FILM DU MOIS:
Paprika, de Satochi Kon (2006) 9,5/10 - Une oeuvre ébouriffante, au visuel aussi soigné qu'inventif, et au scénario passionnant.
FILMS DECOUVERTS:
Incident on and off a mountain road, de Don Coscarelli (2005) 6,5/10 - Variation sur un thème classique, mais un magnifique production design
Veer Zara, de Yash Chopra (2004) 8/10 - Très belle photographie. Un récit un peu naïf, mais c'est assez charmant.
The Departed, de Martin Scorcese (2006) 9/10 - Un film très noir sur la trahison... Peut-être mon film du mois.
Silver River, de Raoul Walsh (1948) 7/10 - Joli film sur la grandeur et décadence d'un businessman qui a décidé d'enterrer sa conscience. Thomas Mitchell, l'avocat alcoolique mais sentencieux, est ici génial.
Deer Woman, de John Landis (2005) 7/10 - Un Master of horror ludique et plutôt réussi. On est intrigué, puis réjoui. C'est fluide et efficace.
Sky Captain and the world of tomorrow, de Kerry Conran (2003) 7/10 - Très beaux visuels pour une intrigue fadasse.
Lucas, fourmi malgré lui, de John A. Dais (2006) 3/10
Ma super-ex, de Ivan Reitman (2006) 4/10
The Illusionist, de Neil Burger (2006) 6/10 - Mais je me suis endormi sur le dernier quart d'heure... Sympathique, mais empesé... Ed Norton affirme sa cinégénie avec efficacité, et Paul Giamatti annonce ici de grands rôles à venir.
Homecoming, de Joe Dante (2005) 7,5/10 - La satire politique l'emporte sur le reste, mais quel tirade anti-bush... Un équivalent me semblerait bien difficile à faire, en France...
Black Book, de Paul Verhoeven (2006) 7/10 - Un remarquable film d'espionnage, aux mille péripéties.
Les visiteurs en Amérique, de Jean-Marie Gaubert (sic) / Poiré (?) 3/10 - Christina Applegate n'est pas Valérie Lemercier, niveau comique...
Blade of fury, de Sammo Hung (1993) 7/10 - Un peu pompeux, et beaucoup d'accélérés qui me dérangent, mais un film franc du collier, qui privilégie toujours le spectaculaire.
Notre-Dame de Paris, de Wallace Horsley (1923) 6/10 - Semi-réussite, aux très beaux tableaux, mais à l'intrigue cousue de fil blanc, et à la psychologie très schématique... Cela dit, la version que j'ai vue (sur une copie infâme) durait 1h25, alors que dans un dictionnaire, j'ai pu lire qu'il était censé durer 1h58...
Martin, de George Romero (1977) 7/10 - Un film assez malsain, parfois maladroit dans sa mise en scène, mais demeure un portrait fascinant du vampirisme.
Eragon, de Stefen Fangmeier (2006) 3/10 - Même les enfants se sont ennuyés devant, alors qu'ils sont habituellement bon public... Jérémy Irons n'a décidément pas de chance avec la Fantasy.
The Host, de Joon-ho Bong (2006) 9/10 - Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un film en me demandant constamment ce qui va se passer. Une très grande réussite.
King of Kings, de Nicholas Ray (1961) 6/10 - De beaux moments, mais un ton parfois ampoulé et pompeux, sans doute lié au sujet, m'a ennuyé par moments.
The Jacket, de John Maybury (2005) 6/10 - Un polar pas trop mal ficelé, mais reposant sur un postulat de base aussi idiot qu'inexplicable.
The Fountain, de Darren Aronofsky (2006) 3/10 - Il est rare que je ne comprenne vraiment rien à un film. Ennui face à une reflexion clipesque sur fonds néo-mystique New Age, et personnages aussi lisses que fadasses...
Le grand appartement, de Pascal Thomas (2006) 7/10 - Film fourre-tout, avec plus de bonnes intentions que de réelles qualités, mais qui dégage une immense sympathie et quelques bons moments.
FILMS REVUS:
Trust me, de Hal Hartley (1990) 9,5/10 - La nouvelle de la mort d'Adrienne Shelley m'avait donné envie de revoir ce film, et je ne le regrette pas. Une des grandes étapes de ma cinéphilie...
The Thing, de John Carpenter (1982) 9/10 - Magnifique huis-clos, un film paranoïaque et gore, du grand Carpenter...
Donnie Brasco, de Mike Newell (1997) 8/10 - Pacino et Depp au sommet de leur talent, dans une description aussi ludique que noire de la vie d'un "infiltré"...
King Kong, de Peter Jackson (2005) 8,5/10 - Magnifique spectacle, rythme endiablé, images de toute beauté... Dommage que certains effets soient trop appuyés (ralentis en pagaille, gros plans redondants...), mais ça reste un des films les plus spectaculaires de ces dernières années.
L'échelle de Jacob, d'Adrian Lyne (1990) 8/10 - J'apprécie encore mieux ce film lors d'un second visionnage, car la photo comme la musique m'apparaissent particulièrement réussis.
Films des mois précédent
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