Carol Reed (1906-1976)
Publié : 26 mars 04, 15:17
"Huit Heures de Sursis" Carol Reed.
Rarement vu, à part Dead Man, le héros d'un film passer le temps du métrage aussi mal en point...Et quelle drôle d'idée de donner à James Mason un rôle quasiment muet, même s'il est laissé à sa voix la fonction de faire surgir James Mason en majesté du hors-champ, par la simple magie de quelque phrase sans importance (on a raté le début du discours, et le sens s'efface pour laisser la musique) faisant bondir le coeur du spectateur : "C'est lui ! on ne le voit pas, mais c'est lui...". Façon maniérée de sublimer un détail, d'utiliser au maximum de son pouvoir la présence d'un acteur pour en magnifier le "glamour" cinématographique qui m'a aussitôt fait penser à l'arrivée de Tony Leung dans Chungking Express, qui m'avait fait hurler de rire en son temps : alors qu'après le long temps d'un petit film au complet Takeshi Kaneshiro (ou confond je ?) quitte le champ , tout juste le feflet (même pas dans un miroir, dans une vitrine) d'un petit chinois en costume de flic nous informe que celui que l'on attendait tous arrive enfin, et que son reflet juste, peut être le souvenir que nous avons de sa classe éclatante ailleurs, suffit à crever l'écran...Ou quelque chose comme cela, il est probable que je reconstruise la scène...arrive t'il de dos? Ou filmé à moitié ? à partir du souvenir de l'effet qu'elle m'avait faite.
Par contre, je dois avouer qu'alors qu'il suffit généralement de quelques rues mouillées aux lignes de fuites accusées, d'un usage exprsioniste du noir et blanc et d'un discours bien senti sur la fatalité dispensant des propos aussi puisssant que "que voulez ma bonne dame, les chants les plus beaux sont les plus désespérés, mektoub tout ça", bref, que tout cela soit bien triste pour emporter mon adhésion éclairée ("ah, ça, c'est un putain de film"), ben là, non. Je me suis souvent embêté, et suis assez loin d'avoir vu avec déplaisir enfin s'afficher le mot fin. C'est moi qui suis passé à coté d'un chef d'oeuvre intemporel, ou celui là, c'est pas un si grand film que cela ? (parceque quand même, le troisième homme, c'est pas mal...)
Rarement vu, à part Dead Man, le héros d'un film passer le temps du métrage aussi mal en point...Et quelle drôle d'idée de donner à James Mason un rôle quasiment muet, même s'il est laissé à sa voix la fonction de faire surgir James Mason en majesté du hors-champ, par la simple magie de quelque phrase sans importance (on a raté le début du discours, et le sens s'efface pour laisser la musique) faisant bondir le coeur du spectateur : "C'est lui ! on ne le voit pas, mais c'est lui...". Façon maniérée de sublimer un détail, d'utiliser au maximum de son pouvoir la présence d'un acteur pour en magnifier le "glamour" cinématographique qui m'a aussitôt fait penser à l'arrivée de Tony Leung dans Chungking Express, qui m'avait fait hurler de rire en son temps : alors qu'après le long temps d'un petit film au complet Takeshi Kaneshiro (ou confond je ?) quitte le champ , tout juste le feflet (même pas dans un miroir, dans une vitrine) d'un petit chinois en costume de flic nous informe que celui que l'on attendait tous arrive enfin, et que son reflet juste, peut être le souvenir que nous avons de sa classe éclatante ailleurs, suffit à crever l'écran...Ou quelque chose comme cela, il est probable que je reconstruise la scène...arrive t'il de dos? Ou filmé à moitié ? à partir du souvenir de l'effet qu'elle m'avait faite.
Par contre, je dois avouer qu'alors qu'il suffit généralement de quelques rues mouillées aux lignes de fuites accusées, d'un usage exprsioniste du noir et blanc et d'un discours bien senti sur la fatalité dispensant des propos aussi puisssant que "que voulez ma bonne dame, les chants les plus beaux sont les plus désespérés, mektoub tout ça", bref, que tout cela soit bien triste pour emporter mon adhésion éclairée ("ah, ça, c'est un putain de film"), ben là, non. Je me suis souvent embêté, et suis assez loin d'avoir vu avec déplaisir enfin s'afficher le mot fin. C'est moi qui suis passé à coté d'un chef d'oeuvre intemporel, ou celui là, c'est pas un si grand film que cela ? (parceque quand même, le troisième homme, c'est pas mal...)