Dvdclassik : cinéma et DVD

Mise en ligne du soir pour revenir sur l'un des premiers films sulfureux de Paul Verhoeven.
Et surtout l'occasion pour nous d'accueillir un nouveau rédacteur, que vous n'aurez pas de mal à reconnaître.

Turkish Delight

Ca manque de cul, ces captures...

Très interessante chronique. Ce coffret me fait de l'oeil depuis pas mal de temps. La saison est propice pour craquer.

Je ne parviens pas à télécharger le PDF. J'ai droit à une erreur 404.

Dorian Gray a écrit :Je ne parviens pas à télécharger le PDF. J'ai droit à une erreur 404.

C'est corrigé

Mister Zob a écrit :Ca manque de cul, ces captures...

Mais la qualité du texte compense tout.

Margo a écrit :

Dorian Gray a écrit :Je ne parviens pas à télécharger le PDF. J'ai droit à une erreur 404.

C'est corrigé

Merci.

Excellent coffret que j'ai dévoré en 5 soirées !

Monsieur X a écrit :

Mister Zob a écrit :Ca manque de cul, ces captures...

Mais la qualité du texte compense tout.

Oui, le texte est excellent. Très agréable à lire, en plus.

Mais le film rend un vibrant hommage au Zob et ça, ça ne doit pas être passé sous silence !

Mister Zob a écrit :

Monsieur X a écrit : Mais la qualité du texte compense tout.

Oui, le texte est excellent. Très agréable à lire, en plus.

Mais le film rend un vibrant hommage au Zob et ça, ça ne doit pas être passé sous silence !

Celle là on l'a vu passer il n'y a pas longtemps longtemps...
(rien de salace ni de pernicieux dans cette remarque...)

Très bonne critique pour un film majeur du génial Verhoeven.

Bravo au rédacteur de la chronique pour ce texte instructif et complet à propos d'un film pas évident à aborder.

La découverte de ce Turkish delight fut pour moi un choc assez intense. Je n'ai pas eu l'occasion de le revoir depuis, mais le jour où je l'aurais de nouveau sous la main, je choisirais bien le moment pour le regarder. Le côté provoc de Verhoeven est sans doute poussé ici à son maximum, dans un approche que je trouve assez "Nouvelle vague" du film de couple (cette impression qu'il invente son propre langage en toute liberté, certaines scènes de rues comme tournées à l'arrache).

« Je dois admettre que j’aime choquer le public. » Tu m'étonnes !
On devine le relachement de la censure qu'a connu la Hollande à cette époque et qui permet au cinéaste de donner libre court à son goût du sexe et de la scatologie (le film est pas vraiment tous publics, c'est le moins que l'on puisse dire). Et le plus beau, c'est que derrière ces morceaux de crudité consciente, il y a une vraie histoire d'amour fou, qui revisite pas mal certaines conventions du mélodrame (artiste maudit, amour contrarié par la famille, drame de la maladie, fin tragique, etc.).


Et que dire de Rutger Hauer. A chaque fois que je tombe sur une des innombrables bouses direct to video qu'il lui arrive encore de tourner, je repense à Erik et me persuade que c'est bien le même mec. Alors mon respect est intact. Sa collaboration avec Paulo a sans doute donné le meilleur de son oeuvre, en particulier avec Soldier of Orange et Flesh+blood.

Max Schreck a écrit :Sa collaboration avec Paulo a sans doute donné le meilleur de son oeuvre, en particulier avec Soldier of Orange et Flesh+blood.

Et ne pas oublier l'immense The Hitcher. Simplement l'un des meilleur film des années 80.

Max parle de collaboration avec Verhoeven.. pas avec Harnon...

Colqhoun a écrit :Max parle de collaboration avec Verhoeven.. pas avec Harnon...

Il dit que la collaboration entre Hauer et Verhoeven a "sans doute donné le meilleur de son oeuvre". Je pense qu'il parlait de la filmographie de Hauer, dans laquelle Hitcher figure effectivement en bonne position (même si bon, entre ça et Turks Fruit, Flesh+Blood ou Soldier Of Orange, 'y a pas photo non plus).

Je me suis mal exprimé. Je parlais bien de l'oeuvre de Verhoeven, les deux derniers titres cités étant pour moi ses plus beaux films.