. Et ça se sent à chaque instant, tant les potards cheesy sont poussés à fond (et notamment la musique de Claudio Simonetti, qui semble être issue d’un nouvel épisode de la géniale saga Demons).
L’histoire quant à elle m’a légèrement déçu. Je m’attendais à davantage de folie et à voir un babouin péter les plombs en s’attaquant à des dizaines d’étudiants ; alors qu’il est plutôt question ici d’une maladie transmise par le babouin en question, rendant dingues 5-6 jeunes maxi, qui bien heureusement butent allègrement et dans des effusions gores très sympas quelques congénères passant par là.
Ça nous vaut quelques scènes bien marrantes, ou bien alors totalement creepy (les 3 connards violeurs qui semblent être des émanations de Patrick Bateman), on ne sait pas trop puisque Rambaldi et Lenzi (auteur du scénario) n’ont pas peur d’aller dans le grotesque le plus total (cette fin !).
Et puis il y a Bo Svenson affublé d’une petite queue de rat sans la moindre raison. Rien que pour ce genre de petits détails inutiles, j’aime ce genre de films.
The Eye Of Doom
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Re: Topic films d'horreur

Message par The Eye Of Doom »

Le retour du fils du carton de la honte ! :mrgreen:
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Duane Jones
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Re: Topic films d'horreur

Message par Duane Jones »

Je note Uncle Peckerhead, ça me tente bien, musique punk, Edgar Wright, délires gores ! Je signe !
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