Le Narcisse Noir (Michael Powell & Emeric Pressburger - 1947)
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Ca c'est gentil d'en faire un roman photo pour ouf qui n'a pas les sous pour se l'acheter. Jack elle a le coeur sur la main.Jack Sullivan a écrit :C'est zentil monsieurCarlito a écrit :Belle MAJ Jack.
Je voulais mettre en ligne la séquence de la danse de Kanchi, mais j'ai un mal fou à faire un tri dans mes captures.
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- Entier manceau
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Pour revenir au Narcisse, c'est en effet un film particulièrement propice aux découpages par plans, tant ceux-ci sont composés selon une cohérence remarquable. Séparément magnifiques, ils contribuent à l'émerveillement visuel: les visages, le cadre naturel, un ressenti, une émotion, peuvent à tout moment devenir décisifs.
C'est un beau travail, Jack: la profondeur et l'ambiguité des regards, élément qui me bouleverse ici, sont particulièrement visibles dans la deuxième séquence.
Quant à la première, le plan de la cloche et du gouffre est à juste titre souvent cité quand il s'agit d'isoler des captures du film: l'équilibre pictural des éléments, la beauté ensorcelante du lieu et le vertige ressenti face au précipice instaurent un trouble qui ne cessera jamais durant le visionnage.
C'est un beau travail, Jack: la profondeur et l'ambiguité des regards, élément qui me bouleverse ici, sont particulièrement visibles dans la deuxième séquence.
Quant à la première, le plan de la cloche et du gouffre est à juste titre souvent cité quand il s'agit d'isoler des captures du film: l'équilibre pictural des éléments, la beauté ensorcelante du lieu et le vertige ressenti face au précipice instaurent un trouble qui ne cessera jamais durant le visionnage.
- Eusebio Cafarelli
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Ma scène préférée, avec le face à face Byron-Kerr. Mais tout est splendide dans ce film que j'ai découvert sur vos conseils, mille fois merci !Majordome a écrit :C'est surtout le visage de Byron qui est saisissant !
Quelle image extraordinaire que celle de ce visage marqué par la folie, les cheveux collés par la sueur, dans cette embrasure de porte.
Elle est carrément maléfique !
C'est sûrement celà la beauté du diable...
J'aime aussi ces plans en caméra subjective, plusieurs fois dans le film, en particulier quand Byron épie Kerr et Farrar.
Et quelles images, quelles couleurs, quels effets spéciaux !
- Flol
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Enfin vu. Et bien que ce ne fut pas le gros choc escompté, j'ai tout de même pris une petite claque face à ce film. Déjà visuellement, c'est à tomber par terre ; ensuite, pour ce qui est du scénario, je le trouve diablement fascinant tant il joue sur les tensions mystiques et sexuelles des différents protagonistes).
Et il est vrai que la ressemblance physique entre Deborah Kerr et Kathleen Byron m'a immédiatement sauté aux yeux : on a l'impression que soeur Ruth symbolise la face sombre/cachée de soeur Clodagh.
Non vraiment, un film fascinant. Un bon gros 8/10 tout de même.
PS : très belle partition musicale de ce Brian Easdale que je ne connaissais pas.
Et il est vrai que la ressemblance physique entre Deborah Kerr et Kathleen Byron m'a immédiatement sauté aux yeux : on a l'impression que soeur Ruth symbolise la face sombre/cachée de soeur Clodagh.
Non vraiment, un film fascinant. Un bon gros 8/10 tout de même.
PS : très belle partition musicale de ce Brian Easdale que je ne connaissais pas.
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- Entier manceau
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Brian Easdale fut choisi par Powell pour sa connaissance de la musique indienne, alors qu'il n'avait jamais composé pour des films auparavant.
Sa partition pour Le narcisse noir est une belle réussite tant elle imprègne le film, l'émotion sonore enrichissant l'émotion visuelle. Les rythmes, les silences ont ici autant d'importance que les élans thématiques pour participer au trouble ressenti pendant la projection.
Les commentaires insistent particulièrement sur le montage de la scène de la cloche, puisque celle-ci a été entièrement filmée à partir d'une musique composé préalablement. Il en résulte une tension sourde et vertigineuse.
Easdale fut par la suite le compositeur attitré de Powell jusqu'au Voyeur. Avec Les Chaussons rouges, il s'agit de ses trois BO les plus marquantes qui témoignent d'une belle osmose entre le projet cinématographique et la musique.
Il n'a d'ailleurs que très peu composé en dehors de l'oeuvre de Powell (à peine 4 ou 5 BO supplémentaires).
Sa partition pour Le narcisse noir est une belle réussite tant elle imprègne le film, l'émotion sonore enrichissant l'émotion visuelle. Les rythmes, les silences ont ici autant d'importance que les élans thématiques pour participer au trouble ressenti pendant la projection.
Les commentaires insistent particulièrement sur le montage de la scène de la cloche, puisque celle-ci a été entièrement filmée à partir d'une musique composé préalablement. Il en résulte une tension sourde et vertigineuse.
Easdale fut par la suite le compositeur attitré de Powell jusqu'au Voyeur. Avec Les Chaussons rouges, il s'agit de ses trois BO les plus marquantes qui témoignent d'une belle osmose entre le projet cinématographique et la musique.
Il n'a d'ailleurs que très peu composé en dehors de l'oeuvre de Powell (à peine 4 ou 5 BO supplémentaires).
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Je n'arrive malheureusement pas à retrouver la source : j'ai lu quelque part que Brian Easdale avait composé le score pour The red Shoes en grande partie en une semaine (bouclé entièrement en deux). C'était certes assez fréquent à l'époque, mais ça reste impressionnant.
Please re-mix Death Magnetic Remastered in 2015 (digital download)!
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Je pense être passé partiellement à côté du film.
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j'ai eu du mal à voir la finalité de ce film.
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disons que je ne vois pas où il veut en venir.Memento a écrit :Ouf le tautologue a écrit :j'ai eu du mal à voir la finalité de ce film.
Qu'entends-tu par là frérot ? C'est quoi la finalité d'un film ? Je ne comprends pas.
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