Rappel de la discographie :
Gish (1991)
Sorti un peu avant Nevermind, et l'album de Nirvana l'a totalement éclipsé.
Je n'en ai écouté que des bribes je ne peux me prononcer davantage.
Siamese Dreams (1993)
Gros son, saturé, crade, dû à la production de Butch Vig ( qui avait enregistré Nevermind deux ans plus tôt).
Gros tube pour Today et son clip aux couleurs bariolées, le groupe en entier se retrouvant avec de la peinture plein la gueule à la toute fin de la chanson.
Geek USA, Soma et autres pépites bien rêches.
Pisces Iscariot (1994)
Mellon Collie and The Infinite Sadness (1995)
Sorti la même année que le premier Garbage, Foo Fighters, King for a Day de Faith No more ( un de mes disques de chevet avec le White Album des Beatles), One hot minute des Red Hot Chili Peppers. C'est le gros projet pour les Smashing, à tel point qu'on le considère aussi en général comme le plus gonflant et grandiloquent du groupe. Ou quand Corgan veut faire son grand opéra lyrique en un double album de 28 titres, dont certains sont à jeter. Un côté sombre voulu, un autre plus rageur, deux côtés, pile et face d'un groupe qui part pour le sommet commercial de sa carrière (11 millions d'albums vendus) mais aussi pour les grosses engueulades et clashs en cascade.
Sans l'aimer de façon délirante, je n'arrive pas à le détester non plus, un album qui me rappelle aussi mes années lycée, notamment le titre Bullet with butterfly wings
Adore (1998)
Le premier disque sans Jim Chamberlain viré pour cause d'addiction à l'héroïne. Il est remplacé par Joey Wonraker ( plus tard batteur de R.E.M pendant un moment) plus la participation de Matt Walker. Enfin Matt Cameron, batteur de Soudgarden qui allait très bientôt splitter joue sur For Martha.
Succession de plages atmosphèriques, mélancoliques, avec beaucoup d'arrangements, un son électronique, des plages de violons, de piano etc... Billy Corgan comme d'hab se sent l'âme d'un producteur et fait tout.
Pour moi leur meilleur.
Dernier album avec d'Arcy, la bassiste, la poudre commençant à parler.
Machina, the Machines of God (2000)
Dernier album studio ( même s'il existe une suite dispo en libre accès sur le net, non commercialisée selon les voeux de Corgan).
C'est le disque des ruptures ( D'Arcy se casse, le guitariste James Iha fait la gueule) et des retrouvailles ( Jim Chamberlain revient derrière les fûts, Melissa Auf Der Maur catapulté de Hole qui a sorti son brillant Celebrity Skin prend la place de D'Arcy). Le disque de tous les dangers, des interrogations ( vont-ils faire mieux que le précédent ?). Le résultat commercial est mitigé.
Le disque est inégal, trop long, mais sait aussi réveiller les ardeurs Everlasting Gaze
Le groupe splitte peu après, Billy Corgan fondant Zwan qui splitte à son tour après un premier album ( très moyen). Melissa enchaîne sur son disque solo, James iha sort quelques trucs.
Mon classement :
1 - Adore
2 - Siamese Dreams
3 - Mellon Collie and The infinite Sadness
4 - Machina, the Machines of God
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c'était mon seul concert des Smashing Pumàpkins, en plus...
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