Dvdclassik : cinéma et DVD

Alexandre Angel a écrit : ↑11 déc. 20, 15:49

la_vie_en_blueray a écrit : ↑11 déc. 20, 08:44 Coté succes, c'est surtout 48h, qui est plus un film basé sur Eddy Murphy que sur les qualités de réalisation de WH.

Pas d'accord (même si le film est aussi un écrin pour la star)
Ce film est un excellent cru Hill. Par contre, il paraît que la suite est une merde.

48hrs, c'est un peu le prototype du buddy movie 80s, (L'Arme Fatale étant l'aboutissement de cette formule) ca fait même un peu "vieux" puisque le film a presque plus un feeling "fin 70's" que "années 80", accentué par la real sans fioritures de Hill.

48hrs de plus est en deca, mais a de beaux restes; une photo assez classe si je me souviens bien (vite imdb!: Matthew Leonetti) Horner qui recycle un peu beaucoup son score du 1er film (y fait du Horner quoi!) et pleins de "gueules" des années 80/90.
Reste un twist par rapport au 1er qui fait sorti un peu de nulle part. Ca se regarde.

Je me rappelle pas de la suite, elle est pas dispo en BR

Ce que je voulais dire, c'est que quelles que soient les qualités de cinéaste, le film est un boulevard/ecrin/tapis rouge/etc pour propulser Eddy Murphy (déjà célèbre en stand up) au statut de star cine.

Le statut de star c’est pas plutôt avec Le flic de Beverly Hills?

Oui, 48 heures a été un superbe tremplin mais ce n'était pas dans la poche et Murphy, humoriste montant mais acteur novice, a failli se faire virer plusieurs fois, sans oublier un récit construit sur sa relation *avec* Nolte. Le flic de Beverly Hills fut le premier véhicule totalement construit autour de sa personne.

Shin Cyberlapinou a écrit : ↑11 déc. 20, 22:49Le flic de Beverly Hills fut le premier véhicule totalement construit autour de sa personne.

Film qui n'aurait jamais vu le jour si Stallone avait accepté le rôle au lieu d'aller faire l'abruti dans l'improbable Rhinestone.
Du coup, le projet a été complètement réécrit pour Murphy donc, vu les circonstances, je ne pense pas qu'on puisse employer l'expression "construit autour de sa personne" vu qu'à la base le projet n'était pas pour lui.

Techniquement tu as raison mais dans le film fini que retient-on si ce n'est Murphy?

En effet, il est mis en avant avec un scénario prétexte, entièrement libre de ses mouvements et de ses tics de langage. Pas de doute là-dessus.

Shin Cyberlapinou a écrit : ↑11 déc. 20, 23:13 Techniquement tu as raison mais dans le film fini que retient-on si ce n'est Murphy?

Ben la BO déjà ...

Vu le Bagarreur ce soir. Tout d'abord, le BR de Sidonis est de très belle qualité. Ensuite, le film est lui aussi à la gloire de Bronson, on parle d'écrin, on en a encore un. Le film est très sympa avec un rythme lent qui convient bien à la Nouvelle Orleans, et j'aime bien ces reconstitutions des films de la Grande Dépression, le film commence comme le Aldrich (l'empereur du Nord) sorti à la même époque sur un train, amusante similitude.

Sinon, bon scenario, prévisible mais qui se laisse voir.

Roy Neary a écrit : ↑11 déc. 20, 23:11 Du coup, le projet a été complètement réécrit pour Murphy donc, vu les circonstances, je ne pense pas qu'on puisse employer l'expression "construit autour de sa personne" vu qu'à la base le projet n'était pas pour lui.

Le fait que tu dises que le film a été réécrit, quand même. LE même film, avec Stallone à la place de Murphy, ca n'aurait pas marché.

la_vie_en_blueray a écrit : ↑11 déc. 20, 23:39 Vu le Bagarreur ce soir. Ensuite, le film est lui aussi à la gloire de Bronson, on parle d'écrin, on en a encore un.

Oh Hill a le sens du casting, soit en se mettant au service de stars établies ou en devenir pour un résultat au moins intéressant (Bronson, Murphy, Snipes, Willis, Rourke... J'aurais donné cher pour le voir diriger Wayne sur The shootist) soit en révélant ou utilisant de solides seconds couteaux comme seul le cinéma US pu -ou pouvait- en produire (James Remar, David Patrick Kelly, Willem Dafoe, Powers Boothe, Keith Carradine, Fred Ward, Bruce Dern, toute la clique d'Extrême préjudice... Et c'était risqué de prendre des rappeurs pour de vrais rôles au début des années 90). Ses deux seuls relatifs faux pas sont pour moi Ryan O'Neal et Michael Paré, qui ne plombent pas non plus les films dont ils sont les vedettes.

Shin Cyberlapinou a écrit : ↑11 déc. 20, 23:49 Et c'était risqué de prendre des rappeurs pour de vrais rôles au début des années 90).

Oui, et ca ne fonctionne pas toujours, si Ice Cube est parfait, on ne peut pas ne dire autant de Ice-T (sérieux manque de charisme) seul bémol du solide et toujours efficace Les pilleurs.

Revu 48h & 48h de plus quasi en foulée
Ca marche tjrs bien chez moi
Bien raconté - quel savoir faire ! - très fun, pas de gras, hormis celui du score bien bourrin d'Horner & du bruit des Harley ds le 2. Qui reste mon préféré malgré la redite, et même si Hill avait avoué en son temps que s'il devait faire une suite un jour, ce serait à Double détente et pas sur 48h.
On n'en fait plus des trucs cools des comme ça. Qui poussent à la revoyure.

shubby a écrit : ↑7 juin 21, 16:34 hormis celui du score bien bourrin d'Horner & du bruit des Harley ds le 2.

Et il faut aimer le steel drum hawaïen (qu'il réutilisera sur Commando). Mais j'aime bien ses scores, même si c'est vrai que c'est parfois un peu lourd (en fait surtout le deuxième). "Following Luther" est très sympa.



Les films, je les ai vu et revu étant ado. C'est du cinéma d'action très efficace, et le bon temps des buddy movies.

48h est super, j'attend de revoir le second opus qui correspond à la période sombre de Eddy.