Je ne peux que plussoyer à tout ça.odelay a écrit : ↑20 août 23, 19:42 Sa scène avec le futur Jean-Paul 1er est quand même extraordinaire, j’adore aussi celle dans la cuisine avant son attaque. De tout de façon malgré ses défauts (qui ne sont pas si nombreux) je suis un grand fan de ce film. Il est en dessous des deux autres évidemment mais bon sang c’est quand même du très haut niveau.
Et puis cette dernière demi heure… rares sont les films qui finissent aussi brillamment. Elle rattrape tout.
Le Parrain : la trilogie (F. F. Coppola - 1972/1990)
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Re: Le Parrain : la trilogie (F. F. Coppola - 1972/1990)
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Re: Le Parrain : la trilogie (F. F. Coppola - 1972/1990)
Et je suis un très grand admirateur du travail de Pacino, mais là, ça couac.Watkinssien a écrit : ↑20 août 23, 18:51Ah tiens, c'est rare de trouver Pacino pas très bon pour ce film. Les détracteurs du 3e opus sauvent généralement l'interprétation de ce dernier.
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Re: Le Parrain : la trilogie (F. F. Coppola - 1972/1990)
Au sujet de l'interprétation dans ce troisième opus, j'en disais ça après mon dernier visionnage pourtant :Grimmy a écrit : ↑22 août 23, 14:35Et je suis un très grand admirateur du travail de Pacino, mais là, ça couac.Watkinssien a écrit : ↑20 août 23, 18:51
Ah tiens, c'est rare de trouver Pacino pas très bon pour ce film. Les détracteurs du 3e opus sauvent généralement l'interprétation de ce dernier.
Pour résumer, tout le monde ou presque est ici dans l'acting assez voyant. Sensation fort désagréable me concernant. Et, douce ironie, celle qui s'est faite lapider en place publique, Sofia, me semble ainsi donner une des interprétations les plus justes et sensibles de tout le cast.El Dadal a écrit : ↑30 oct. 18, 17:21 Cela reste un beau film, quoi qu'on en dise. Mais, et sans le comparer aux deux œuvres fondamentales qui l'ont précédé, j'y ai décelé de nombreux défauts qui ne m'avaient jamais sauté aux yeux par le passé. Dans un premier temps, le caractère très inégal de l'interprétation. Personne n'y échappe, pas même Pacino. Andy Garcia, Diane Keaton... beaucoup sont dans la pose, la recherche du moment iconique et la prestation estampillée actor's studio. John Savage, Helmut Berger... ces noms viennent gonfler le générique mais jamais Coppola ne fait appel à leurs talents d'acteur. Un gros souci du film qui ne m'avait jamais frappé non plus est sa sur-utilisation de la post-synchronisation, associée à une spatialisation du son (mixage) parfois étrange, et pourtant on évoque ici Walter Murch. Une sorte de fausseté se dégage ainsi de l'ensemble. Associée à sa face opératique, on pourrait comprendre l'orientation du film si seulement elle était tenue de bout en bout. Les seconds rôles sont beaucoup plus justes dans le cas présent (les figurants de luxe italiens), Raf Vallone en pape de septembre, avec mention à Talia Shire et Eli Wallach, dont je n'avais jamais goûté les prestations lors de mes précédents visionnages, mais qui s'adaptent bien à l'évolution du style de Coppola. Et Sofia, qui avait été si décriée qu'elle avait gagné son Razzie m'a beaucoup touché avec son interprétation guillerette de jeune fille qui cherche son envol.
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Re: Le Parrain : la trilogie (F. F. Coppola - 1972/1990)
Complètement d'accord avec toi El Dadal, particulièrement concernant Sofia Coppola, qui est nature peinture dans son rôle et le joue aussi "droit" que possible.
Ce qui me turlupine le plus concernant ce troisième volet, cependant, c'est le changement total de photographie, alors que c'est le même directeur. Perdre ce grain 70s et cette forme de poussière nacrée, c'est vraiment dommage, l'atmosphère change un peu trop. D'accord que ça puisse se justifier par l'avancement dans le temps (et la première séquence avec la maison engloutie sous les eaux du lac semble être une chute du second film), mais esthétiquement c'est tellement moins hypnotique, c'est limite impardonnable...
Ce qui me turlupine le plus concernant ce troisième volet, cependant, c'est le changement total de photographie, alors que c'est le même directeur. Perdre ce grain 70s et cette forme de poussière nacrée, c'est vraiment dommage, l'atmosphère change un peu trop. D'accord que ça puisse se justifier par l'avancement dans le temps (et la première séquence avec la maison engloutie sous les eaux du lac semble être une chute du second film), mais esthétiquement c'est tellement moins hypnotique, c'est limite impardonnable...
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Re: Le Parrain : la trilogie (F. F. Coppola - 1972/1990)
Vous me brisez le coeur avec ces jugements cruels sur le troisième volet.
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Re: Le Parrain : la trilogie (F. F. Coppola - 1972/1990)
N'étant pas fan de la saga, pour moi le meilleur c'est le 3. Andy Garcia y est excellent et tout ce qui conduit au fameux cri silencieux de Pacino est magnifique. Faut que je vois le recut.
Sujet intéressant, ce type de réaction au ciné. Souvent ça hurle à la mort en tombant à genoux, les bras levés au ciel - Charlize Theron ds Fury Road etc. La réaction qui m'a le plus marqué, c'est celle de Max Von Sydow ds La source. Rien, pas même un clignement de paupières, juste son regard bleu porté au loin.
Sujet intéressant, ce type de réaction au ciné. Souvent ça hurle à la mort en tombant à genoux, les bras levés au ciel - Charlize Theron ds Fury Road etc. La réaction qui m'a le plus marqué, c'est celle de Max Von Sydow ds La source. Rien, pas même un clignement de paupières, juste son regard bleu porté au loin.