Dans l'ombre d'Hitchcock, documentaire sur le maître, l'importance de sa femme dans son parcours et ses relations avec ses actrices, notamment :
https://www.arte.tv/fr/videos/083914-00 ... hitchcock/
Alfred Hitchcock (1899-1980)
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Les vacances d’Alfred (aka La main au collet)
Un voleur de diamant à la retraite se retrouve compromis par les agissements d’un cambrioleur qui imite ses pratiques.
Ce film a deux seuls intérêts (limités): Grace Kelly et l’arriere pays nicois.
Sur la première, tout est dit dans la fameuse et assez hilarante scene du feu d’artifice. En vieux pervers, quand Hitchcock fait dire à l’actrice, « Touch them » lors d’un tete a tete torride avec Cary Grant, c’est pas franchement aux bijoux qu’elle a autour du coup que l’on pense spontanément.
Cary Grant parlons en. Il est sensé incarner le sommet du bel américain « cool » et charmeur. Et il fait ce qu’il peut, Et bien. Le probleme est qu’il a 25 ans de plus que Grace ce qui lui donne plutot l’air d’un vieux beau draguant une jeune femme.
Quant au casting francais, Brigitte Auber est inegale, on vas dire. Par contre, la encore, les mysteres des choix de casting, lui font jouer une ado jalouse d’une « vieille » alors qu’elle a 4 ans de plus que Grace….
La scene au bain de mer prend donc un sel particulier. Mais vous allez me dire, a raison, on s’en fout de l’age des acteurs et actrices. C’est juste que ca fonctionne pas….
Charles Vanel est pas fameux non plus… et je passe sur les représentants de la flicaille, qui eux ne sont la que pour le pittoresque.
Deuxième atout,,l’arrière pays niçois: on reste dans l’ambiance de la vision recente de Tih Minh : un monde disparu sous le cout d’un développement économique et touristique forcené.
Pour conclure, l’ami Alfred nous soigne heureusement deux ou trois scenes sympas, notamment sur la fin avec le bal masqué et l’affrontement sur les toits, au accents curieusement caligariens.
Pour le reste, j’espere qu’il a pris plaisir a ses vacances sur la cote…. Il en reste un film tres secondaire (pour ne pas dire mineur) mais dont la vision, si on accepte les lots d’invraisemblances, est plaisante.
Un voleur de diamant à la retraite se retrouve compromis par les agissements d’un cambrioleur qui imite ses pratiques.
Ce film a deux seuls intérêts (limités): Grace Kelly et l’arriere pays nicois.
Sur la première, tout est dit dans la fameuse et assez hilarante scene du feu d’artifice. En vieux pervers, quand Hitchcock fait dire à l’actrice, « Touch them » lors d’un tete a tete torride avec Cary Grant, c’est pas franchement aux bijoux qu’elle a autour du coup que l’on pense spontanément.
Cary Grant parlons en. Il est sensé incarner le sommet du bel américain « cool » et charmeur. Et il fait ce qu’il peut, Et bien. Le probleme est qu’il a 25 ans de plus que Grace ce qui lui donne plutot l’air d’un vieux beau draguant une jeune femme.
Quant au casting francais, Brigitte Auber est inegale, on vas dire. Par contre, la encore, les mysteres des choix de casting, lui font jouer une ado jalouse d’une « vieille » alors qu’elle a 4 ans de plus que Grace….
La scene au bain de mer prend donc un sel particulier. Mais vous allez me dire, a raison, on s’en fout de l’age des acteurs et actrices. C’est juste que ca fonctionne pas….
Charles Vanel est pas fameux non plus… et je passe sur les représentants de la flicaille, qui eux ne sont la que pour le pittoresque.
Deuxième atout,,l’arrière pays niçois: on reste dans l’ambiance de la vision recente de Tih Minh : un monde disparu sous le cout d’un développement économique et touristique forcené.
Pour conclure, l’ami Alfred nous soigne heureusement deux ou trois scenes sympas, notamment sur la fin avec le bal masqué et l’affrontement sur les toits, au accents curieusement caligariens.
Pour le reste, j’espere qu’il a pris plaisir a ses vacances sur la cote…. Il en reste un film tres secondaire (pour ne pas dire mineur) mais dont la vision, si on accepte les lots d’invraisemblances, est plaisante.
- John Holden
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Y a t'il parmi les classikiens quelqu'un d'abonné à Télérama pour répondre à Pierre Murat ?
Juste histoire de lui faire rectifier une partie de son texte à propos de la diffusion demain soir sur Arte de Fenêtre sur cour d'Hitchcock.
Il cite en effet l'excellence de l'interprétation de Thelma Ritter dans un certain nombre de films, et notamment dans Le port de l'angoisse de... Samuel Fuller.
Le rédacteur était il sous l'emprise de stupéfiants à tel point qu'il s'est trompé de port ?
Juste histoire de lui faire rectifier une partie de son texte à propos de la diffusion demain soir sur Arte de Fenêtre sur cour d'Hitchcock.
Il cite en effet l'excellence de l'interprétation de Thelma Ritter dans un certain nombre de films, et notamment dans Le port de l'angoisse de... Samuel Fuller.
Le rédacteur était il sous l'emprise de stupéfiants à tel point qu'il s'est trompé de port ?
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Je suis abonné mais l’interface de commentaires est en travaux en ce moment. Angoisse, drogue c’est pareil.. C’est ça de faire l’effort de mettre les titres français.John Holden a écrit : ↑6 janv. 24, 17:43 Y a t'il parmi les classikiens quelqu'un d'abonné à Télérama pour répondre à Pierre Murat ?
Juste histoire de lui faire rectifier une partie de son texte à propos de la diffusion demain soir sur Arte de Fenêtre sur cour d'Hitchcock.
Il cite en effet l'excellence de l'interprétation de Thelma Ritter dans un certain nombre de films, et notamment dans Le port de l'angoisse de... Samuel Fuller.
Le rédacteur était il sous l'emprise de stupéfiants à tel point qu'il s'est trompé de port ?
Quelle belle chose la jeunesse. Quel crime de la laisser gâcher par les jeunes.
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
La Taverne de la Jamaïque (1939)
Une jeune fille (Maureen O'Hara dans son premier rôle) arrive en Cornouailles lorsque sa mère meurt, pour se tourner vers la seule famille qui lui reste. Elle est accueillie par Pengallan, un notable fantasque (Charles Laughton) qui la conduira à la fameuse Taverne de la Jamaïque, où réside sa tante et son oncle. Or, c'est un repaire de malandrins qui piègent les bateaux s'approchant de la côte pour les piller.
Un très beau film d'Hitchcock, sa première adaptation d'un roman de Daphné Du Maurier ; il en réalisera deux autres : Rebecca (1940) et Les Oiseaux (1960). Charles Laughton tire certainement un peu trop la couverture à lui (Hitchcock n'a pas vraiment goûté leur collaboration), producteur sur le film qui a amené sa protégée d'alors, Maureen O'Hara. Les décors (l'auberge et ses couloirs et passages secrets, la demeure du juge Pengallan) sont parfaits ; il s'en dégage néanmoins une dimension théâtrale.
Hitchcock n'était pas satisfait du scénario, qui dévoilait selon lui bien trop tôt l'identité du grand méchant de l'histoire. On peut arguer pour le contredire que cela permet d'approfondir la duplicité du personnage, qui s'épanouit dans un paradoxe a priori incompatible. Hitchcock ne fera d'ailleurs pas autre chose lorsque, dans Le Crime était presque parfait (1954), Ray Milland fait à la fois montre de manières policées et d'une détermination implacable à commanditer le meurtre de sa femme.
Dernier film de la période britannique d'Alfred Hitchcock, La Taverne de la Jamaïque n'a pas à rougir des grandes réussites du réalisateur.
Une jeune fille (Maureen O'Hara dans son premier rôle) arrive en Cornouailles lorsque sa mère meurt, pour se tourner vers la seule famille qui lui reste. Elle est accueillie par Pengallan, un notable fantasque (Charles Laughton) qui la conduira à la fameuse Taverne de la Jamaïque, où réside sa tante et son oncle. Or, c'est un repaire de malandrins qui piègent les bateaux s'approchant de la côte pour les piller.
Un très beau film d'Hitchcock, sa première adaptation d'un roman de Daphné Du Maurier ; il en réalisera deux autres : Rebecca (1940) et Les Oiseaux (1960). Charles Laughton tire certainement un peu trop la couverture à lui (Hitchcock n'a pas vraiment goûté leur collaboration), producteur sur le film qui a amené sa protégée d'alors, Maureen O'Hara. Les décors (l'auberge et ses couloirs et passages secrets, la demeure du juge Pengallan) sont parfaits ; il s'en dégage néanmoins une dimension théâtrale.
Hitchcock n'était pas satisfait du scénario, qui dévoilait selon lui bien trop tôt l'identité du grand méchant de l'histoire. On peut arguer pour le contredire que cela permet d'approfondir la duplicité du personnage, qui s'épanouit dans un paradoxe a priori incompatible. Hitchcock ne fera d'ailleurs pas autre chose lorsque, dans Le Crime était presque parfait (1954), Ray Milland fait à la fois montre de manières policées et d'une détermination implacable à commanditer le meurtre de sa femme.
Dernier film de la période britannique d'Alfred Hitchcock, La Taverne de la Jamaïque n'a pas à rougir des grandes réussites du réalisateur.