Les Infiltrés (Martin Scorsese - 2006)
Publié : 11 oct. 06, 01:03
Donc, the departed, petites notes sur le film, après la projection du grand rex, peut contenir quelques légers spoilers (aucun pour ceux qui auraient vu l'original)
On pourrait penser que le film est tout a fait anodin et plutôt mauvais jusqu'au plan de fin, qui nous laisse a penser que pour scorsese lui même, il ne s'agit que d'une grosse blague. Le film ne se prendrait donc pas au sérieux comme le honk kongais, mais comme une dérive semi comique de son moi, quête d'identité de personnages qui se dédoublent (la ressemblance physique - coupe de cheveux, vestimentaire - de damon et caprio est troublante).
SI on rentre dans les détails, le film est assez décevant (voir plus). Le plus grand atout de scorsese, reste son art a dépeindre un groupe de personnage, et leur liens, leur importance des uns aux autres, mais aussi leur influence par rapport au groupe. Ici, la figure de "chef" est interprété par un nicholson qui nous livre un grand moment de bouffonnerie. A aucun moment on ne ressent ce qu'aurait pu ressentir henry hill face a polly ou face a jimmy conway dans les affranchis. Nicholson n'est a aucun moment une figure emblématique ou séduisante (sans parler du reste de l'équipe, dont son bras droit M.French, qui ne sert a rien...)
De l'autre coté, un martin sheen qui n'a pas grand chose a se mettre sous la dent, son rôle n'est pas du tout étoffé. C'est un personnage fantôme qui ne laisse aucune trace.
Damon et Caprio s'en sorte bien, même si pour le premier, on pourrait penser qu'il n'arrive pas a nous faire comprendre qu'il pourrait pencher du bon coté, on a l'impression que se sont plutôt les événements qui le font pencher, et pour l'autre, son désespoir n'est jamais ressenti par le spectateur, qui ne perd , lui jamais ses repairs (comble quand on veut nous faire ressentir de la sympathie pour le personnage de di caprio).
Le gros atout de scorsese, restait aussi le rythme. La c'est lent, et ça brasse du vide, même la gimmick scorsesienne (montage étudié sur un tube de rock des années 60) sent le renfermé. Sans parler de cet horrible morceaux de "hard rock" celtique sensé donner du rythme a certaines séquences.
Le pire reste que le film n'est jamais angoissant (au contraire du HK, je me souviens d'une scène assez étouffante pour trouver la taupe, alors que des portables sont allumés, et un des personnages qui fait du morse en tapant avec son doigt...), parfois lourd (le personnage de wahlberg monolytique, sans aucune motivation valable dans ses actions ou dialogues déplacés).
Alors au premier degrés, le film reste assez anodin, on pourrait le croire réalisé par un bon faiseur plus qu'appliqué. Au second degré (et la le film mérite une relecture), le film peut s'avérer assez malicieux.
Reste que pour l'instant, c'est
(par contre, quand scorsese est monté sur scène j'ai cru que j'allais m'évanouir... c'est impressionnant de voir un monstre de cinéma comme ça...)
On pourrait penser que le film est tout a fait anodin et plutôt mauvais jusqu'au plan de fin, qui nous laisse a penser que pour scorsese lui même, il ne s'agit que d'une grosse blague. Le film ne se prendrait donc pas au sérieux comme le honk kongais, mais comme une dérive semi comique de son moi, quête d'identité de personnages qui se dédoublent (la ressemblance physique - coupe de cheveux, vestimentaire - de damon et caprio est troublante).
SI on rentre dans les détails, le film est assez décevant (voir plus). Le plus grand atout de scorsese, reste son art a dépeindre un groupe de personnage, et leur liens, leur importance des uns aux autres, mais aussi leur influence par rapport au groupe. Ici, la figure de "chef" est interprété par un nicholson qui nous livre un grand moment de bouffonnerie. A aucun moment on ne ressent ce qu'aurait pu ressentir henry hill face a polly ou face a jimmy conway dans les affranchis. Nicholson n'est a aucun moment une figure emblématique ou séduisante (sans parler du reste de l'équipe, dont son bras droit M.French, qui ne sert a rien...)
De l'autre coté, un martin sheen qui n'a pas grand chose a se mettre sous la dent, son rôle n'est pas du tout étoffé. C'est un personnage fantôme qui ne laisse aucune trace.
Damon et Caprio s'en sorte bien, même si pour le premier, on pourrait penser qu'il n'arrive pas a nous faire comprendre qu'il pourrait pencher du bon coté, on a l'impression que se sont plutôt les événements qui le font pencher, et pour l'autre, son désespoir n'est jamais ressenti par le spectateur, qui ne perd , lui jamais ses repairs (comble quand on veut nous faire ressentir de la sympathie pour le personnage de di caprio).
Le gros atout de scorsese, restait aussi le rythme. La c'est lent, et ça brasse du vide, même la gimmick scorsesienne (montage étudié sur un tube de rock des années 60) sent le renfermé. Sans parler de cet horrible morceaux de "hard rock" celtique sensé donner du rythme a certaines séquences.
Le pire reste que le film n'est jamais angoissant (au contraire du HK, je me souviens d'une scène assez étouffante pour trouver la taupe, alors que des portables sont allumés, et un des personnages qui fait du morse en tapant avec son doigt...), parfois lourd (le personnage de wahlberg monolytique, sans aucune motivation valable dans ses actions ou dialogues déplacés).
Alors au premier degrés, le film reste assez anodin, on pourrait le croire réalisé par un bon faiseur plus qu'appliqué. Au second degré (et la le film mérite une relecture), le film peut s'avérer assez malicieux.
Reste que pour l'instant, c'est
(par contre, quand scorsese est monté sur scène j'ai cru que j'allais m'évanouir... c'est impressionnant de voir un monstre de cinéma comme ça...)