Dvdclassik : cinéma et DVD

Outerlimits a écrit :Je crois aussi que Len Wiseman est depuis longtemps considéré comme le bouc-émissaire facile de la critique bien-pensante, et qu'il est un peu facile de démolir tous ses films

LOL, allez hop on invente un statut de victime au monsieur, c'est plus simple aussi.

Tu me rassures j'ai cru que Wiseman n'avait aucunes excuses mais il a pour lui de ne pas avoir crée John McClane, louons le pour ça...

Jericho a écrit :

Outerlimits a écrit :Je crois aussi que Len Wiseman est depuis longtemps considéré comme le bouc-émissaire facile de la critique bien-pensante, et qu'il est un peu facile de démolir tous ses films

LOL, allez hop on invente un statut de victime au monsieur, c'est plus simple aussi.

Oui, comme on invente un statut de "dieu vivant" pour McTiernan.

Rockatansky a écrit :Tu me rassures j'ai cru que Wiseman n'avait aucunes excuses mais il a pour lui de ne pas avoir crée John McClane, louons le pour ça...

Disons que ça explique plutût que Spielberg a été totalement irresponsable en sabordant son propre univers.

Peut être qu'à un moment tu parleras de ce film et de son réalisateur sans comparer à d'autres ça fera peut être avancer le schmilblick

Outerlimits a écrit :

Jericho a écrit :
LOL, allez hop on invente un statut de victime au monsieur, c'est plus simple aussi.

Oui, comme on invente un statut de "dieu vivant" pour McTiernan.

C'est dans ta tête.
A part une caste de cinéphiles, qui adorent McTiernan ?
C'est déjà trop selon toi ? Il serait plus juste de le considérer comme un simple technicien, un yes-man ?
Soyons sérieux 2 secondes.

Bin disons que j'ai lu 10 pages de ce topic, à critiquer (sauf certains) ce volet par des "à-côtés" un peu vain (genre la mise en scène dans tous ses états (!), alors qu'elle est plutôt classieuse, y compris en ayant mis en avant une séquence se passant devant un container "pour résumer la médiocrité formelle du film", mdr !), et j'ai surtout l'impression que Wiseman a été décrété "persona non grata" par la majorité, et McTiernan "Réalisateur parfait intouchable", donc à partir de là, ça se passe un peu de commentaire.
Je l'ai dit ce que j'aimais : le personnage de MacClane est respecté (peut-être même plus que dans le 3ème où il virait à la caricature totale), la réal est belle, le scénario basé sur le piratage informatique est astucieux même s'il reprend certains coups de théatres du 3, certaines séquences fun (la voiture rentrant dans l'hélico) sont critiquée pour leur effets spéciaux grotesques, alors que l'on sait que cette scène n'a pas utilisé de trucage quelconque (hormis une incrustation du personnage qui saute de l'héliCO°;
Le méchant n'est certes pas charismatique mais est bien interprété. Le rythme est trépidant et jamais ne se relâche.
Le final est un peu gros mais si on devait revenir à toutes les énormités des volets précédents, on écrirait des pages.

Jericho a écrit :

Outerlimits a écrit :

Oui, comme on invente un statut de "dieu vivant" pour McTiernan.

C'est dans ta tête.
A part une caste de cinéphiles, qui adorent McTiernan ?
C'est déjà trop selon toi ? Il serait plus juste de le considérer comme un simple technicien, un yes-man ?
Soyons sérieux 2 secondes.

Non, ça n'est pas dans ma tête, c'est relatif à de nombreux commentaires que j'ai lus.

Ok on ne devrait pas autant aimer McT, en revanche on devrait être plus indulgent avec Wiseman !
Si c'est juste pour rééquilibrer la balance sur ce topic, et si ça te fait plaisir, qu'il en soit ainsi...

Jericho a écrit :

Outerlimits a écrit :Je crois aussi que Len Wiseman est depuis longtemps considéré comme le bouc-émissaire facile de la critique bien-pensante, et qu'il est un peu facile de démolir tous ses films

LOL, allez hop on invente un statut de victime au monsieur, c'est plus simple aussi.

Exactement. Rien à voir avec leurs talents intrinsèques, aidés par des projets permettant de montrer tout ce qu'ils sont capables de faire.
Parce que Wiseman et Ratner, leurs filmos, c'est pas Byzance non plus (vous me direz, y a ptet une justice sur Terre ).

Mais pas du tout, mais tu disais "allez on invente un statut de victime au monsieur" ; je ne cherche pas à le réévaluer du tout (et je reconnais que sa filmo est loin d'être parfaite), mais c'est vrai que ça traduit un petit peu la réalité : c'est un réal qui est automatiquement critiqué/descendu dés que l'on prononce son nom, même quand il livre un produit somme toute honorable (même si je me doute que le remake de TR doit pas être bien fameux ).

Outerlimits a écrit :Je me demande ce que les gens attendaient vraiment d'un "Die Hard" sorti 10 ans aprés le dernier?

Ce qu'ils attendaient ? Ben... un Die Hard. Chose que ce quatrième épisode n'est à aucun moment, pour moi.
Les responsables de ce film n'ont respecté ni le personnage de McClane ni la force motrice de l'univers, qui est la MISE EN SCÈNE. Wiseman est incapable de réfléchir à sa mise en scène, il ne fait que se retrancher derrière une succession parfaitement gavante de CGI et d'effets pétaradants qui occupent l'écran en masse. Il n'y a aucun "œil" derrière tout ça. McTiernan et, à un degré moindre, Harlin faisaient passer l'invraisemblance ludique de l'univers Die Hard grâce à la mise en scène, dont le rapport à l'espace, la chorégraphie et la stylisation visuelle (ralentis, montage, cadrages léchés, perspectives, etc) assuraient une identité formelle forte et virtuose, capable de porter vers le haut l'action, de transcender ce qui sur le papier pourrait être saugrenu. Même les scènes moins bourrines, elles étaient toujours torchées avec un brio confondant (dans Piège de Cristal, les décadrages depalmiens lors du dialogue McClane/Gruber quand il lui offre une cigarette, ou les envolées de caméra quand Gruber découvre l'identité de Bonnie Bedelia, manifestent une dynamique visuelle d'une intelligence rare). Où est cette dynamique chez Wiseman ? Il n'y en a pas. La mise en scène est désormais le parent pauvre, du plan-plan sans âme : seul compte le trucage, le ramdam visuel et sonore. C'est la différence fondamentale avec Une journée en enfer qui était construit sur un "toujours plus" démentiel parce que la réalisation et le scénario répondaient constamment présents.
Quant à McClane, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Sa personnalité jadis entière se résume ici à radoter mécaniquement des vieux tics pour amadouer les fans. Le personnage est devenu creux, impersonnel, flanqué de sidekick bidons. Avant, il y avait chez lui cette forme d'ironie magnifique qui rendait le personnage attachant et humain. Là ce n'est plus qu'un pantin édulcoré. Balancer quelques "fuck" ne suffit pas...

Par contre (hormis le final), il n'y a a quasiment aucun CGI dans ce film.

Par contre quand je vois la filmo de John Moore, je me dis que l'ambition n'est pas morte dans cette série, que Willis pense à l'art plus qu'au tiroir caisse, à moins qu'on n'ait encore affaire à un cinéaste maudit.

Outerlimits a écrit :Par contre (hormis le final), il n'y a a quasiment aucun CGI dans ce film.

200 plans sfx quand même.