monk a écrit :Passer après tout ce beau monde et toutes ces éloges pour avouer, presque honteusement, que je n'ai pas aimé tient vraiment de la performance. Voir, se mettre en danger. J'aurais pu ne rien dire et garder cette vexation pour moi (après tout, ça ne changera rien pour personne) mais l'avouer c'est aussi l'assumer.
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C'est tout à ton honneur surtout que derrière c'est bien argumenté ; on ne peut pas adhérer à tous les grands classiques avérés
Moi je n'aime pas d'autres Powell/Pressburger tel La Renarde par exemple
monk a écrit :Passer après tout ce beau monde et toutes ces éloges pour avouer, presque honteusement, que je n'ai pas aimé tient vraiment de la performance. Voir, se mettre en danger. J'aurais pu ne rien dire et garder cette vexation pour moi (après tout, ça ne changera rien pour personne) mais l'avouer c'est aussi l'assumer.
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C'est tout à ton honneur surtout que derrière c'est bien argumenté ; on ne peut pas adhérer à tous les grands classiques avérés
Bien oui, surtout que la, on parle de ressenti émotionnel, ce qui est forcément éminemment subjectif.
monk a écrit :Passer après tout ce beau monde et toutes ces éloges pour avouer, presque honteusement, que je n'ai pas aimé tient vraiment de la performance. Voir, se mettre en danger. J'aurais pu ne rien dire et garder cette vexation pour moi (après tout, ça ne changera rien pour personne) mais l'avouer c'est aussi l'assumer.
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C'est tout à ton honneur surtout que derrière c'est bien argumenté ; on ne peut pas adhérer à tous les grands classiques avérés
Moi je n'aime pas d'autres Powell/Pressburger tel La Renarde par exemple
Idem pour moi, toujours une énigme cette Renarde, à laquelle il faudra néanmoins que je redonne une chance un jour.
Jeremy Fox a écrit : C'est tout à ton honneur surtout que derrière c'est bien argumenté ; on ne peut pas adhérer à tous les grands classiques avérés
Merci.
Et non, on ne peut pas forcément adhérer à tout. Il y a plusieurs gros morceaux qui m'ont laissé à coté malgré les belles chroniques ici. Comme le dit Rick, la sensibilité c'est subjectif.
Du coup j'ai un peu peur, pour Les chaussons rouges, de me retrouver devant le même genre de film. A tord ?
monk a écrit :Du coup j'ai un peu peur, pour Les chaussons rouges, de me retrouver devant le même genre de film. A tord ?
Je ne saurais te dire. Pour moi Les Chaussons rouges représente le sommet des deux cinéastes, un film qui m'enchante de bout en bout et qui me sidère par sa mise en scène.
A mon avis, le personnage masculin principal pourrait mieux te plaire
monk a écrit :Du coup j'ai un peu peur, pour Les chaussons rouges, de me retrouver devant le même genre de film. A tord ?
Je ne saurais te dire. Pour moi Les Chaussons rouges représente le sommet des deux cinéastes, un film qui m'enchante de bout en bout et qui me sidère par sa mise en scène.
A mon avis, le personnage masculin principal pourrait mieux te plaire
Difficile en effet de savoir de quelle façon ta propre sensibilité appréhendera ce film où l'exercice formel est encore pour grande partie le véritable centre d'intérêt du film, néanmoins tu y trouveras peut être davantage de cette universalité qui caractérise le cinéma de Powell et Pressburger.
Pour le coup et afin d'adhérer de façon plus spontanée à leur univers tu devrais peut être, si tu ne les a pas encore vu, faire un petit bond supplémentaire en arrière et découvrir Colonel Blimp et A matter of life and death. ("Une question de vie ou de mort")
monk a écrit :Et non, on ne peut pas forcément adhérer à tout. Il y a plusieurs gros morceaux qui m'ont laissé à coté malgré les belles chroniques ici. Comme le dit Rick, la sensibilité c'est subjectif.
Du coup j'ai un peu peur, pour Les chaussons rouges, de me retrouver devant le même genre de film. A tord ?
A tort, peut-être oui. Les Chaussons Rouges est un film où les émotions sont beaucoup plus mises en avant et dans lequel on peut beaucoup plus facilement s'identifier aux personnages que dans Le Narcisse Noir. Même chose dans Colonel Blimp, qui est à sa manière singulière un film très émouvant et sentimental. Sans parler de la très belle histoire d'amour de Je sais où je vais, qui repose sur les sentiments amoureux naissants des protagonistes. Des grands Powell-Pressburger, je dirais que Le Narcisse Noir est d'assez loin celui où les sentiments sont les plus réprimés, les plus elliptiques et mystérieux.
Merci pour ces avis éclairés face à la situation
Je vais voir le film de toute façon, je reste curieux et interessé. Si ça se passe bien, je n'hésiterais évidement pas à continuer d'approfondir leur filmo commune.
Il est impératif que tu regardes Les chaussons rouges... je n'ai vu que deux Powell - Pressburger pour l'instant avec Le Narcisse Noir, mais il me semble que de l'avis général il s'agit des deux meilleurs, et les Chaussons Rouges est vraiment fantastique.
Une esthétique à tomber par terre et une photographie sublime qui va multiplier les ouahhhhhhhhh à quasiment chaque image pour une intrigue de pure nunsploitation (bah si!) ...j'adhère!
Troisième Powell que je vois après Blimp et les Chaussons Rouges, incroyable !!
Je m'attendais pas à voir une intrigue aussi barge sortir de cette époque. Et bien sûr plastiquement, c'est une peinture, parfois au sens littéral du terme, je pense.