Oui, j'y ai pensé aussi. Ca n'a rien d'impossible, en fait.mannhunter a écrit :en parlant de la fin,j'ai aussi envisagé l'hypothèse que
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Silent Hill (Christophe Gans, 2006)
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Ah bah tiens, c'est exactement la même chose pour moi ! Quand je repense à ce film, je me rends compte que j'en retiens surtout les mauvais aspects...tout en gardant en tête cette jolie fin, et en ayant tout de même un bon souvenir du film. Je ne sais vraiment pas quoi en penser, finalement...Gounou a écrit :peut-être la plus belle scène de ce film dont je pense plein de choses... sans savoir si je l'aime pour autant.Ratatouille a écrit :Fin que j'ai trouvé très mélancolico-poétique, pour ma part.
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Pour ma part, j'apprécie l'ambition du projet, l'originalité de certains partis-pris formels, la fidèlité artistique au matériaux de base, et le désir palpable d'offrir une expérience nouvelle dans le genre... mais le fait est qu'on reste pour moi très très loin du jeu en terme d'expérience, de sensations, d'angoisse...Ratatouille a écrit :Ah bah tiens, c'est exactement la même chose pour moi ! Quand je repense à ce film, je me rends compte que j'en retiens surtout les mauvais aspects...tout en gardant en tête cette jolie fin, et en ayant tout de même un bon souvenir du film. Je ne sais vraiment pas quoi en penser, finalement...
Je l'assimile plus à un long "ride" gavés de petites plaisirs disséminés ici et là qu'à un film à l'identité propre qui retrouverait néanmoins l'essence si particulière et si précieuse de ce qui fait la singularité du jeu.
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Le meilleur Gans (pas bien difficile en ce qui me concerne). Superbe direction artistique, superbe photo, superbe mise en scène. Un épilogue poignant et tout un tas de références. Le film souffre d'une intrigue un peu creuse et d'une longueur excessive, mais les partis pris visuels sont excellent. Pyramid head, le final, l'usage du Darkness, tout ça est vraiment brillant. Dommage pour le "on arrête tout et je m'explique" que j'ai trouvé anti-cinématographique et facile, sinon on a souvent l'impression d'avoir à faire au jeux-vidéo live, sans les manettes.
Par contre ça ne fait pas peur, mais une ou deux scènes m'ont mise mal à l'aise.
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"Ah ! Celui-là, au moins, était innocent, vous le savez bien !"
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Pourtant le premier Silent Hill me fout une trouille bleue. Cependant, il est vrai que le jeu mise plus sur le malaise, mais une fois encore, malgré une ou deux séquence, le film de Gans ne suit pas.HZF a écrit : Faut arrêter avec cet éternel argument, ça n'a jamais été la prétention des jeux à l'origine.
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C'est sûr que le malaise devant ce monde merveilleux de décomposition est un point souvent débattu quand on parle de la série de chez Konami même si je pense qu'il est incroyablement esthétique et rassurant (call me crazy). Mais ressentir de la trouille devant un SH, je n'en serai jamais capable.
Le problème du film de Gans, selon moi, et pour ouvrir une parenthèse, est qu'il s'emmêle les pinceaux à vouloir y insérer trop d'éléments de la série ainsi que ses propres interprétations, et en oublie d'autres éléments relativement importants tels que la White Claudia, pourquoi les personnages se retrouvent à chaque fois prisonniers de cette ville fantôme, l'origine de PH, ou pourquoi la ville existe sous cette forme... D'un point de vue visuel, c'est sûr que l'on est devant un SILENT HILL, cela ne fait aucun doute, mais il est dommage qu'il ne fasse à chaque fois qu'effleurer son contenu.
Mais pourquoi bouder son plaisir devant ce qui est, visiblement, l'adaptation la plus réussie d'un jeu vidéo?
Le problème du film de Gans, selon moi, et pour ouvrir une parenthèse, est qu'il s'emmêle les pinceaux à vouloir y insérer trop d'éléments de la série ainsi que ses propres interprétations, et en oublie d'autres éléments relativement importants tels que la White Claudia, pourquoi les personnages se retrouvent à chaque fois prisonniers de cette ville fantôme, l'origine de PH, ou pourquoi la ville existe sous cette forme... D'un point de vue visuel, c'est sûr que l'on est devant un SILENT HILL, cela ne fait aucun doute, mais il est dommage qu'il ne fasse à chaque fois qu'effleurer son contenu.
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Pour ma part, je n'ai nullement l'impression que la seconde partie est mitigée, elle est différente et le fait que l'on entende plus la sirène (puisque Rose est entrée dans l'église de Christabella et semble avoir été acceptée à ce niveau du film --c'est après que les choses se gâtent, quand Rose décide de descendre chercher Sharon et que Cybil se fait frapper--) prouve qu'elle fait définitivement partie de ce monde, une seconde partie moins "ride" et plus intimiste de par l'explication donnée au profane et la fin, au plus près de l'émotionnel avec Sean Bean et sa femme qui ne se rencontrent pourtant pas.Tequila Paf a écrit :J'ai vu le film, avis plutôt mitigé, très bonne première partie, seconde partie complètement râtée selon moi.
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Je suis assez d'accord avec ton excellente analyse au passage
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Oui, j'ai trouvé que la "rationnalisation" plombait l'ambiance.Paul Biegler a écrit :Le meilleur Gans (pas bien difficile en ce qui me concerne). Superbe direction artistique, superbe photo, superbe mise en scène. Un épilogue poignant et tout un tas de références. Le film souffre d'une intrigue un peu creuse et d'une longueur excessive, mais les partis pris visuels sont excellent. Pyramid head, le final, l'usage du Darkness, tout ça est vraiment brillant. Dommage pour le "on arrête tout et je m'explique" que j'ai trouvé anti-cinématographique et facile, sinon on a souvent l'impression d'avoir à faire au jeux-vidéo live, sans les manettes.
Les + : Pour le visuel et surtout le sonore (mais que serait "Silent Hill" dans sa BO)
Les - : la direction d'acteurs, franchement Gans a toujours des limites de ce côté là.