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Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 22 juil. 17, 12:25
par Commissaire Juve
Fernandel contre Fresnay. Dans une comédie ? Je parie pour Fernandel.

J'ai surtout bien lu Jérôme qui se désespérait des ventes de "Un seul amour" (1943). Perso, j'ai les idées larges, mais... Blanchard et Presle*, ça ne m'excite pas des masses.

* Boule de suif. Ok.

Quand je demande : "Est-ce qu'ils regardent les films..." c'est un peu comme si cette dame demandait à ce monsieur...
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Vous n'aviez pas vu le panneau ?
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Quoi qu'il en soit : les impasses... ça a souvent son charme.

Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 22 juil. 17, 12:52
par Tommy Udo
Commissaire Juve a écrit :Fernandel contre Fresnay. Dans une comédie ? Je parie pour Fernandel.
Pour moi, l'éditeur se casserait la pipe avec les deux.
Mais quoi qu'il en soit, il aurait raison de les sortir, sans restriction.
Commissaire Juve a écrit :Blanchard et Presle*, ça ne m'excite pas des masses.
Essaie Lisa Ann, Alexis Texas ou Sunny Leone. ça devrait le faire :mrgreen:
Ceci étant, il est très sympa ce film avec Presle et Blanchar (vu sur Histoire).

Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 22 juil. 17, 15:08
par Ann Harding
Commissaire Juve a écrit :J'ai surtout bien lu Jérôme qui se désespérait des ventes de "Un seul amour" (1943). Perso, j'ai les idées larges, mais... Blanchard et Presle*, ça ne m'excite pas des masses.
Eh bien, c'est une erreur! J'ai vu UN SEUL AMOUR et c'est un excellent film. Une superbe adaptation de Balzac avec une magnifique photo. Micheline Presle est excellente et Blanchar est tout à fait étonnnant, sobre et émouvant. La fin du film rappelle PETER IBBETSON. La réalisation de Blanchar est superbe et on ne peut que regretter qu'il n'ait fait que 2 films.

Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 22 juil. 17, 15:19
par Commissaire Juve
Ann Harding a écrit : Eh bien, c'est une erreur! J'ai vu UN SEUL AMOUR et c'est un excellent film...
Je te crois sur parole. Mais Blanchard et Presle... comme duo... ça ne me fait pas rêver ! Comment dire ? Il y aurait eu Danielle Darrieux, j'aurais tenté le coup (mais elle était moins jeune que Presle !), mais là... C'est simplement une affaire de personne(s) (Blanchard me fait le même effet que Marcel Herrand... brrr !).

EDIT : à côté de ça, j'ai tenté Paradis perdu... même si Fernand Gravey ne m'emballe pas plus que ça. Mais Blanchard, oh lala ! Faut vraiment qu'il soit bien accompagné (Michèle Morgan, par ex).

Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 22 juil. 17, 19:07
par Supfiction
Tommy Udo a écrit :
Commissaire Juve a écrit :Blanchard et Presle*, ça ne m'excite pas des masses.
Essaie Lisa Ann, Alexis Texas ou Sunny Leone. ça devrait le faire :mrgreen:
Dans le remake de Boule de suif ?

C'est du racolage, ça!

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Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 13 août 17, 10:16
par Ann Harding
J'ai regardé Et ta soeur... hier. Ouille! :roll: Un film inepte indigne du talent d'un Pierre Fresnay et d'une Arletty. Que diable allaient-ils faire dans cette galère? :(

Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 13 août 17, 11:46
par Commissaire Juve
Ann Harding a écrit : Et ta soeur... Ouille! :roll:
Après Tantine, voilà qu'Ann nous met en garde. Les oracles sont de moins en moins favorables.

Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 9 sept. 17, 21:08
par Supfiction
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Vu Sous les yeux d'Occident (1936) d'après le roman éponyme de Joseph Conrad, un film qui à la manière de Les Bas-fonds (1936) de Jean Renoir met en scène une Russie qui ne porte pas son nom mais que l'on reconnaît bien aisément puisqu'il est question des prémisses d'une révolution et que les protagonistes s'appellent Serge, Nikita, Razumov. Bien que toute idéologie politique ait été mise en sourdine (on est en 1936), on imagine donc des événements précédents la Révolution russe : un jeune homme (Fresnay) ne s'occupant de politique et se consacrant à sa réussite par les études, se retrouve rattrapé par la politique lorsqu'une connaissance d'école, Heldin (Barrault), terroriste révolutionnaire venant d'assassiner le premier ministre, se réfugie chez lui. Suite à un malentendu, Razumov/Fresnay croit que Heldin a été arrêté dans son appartement et dénonce sans le vouloir ce dernier à la police..
En dépit d'une interprétation un peu trop appuyée (Barrault une nouvelle fois exalté, mais aussi Fresnay qui doit jouer l'homme déstabilisé, tourmenté et épuisé), le film s'avère un moment passionnant (comment la police crée elle-même parfois les terroristes, l'impossibilité de la neutralité, ..) et agréable à suivre. Le scénario offre alors de nombreuses possibilités et on s'imagine une fin grandiose et ironique. Malheureusement, comme souvent à cette époque dans le cinéma français, le scénario privilégie le drame fataliste et la culpabilité à l'ironie et l'espoir (comme savait si bien en user Capra dans ses films politiques à la même époque). En outre, on sent que la réalisation manque de moyens. Dommage.

Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 24 oct. 17, 20:35
par Supfiction
En janvier donc, Gaumont à la demande :

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http://www.gaumont.fr/fr/film/La-millieme-fenetre.html

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Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 25 oct. 17, 13:04
par Eugene Pallette
J'ai regardé les pages de ce topic consacré à Pierre Fresnay, et j'ai vu que personne ne parle d'un film pas trop connu mais que j'ai bien aimé : Un grand patron d'Yves Ciampi, qui raconte l'histoire d'un patron de service de chirurgie parisien au début des années 50. Et bien je dois avouer que j'ai bien aimé l'histoire, le scénario et le mise en scène assez soigné, qui nous plonge dans une médecine que l'on ne connait plus aujourd'hui, faisant alors un peu office de documentaire.
ET comme toujours Pierre Fresnay est parfait dans ce rôle !
Et de plus le DVD n'est pas très cher (je l'avais eu dans un offre FNAC à 5€ au lieu de 10€) et propose une copie parfaitement potable, je dirai même une belle copie !
Pourquoi s'en priver !

Scène où le chef fait la visite avec les internes et étudiants en médecine, toujours d'actualité et réaliste (ça me rappelle mes études ^^)


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Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 25 oct. 17, 13:30
par Supfiction
Je le note, merci.

Le dvd n’est plus à 5 à la fnac mais à 20!
Edit : commandé chez momox pour 7,40 euros.

Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 25 oct. 17, 14:18
par Eugene Pallette
Supfiction a écrit :Je le note, merci.

Le dvd n’est plus à 5 à la fnac mais à 20!
Edit : commandé chez momox pour 7,40 euros.
Ah oui effectivement ça a bien monté :shock: je viens de regarder je l'ai acheté le 20/10/2016 pour seulement 4€ neuf :uhuh: (j'avais pris plein de DVDs à 4€ d'ailleurs : Mishima, en quatrième vitesse, lame de fond...)

Pour les septiques :mrgreen:

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Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 4 nov. 17, 10:15
par Supfiction
Quelqu'un a t-il vu Le roman d'un jeune homme pauvre ?

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Maxime Odiot cache sa véritable identité et son titre : marquis Champcey d’Hauterive parce qu’il est pauvre et veut gagner la dot de sa jeune sœur. Intendant chez les richissimes bourgeois Laroque, Maxime s’éprend de l’orgueilleuse Marguerite qui ne croit plus en l’amour, persuadée que seuls ses sept millions de dot attirent les prétendants. Les intrigues de la demoiselle de compagnie Gabrielle Hélouin, sépareront pour un temps ces deux êtres qui s’adorent et qu’un stupide orgeuil éloigne. Mais quand Marguerite apprendra que la dot en question est celle de la sœur de Maxime, il y aura un autre coup de théâtre : le grand-père Laroque apprendra le nom de l’intendant, révélera que sa fortune immense est le fruit d’un crime qu’il ne voulait certes pas, mais dont il profita : la mort violente du grand-père de Maxime. Maxime reprendra le château et les biens des Laroque mais ne voudra en profiter que si Marguerite devient sa femme.

Sujet dans La Cinématographie Française n° 443, 30.4.1927
Note critique : “Cette intrigue porte terriblement la marque des années 1850-1860 qui virent naître le roman d’Octave Feuillet. M. Gaston Ravel a pensé qu’en dépit des apparences cette intrigue était de tous les temps et il a hardiment modernisé les personnages… c’est-à-dire qu’il leur a donné des vêtements modernes et qu’il les a fait monter en automobile mais qu’il s’est bien gardé de moderniser les sentiments auxquels ces personnages obéissent, si bien que l’on est un peu étonné de voir un jeune homme en veston et smoking et une jeune fille en jupe courte échanger des sentiments comme ils échangeraient des révérences.” René Jeanne, Le Petit Journal, 9.12.1927

Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 4 nov. 17, 10:27
par aelita
Je reviens sur Un grand patron, puisque ce topic revient à la surface. Le film, gros succès à sa sortie (et diffusé à la télé une quinzaine ou vingtaine d'années plus tard) est effectivement un peu oublié. S'il est si réaliste (sur la vision du métier de médecin, notamment sur la visite avec les étudiants) , c'est que Ciampi était médecin de formation, et que ses études n'étaient pas si loin quand il a réalisé ce film.

Re: Pierre Fresnay (1897-1975)

Publié : 4 nov. 17, 11:02
par Ann Harding
Supfiction a écrit :Quelqu'un a t-il vu Le roman d'un jeune homme pauvre ?
Oui, je l'ai regardé la semaine dernière. Je n'en avais qu'un vague souvenir après l'avoir vu au Cinéma de Minuit il y a 30 ans. Finalement, le film est plus intéressant que je ne le pensais. Si le sujet est terriblement poussiéreux, la réalisation n'est pas dénuée d'intérêt. Pierre Fresnay est vraiment très bien et Gance a eu la bonne idée d'inclure Pauline Carton et Saturnin Fabre. Ils sont désopilants. Marie Bell est correcte, moins agaçante que parfois. La copie est pas mal du tout. En fait, c'était une bonne surprise.