37°2 le matin (Jean-Jacques Beineix - 1986)
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Je suis fan, vraiment un de mes films de chevet. Blindé de scènes cultes, de dialogues mythiques, de scènes brulantes, de scènes de franche camaraderie (Gérard Darmon est parfait), un récit dramatique en spirale qu'on voudrait toujours voir finir différemment...bref j'adore. Tres hate de revoir une fois de plus en DVD. La musique de Yared est tres bonne, avec quelques themes magiques comme le morceau " Des Orages Pour La Nuit".
On a eu un phénomene Grand Bleu en 88, mais avant il y avait eu un petit phénomène 37,2 en 86, celui la je m'en sentais.
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Re: 37°2 LE MATIN (Jean-Jacques Beineix, 1986)
J’ai enfin découvert ce film que j’aurai probablement vu il y a 36 ans si j’avais eu un ou deux ans de plus à l’époque.
Ça tient la route je trouve grâce à une certaine insouciance anarchiste vivifiante et le plaisir des yeux quand même il faut le dire même si l’on apprécie pas trop Béatrice Dalle. Mais pour moi, c’est surtout l’énorme capital sympathie de Anglade qui permet au film de fonctionner et de faire passer les excès de Betty/Béatrice. Avec un acteur moins sympathique, cela aurait pu devenir rapidement insupportable. Besson exploitera très bien ce capital pour son Nikita peu de temps après. Anglade n’a à mon sens pas eu la carrière qu’il méritait.
Un bémol quand même concernant le dénouement que j’ai trouvé trop facile et expédié à mon goût (c’est peut-être mieux géré dans la version longue).
Ça tient la route je trouve grâce à une certaine insouciance anarchiste vivifiante et le plaisir des yeux quand même il faut le dire même si l’on apprécie pas trop Béatrice Dalle. Mais pour moi, c’est surtout l’énorme capital sympathie de Anglade qui permet au film de fonctionner et de faire passer les excès de Betty/Béatrice. Avec un acteur moins sympathique, cela aurait pu devenir rapidement insupportable. Besson exploitera très bien ce capital pour son Nikita peu de temps après. Anglade n’a à mon sens pas eu la carrière qu’il méritait.
Un bémol quand même concernant le dénouement que j’ai trouvé trop facile et expédié à mon goût (c’est peut-être mieux géré dans la version longue).
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Re: 37°2 le matin (Jean-Jacques Beineix - 1986)
je me souviens der la scène de la pizza...
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Re: 37°2 le matin (Jean-Jacques Beineix - 1986)
Revu pour la première fois depuis 25 ans (en version courte) hier également, j'en pense tout pareil que le monsieur ci-dessus ; un culte aisément compréhensible en le replaçant dans le contexte de l'époque, une sympathie globale envers l'entreprise et ses acteurs, masculins surtout (B. Dalle en impose surtout par son animalité, mais n'a pas ses phrases bien en bouche), et une mise en forme bien inscrite dans son époque, ce qui me semble plutôt une qualité même si cela a bien vieilli. Je continue à largement lui préférer Diva, sans doute parce que c'est avec celui-là que j'ai grandi.
Dernière modification par Brody le 2 févr. 22, 16:13, modifié 1 fois.
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Re: 37°2 le matin (Jean-Jacques Beineix - 1986)
Mais même sans le remettre dans le contexte de l'époque, il est tout à fait possible d'adorer ce film. Par exemple : moi, qui l'ai découvert pour la première fois il y a à peine 2h.
Car oui : j'ai littéralement adoré. C'est évidemment et avant tout un véritable plaisir pour les yeux. Outre la plastique hallucinante de Béatrice Dalle, tout n'est que ravissement ici : la photo signée Jean-François Robin, la musique de Yared (le thème principal rentre de suite dans la tête pour ne plus jamais en ressortir), les décors naturels (toute la 1ère partie dans cette étrange village fait de bungalows au bord de la mer, c'est incroyable),
Donc c'est non seulement superbe visuellement, mais c'est aussi fiévreux, bouillonnant de vie et de petits moments aussi simples que touchants (celui où Zorg et Betty joue à 4 mains cette petite mélodie entêtante au piano, certainement mon passage préféré du film), et parfois même vraiment drôles. Je ne pensais pas rigoler autant, à vrai dire.
Et cette touche de fantaisie est notamment due à Anglade, que j'ai trouvé parfait de bout en bout (et je note cette excellente recette pour une bonne pizza, au passage). Comme une envie immédiate de devenir son pote...enfin à condition qu'il remette un slip, quand même.
Je m'attendais à un truc un peu chiant et daté, avec au milieu de grosses scènes de cul ; et je me suis retrouvé face à un objet hors du temps, qui donne envie de voyager loin et de tomber éperdument amoureux. Quelle belle surprise.
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Re: 37°2 le matin (Jean-Jacques Beineix - 1986)
J'ai vu ça sur Wikipédia après, oui. Quel endroit magnifique. Y en a qui connaissent ?
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Re: 37°2 le matin (Jean-Jacques Beineix - 1986)
En vacances l'été dernier, oui c'est vraiment très chouette.
Mais je n'avais pas de Betty à l'horizon.
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Re: 37°2 le matin (Jean-Jacques Beineix - 1986)
Dans le documentaire 37°2 : 20 Ans Après, inclus dans le double DVD collector édité par M6 en 2006 (avec la version longue + la version courte du film), plusieurs membres de l'équipe (dont Beineix et Dalle) révèlent que le lieu n'est plus vraiment le même et qu'il a été dénaturé par énormément de constructions en béton.
Ma scène préférée aussi, filmée avec maestria et sublimée par un invulnérable romantisme.
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Re: 37°2 le matin (Jean-Jacques Beineix - 1986)
Fuck this world.candygirl a écrit : ↑2 févr. 22, 16:59 Dans le documentaire 37°2 : 20 Ans Après, inclus dans le double DVD collector édité par M6 en 2006 (avec la version longue + la version courte du film), plusieurs membres de l'équipe (dont Beineix et Dalle) révèlent que le lieu n'est plus vraiment le même et qu'il a été dénaturé par énormément de constructions en béton.
C'est ça. Et quand on l'entend de nouveau à la fin du film, forcément ça fait quelque chose.