Les films d'horreur

[gnome]

Les 2 saisons (16 épisodes) sont sur Netflix.

C'est l'anti Walking Dead : pas de psychologie, peu de dialogues, juste des zombies ultra-vénères et des gens qui courent. Le bonheur en somme.

Je me suis visionné la première saison sur ces avis dithyrambiques et franchement c'est n'importe quoi cette série. Là je termine laborieusement le premier épisode de la saison 2 et je suis à deux doigts d'abandonner. Je suis pourtant très bon public...

[Shinji]

Je me suis visionné la première saison sur ces avis dithyrambiques et franchement c'est n'importe quoi cette série. Là je termine laborieusement le premier épisode de la saison 2 et je suis à deux doigts d'abandonner. Je suis pourtant très bon public...

Comme quoi...

[Duane Jones]

C'est l'anti Walking Dead : pas de psychologie, peu de dialogues, juste des zombies ultra-vénères et des gens qui courent. Le bonheur en somme.

Je me suis visionné la première saison sur ces avis dithyrambiques et franchement c'est n'importe quoi cette série. Là je termine laborieusement le premier épisode de la saison 2 et je suis à deux doigts d'abandonner. Je suis pourtant très bon public...

Je dois être un meilleur bon public que toi, ou bien tu t'es trompé et tu as regardé Z Nation en fait, non ?
Dommage que tu n'aies pas aimé... en tout cas t'es courageux de rester jusqu'à la fin. Quand une série me déplaît à ce point, j'arrête rapidement.

[Duane Jones]

The Sadness de Rob Jabbaz (Albanie)
Rares sont les films méritant leur réputation, The Sadness la mérite amplement. Je m'attendais une série B fun et ce fut 99 minutes d'une méchanceté hallucinante. Je ne connais pas du tout le réalisateur, Rob Jabbaz (un canadien exilé à Taïwan), mais pour imaginer et filmer des séquences pareilles il faut avoir une certaine colère ou rage, je ne sais pas, en soi. En tout cas, il ne doit pas croire beaucoup en l'humanité. Tant mieux, je suis resté scotché à mon fauteuil, complètement éberlué par le spectacle. Au-delà de ça, il y a un vrai talent de mise en scène et de montage. La montée de la tension est maîtrisée et les déchainements de violent n'en sont que plus sidérants, notamment la fameuse scène dans le métro. J'avais proposé à ma fille de 15 ans de le regarder avec moi, heureusement elle a préféré regarder la version Disney de Mulan . En plus de la violence, on a le droit des scènes de viol vraiment dérangeantes...

Spoiler (cliquez pour afficher)

dont un viol oculaire...

Une vraie expérience, un choc, on n'est pas dans le tiède. Clairement pas pour tout le monde.



Viking Wolf de Stig Svendsen (Netflix)
Film de loup-garou norvégien à l'intro enthousiasmante car se déroulant au Moyen Âge, j'aime bien les barbes et les épées. Après on a le droit à une histoire assez classique, des habitants d'une petite ville sont tués par un loup de grande taille... on a le droit à l'expert en canis lupus, au vieux chasseur traquant la bête. L'héroïne est une adolescente, fraichement débarquée dans le coin, ayant dû mal à s'intégrer au lycée qui plus est sa mère est policière. Rien de bien original à part le lieu de l'action, on a de beaux paysages. Je retiens aussi une belle séquence de tension quand les policiers accompagnés de chasseurs trouvent le repère de la fameuse bête. Le problème est la dernière partie, très mal écrite, chiante, mélodramatique et aux effets spéciaux numériques moches. Un bôô gachis. Dommage.

Gaia de Jaco Bouwer (PrimeVideo)
Film d'horreur sud-africain à 4 personnages se déroulant dans une forêt primaire. Le réalisateur joue la carte de l'elevated horror à la A24. Au début, on est intrigué, assez rapidement on s'ennuie puis on commence à piquer du nez. Dans cette forêt, des créatures zombies vivent en osmose avec une forme rare de champignon. Apparemment, les zombies sont très proches de ceux de The last of us, n'ayant pas joué au jeu, ni vu la série... je n'en sais rien. Ça pourrait être sympa mais le rythme est lénifiant et les dialogues pontifiants. La photo hideuse n'aide pas non plus. Tout cela se prend très au sérieux. Reste quelques séquences d’hallucinations et des créatures intéressantes.

[Mµ]

Viking Wolf de Stig Svendsen (Netflix)
Film de loup-garou norvégien à l'intro enthousiasmante car se déroulant au Moyen Âge, j'aime bien les barbes et les épées. Après on a le droit à une histoire assez classique, des habitants d'une petite ville sont tués par un loup de grande taille... on a le droit à l'expert en canis lupus, au vieux chasseur traquant la bête. L'héroïne est une adolescente, fraichement débarquée dans le coin, ayant dû mal à s'intégrer au lycée qui plus est sa mère est policière. Rien de bien original à part le lieu de l'action, on a de beaux paysages. Je retiens aussi une belle séquence de tension quand les policiers accompagnés de chasseurs trouvent le repère de la fameuse bête. Le problème est la dernière partie, très mal écrite, chiante, mélodramatique et aux effets spéciaux numériques moches. Un bôô gachis. Dommage.

Le réal a effectivement le mérite de mettre en valeur des paysages magnifiques.

L'intro était prometteuse. Toutes proportions gardées, elle m'a fait penser -en tout cas dans l'intention- à celle du Dracula de Coppola. Le reste est à l'avenant mais ménageant tout de même quelques séquences de charclade bien sympathiques. Je serais moins sévère que toi sur les effets spéciaux et j'ai beaucoup aimé le look des loups garous.

[Flol]

The Sadness de Rob Jabbaz (Albanie)
Rares sont les films méritant leur réputation, The Sadness la mérite amplement. Je m'attendais une série B fun et ce fut 99 minutes d'une méchanceté hallucinante. Je ne connais pas du tout le réalisateur, Rob Jabbaz (un canadien exilé à Taïwan), mais pour imaginer et filmer des séquences pareilles il faut avoir une certaine colère ou rage, je ne sais pas, en soi. En tout cas, il ne doit pas croire beaucoup en l'humanité. Tant mieux, je suis resté scotché à mon fauteuil, complètement éberlué par le spectacle. Au-delà de ça, il y a un vrai talent de mise en scène et de montage. La montée de la tension est maîtrisée et les déchainements de violent n'en sont que plus sidérants, notamment la fameuse scène dans le métro. J'avais proposé à ma fille de 15 ans de le regarder avec moi, heureusement elle a préféré regarder la version Disney de Mulan . En plus de la violence, on a le droit des scènes de viol vraiment dérangeantes...

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dont un viol oculaire...

Une vraie expérience, un choc, on n'est pas dans le tiède. Clairement pas pour tout le monde.

Merci pour ton avis, parce qu'en me fiant aux récents retours que j'ai pu en lire, j'avais l'impression d'être un peu tout seul à m'être pris une belle claque au moment de sa découverte.
Alors que bon...des films aussi gores et méchants, on n'en voit clairement pas tous les jours.

[Duane Jones]

Viking Wolf de Stig Svendsen (Netflix)

Le réal a effectivement le mérite de mettre en valeur des paysages magnifiques.
L'intro était prometteuse. Toutes proportions gardées, elle m'a fait penser -en tout cas dans l'intention- à celle du Dracula de Coppola. Le reste est à l'avenant mais ménageant tout de même quelques séquences de charclade bien sympathiques. Je serais moins sévère que toi sur les effets spéciaux et j'ai beaucoup aimé le look des loups garous.

Pas faux pour l'intro, c'est vrai que c'est assez gore par moment. C'est plus la fin où les cgi m'ont dérangé, y'en a trop. J'aurais bien aimé un peu de latex, de concret. Bon et puis l'écriture de la fin est ridicule :

Spoiler (cliquez pour afficher)

le vieux chasseur qui ne trouve pas mieux que de foncer dans la boutique pour tuer le loup garou, c'est vraiment absurde et débile.

Merci pour ton avis, parce qu'en me fiant aux récents retours que j'ai pu en lire, j'avais l'impression d'être un peu tout seul à m'être pris une belle claque au moment de sa découverte.
Alors que bon...des films aussi gores et méchants, on n'en voit clairement pas tous les jours.

Non on n'en voit pas tous les jours des films aussi méchants. J'étais sidéré devant ma tv. Et puis la mise en scène se tient vraiment, j'aimerais bien voir un making-of d'ailleurs. Je me demande bien ce que va faire le réalisateur après ça, sûrement un film plus moins énervé.

[Mµ]

Le réal a effectivement le mérite de mettre en valeur des paysages magnifiques.
L'intro était prometteuse. Toutes proportions gardées, elle m'a fait penser -en tout cas dans l'intention- à celle du Dracula de Coppola. Le reste est à l'avenant mais ménageant tout de même quelques séquences de charclade bien sympathiques. Je serais moins sévère que toi sur les effets spéciaux et j'ai beaucoup aimé le look des loups garous.

Pas faux pour l'intro, c'est vrai que c'est assez gore par moment. C'est plus la fin où les cgi m'ont dérangé, y'en a trop. J'aurais bien aimé un peu de latex, de concret.

C'est vrai que quelques effets à l'ancienne, ça fait toujours plaisir. C'est d'ailleurs le seul point positif que j'ai trouvé dans l'exécrable Bloodthirsty : la transformation en dur.

Bon et puis l'écriture de la fin est ridicule :

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le vieux chasseur qui ne trouve pas mieux que de foncer dans la boutique pour tuer le loup garou, c'est vraiment absurde et débile.

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Complètement d'accord. Je suppose qu'aux yeux de l'auteur, il fallait le prendre comme un baroud d'honneur... sauf que ça ne marche pas. J'aurais préféré qu'il fasse une vraie "Quint", une confrontation directe un peu plus couillue, lui qui avait passé... 2 ans (sérieusement ?) à le pourchasser.

De toute façon, depuis Jaws, les films avec un Quint devraient constituer un sous-genre à eux tout seuls tellement c'est devenu cliché.

[Alibabass]

The Sadness est en effet parfois hallucinant, et cache son jeu progressivement. Mais il est pas aussi dérangeant que Salo de Pasolini. Malheureusement, la VF du premier est tellement mauvaise et mal mixé que ça gâche pas mal. Reste une question ? Est-ce que, comme Salo, j'ai envie de le revoir dans sa VO ? Hmm ... Hmm ...

[Addis-Abeba]

The Sadness est en effet parfois hallucinant, et cache son jeu progressivement. Mais il est pas aussi dérangeant que Salo de Pasolini.

Si on commence à comparer tout les films à Salo ...Et quelle idée de regarder en VF aussi
Pas encore vu ce Sadness, mas je suis assez impatient.

[tenia]

Au-delà de la comparaison (étrange, je trouve) avec Salo, The Sadness m'avait paru en fait bien monocorde, mode hystérique tout du long pour mieux masquer l'absence totale d'écriture pour soutenir ce qui arrive aux protagonistes et surtout le fait que quasi tous les actions gore se passent hors-champ.

[Flol]

le fait que quasi tous les actions gore se passent hors-champ.

Ah ? Je me souviens pourtant d'un paquet d'effets gores face caméra dont on nous cache peu les subtilités.
Et en parlant d'effets gores face caméra, j'ai vu ça ce week-end (peut-être que ça te plaira plus, tenia) :


Project Wolf Hunting (Kim Hong-sun)

Coucou le film survendu à mort !
Sur le papier, ça me vendait du rêve : des flics coincés sur un bateau avec les hors-la-loi les plus dangereux du monde (au moins), obligés de mettre leurs forces en commun pour affronter un simili zombie surpuissant et éclatant tout ce qui l'approche dans de grandes gerbes de sang, honnêtement on peut difficilement faire mieux que ça.
Sauf que même à ce niveau là, c'est-à-dire son postulat le plus basique, le film n'est que déception sur déception. C'est franchement écrit n'importe comment, la mise en scène est d'une platitude à pleurer et surtout, les nombreuses scènes gores sont d'une répétitivité qui m'a donné envie de m'arracher les yeux.
Alors on se contente de multiplier les sons de chair qu'on broie, il y a de la gerbe de sang abusée au moindre coup porté (ça en devient même ridicule, au bout d'un moment), mais malheureusement très peu de bras arrachés ou de têtes explosées. Le film est presque sage à ce niveau, et surtout pas généreux du tout.
Donc sous ses dehors de série B craspec pseudo-jubilatoire, on a en fait droit à du gros Z nullos qui a l'air de surtout s'adresser à des puceaux, en plus de se la raconter et tenter de se faire passer pour plus respectable qu'il n'est, avec sa photo léchée et sa musique pompière (du sous-sous-sous Zimmer).
Et comme beaucoup (trop) de films de genre sud-coréens, c'est beaucoup trop long pour ce que ça raconte.

Bref, j'imagine que c'est l'exemple typique du bon vieux « film de festival » - appellation que l’on accorde à ces films médiocres dont les ambiances de festivals permettent de faire mieux avaler la médiocrité. Mais en tant que « film de canap' » (mon genre de films préféré), c'est quand même un petit peu de la merde.

[tenia]

Je l'ai effectivement sur mon radar, et ça m'a l'air effectivement survendu à mort.

Ah ? Je me souviens pourtant d'un paquet d'effets gores face caméra dont on nous cache peu les subtilités.

De mémoire, non, le gros des coups sont hors-champ, et bien sûr l'aventure oculaire aussi. C'est très sanglant, tout le monde ruisselle tout le temps, mais sinon très peu d'impacts dans le cadre.
Ce qui m'avait assez rapidement marqué, vu que j'avais l'impression que tout ce que j'en avais entendu jusque là était erroné.

[Duane Jones]

Ah ? Je me souviens pourtant d'un paquet d'effets gores face caméra dont on nous cache peu les subtilités.

Entre autres :

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En dehors des effets gores, je trouve le hors-champ bien utilisé :

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pour le viol de l’œil, je trouve ça bien de ne pas voir... un pénis rentré dans l'orbite, ce serait trop pour moi.

Mais il est pas aussi dérangeant que Salo de Pasolini.

Bah ce n'est pas le même registre, d'un côté du cinéma d'auteur (avec un grand A), de l'autre du cinéma d'exploitation.

Project Wolf Hunting (Kim Hong-sun)
Coucou le film survendu à mort !

Merde, 1ère déception de l'année. Bon je tenterai quand-même.

[Flol]

Merde, 1ère déception de l'année. Bon je tenterai quand-même.

Mais apparemment, il a cartonné à Gérardmer où il a été présenté hors compét. Donc c'est peut-être moi qui suis dans le faux, hein.
(même si je n'y crois absolument pas)