The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/2018)
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/1979)
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/1979)
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/1979)
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/1979)
Comment ça 40mn ? Si tu veux parler de They'll Love Me When I'm Dead, il dure plutôt 1h38.Alphonse Tram a écrit :Dispo depuis hier sur Netflix, avec un documentaire de 40 minutes. Je n'ai pas vu le film, mais le docu est séduisant
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/1979)
Je dirais plutôt onanismeStromboli a écrit :[tweet][/tweet]
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/1979)
Je faisais allusion à 40 years in the making : a final cut for Orson, qui débute avec Bogdanovich pénétrant dans la salle des archives.Flol a écrit :Comment ça 40mn ? Si tu veux parler de They'll Love Me When I'm Dead, il dure plutôt 1h38.Alphonse Tram a écrit :Dispo depuis hier sur Netflix, avec un documentaire de 40 minutes. Je n'ai pas vu le film, mais le docu est séduisant
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/1979)
Chaos Reigns exprime assez bien mon ressenti
http://www.chaosreign.fr/the-other-side ... it-dorson/
J'ai beau me moquer du film dans le film (Welles s'en moque peut-être aussi d'ailleurs…), c'est la seule chose qui fait que j'ai continué à regarder (le reste est complètement indigeste). Donc le Antonioni de Zabriskie Point sans doute mais j'ai vu aussi cité La Prisonnière de Clouzot (sans parler de L'Enfer dont Welles n'a pu voir les images) et il y a un peu de ça.
http://www.chaosreign.fr/the-other-side ... it-dorson/
J'ai beau me moquer du film dans le film (Welles s'en moque peut-être aussi d'ailleurs…), c'est la seule chose qui fait que j'ai continué à regarder (le reste est complètement indigeste). Donc le Antonioni de Zabriskie Point sans doute mais j'ai vu aussi cité La Prisonnière de Clouzot (sans parler de L'Enfer dont Welles n'a pu voir les images) et il y a un peu de ça.
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/2018)
Cette expérimentation montre surtout la folie qui émerge du regard à la fois lucide et halluciné qu'avait Welles sur l'époque, son amertume, son aigreur, son dégoût, sa charge féroce et admirative à la fois d'un système auto-destructeur, tout en n'oubliant jamais qu'il en était probablement le premier coupable.
On pourrait parler de centaines de sujets dans The Other Side of the Wind, ce télescopage a été fascinant à plus d'un titre à mes yeux, ébahis devant tant d'idées de mise en scène, de fulgurances, de tentatives, de regards aiguisés, de chaos réellement désorganisé, de réflexions profondes, d'abstractions, d'atmosphères décrépies.
Et pourtant, le film ne peut pas être jugé sur ce qu'il devait être réellement, nous n'avons ici qu'un essai de reconstruction parmi mille qui pourraient exister. Reste que la puissance des cadres de Welles est toujours là, une puissance intrinsèque, quasiment inexplicable qui surgit sans que l'on ait vraiment compris pourquoi, c'est seulement là, brute et dénaturée par les mains d'autres personnes, même si ces dernières sont loin des massacreurs des films de son vivant.
On pourrait parler de centaines de sujets dans The Other Side of the Wind, ce télescopage a été fascinant à plus d'un titre à mes yeux, ébahis devant tant d'idées de mise en scène, de fulgurances, de tentatives, de regards aiguisés, de chaos réellement désorganisé, de réflexions profondes, d'abstractions, d'atmosphères décrépies.
Et pourtant, le film ne peut pas être jugé sur ce qu'il devait être réellement, nous n'avons ici qu'un essai de reconstruction parmi mille qui pourraient exister. Reste que la puissance des cadres de Welles est toujours là, une puissance intrinsèque, quasiment inexplicable qui surgit sans que l'on ait vraiment compris pourquoi, c'est seulement là, brute et dénaturée par les mains d'autres personnes, même si ces dernières sont loin des massacreurs des films de son vivant.
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/1979)
Ah d'accord ! Je ne le vois pas chez moi, celui-là...Alphonse Tram a écrit :Je faisais allusion à 40 years in the making : a final cut for Orson, qui débute avec Bogdanovich pénétrant dans la salle des archives.Flol a écrit : Comment ça 40mn ? Si tu veux parler de They'll Love Me When I'm Dead, il dure plutôt 1h38.
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/2018)
Flol a écrit :The Other Side of the Wind : 5/10
Un kaléidoscope d'images et de dialogues plus ou moins abscons, plus ou moins passionnants. Que je crois avoir plus ou moins apprécié.
Mais les derniers plans et la conclusion sont absolument sublimes. Et c'est donc ainsi que la carrière de Welles se termine...y a pire (mais y a mieux aussi).
Par contre, j'imagine la gueule de ceux qui découvriraient Welles par ce biais. Va falloir se mouiller la nuque avant, les gens.
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/2018)
J'imagine que tu veux parler du pénis géant?Flol a écrit :Flol a écrit :The Other Side of the Wind : 5/10
Un kaléidoscope d'images et de dialogues plus ou moins abscons, plus ou moins passionnants. Que je crois avoir plus ou moins apprécié.
Mais les derniers plans et la conclusion sont absolument sublimes. Et c'est donc ainsi que la carrière de Welles se termine...y a pire (mais y a mieux aussi).
Par contre, j'imagine la gueule de ceux qui découvriraient Welles par ce biais. Va falloir se mouiller la nuque avant, les gens.
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/2018)
Sans compter ce plan où le vent balaye absolument et parfaitement le sable pour laisser découvrir la perchée Oja Kodar.Flol a écrit :Evidemment.
Mais il y a énormément de plans que je pourrais retenir...
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/2018)
Flol a écrit :
Autant le produit fini m'a laissé circonspect, autant ce docu aussi passionnant sur le fond que sur la forme (rappelant celle de F for Fake) m'a captivé du début à la fin. C'est à la fois un making of et un portrait extrêmement riche de Welles, qui m'a carrément foutu une boule dans la gorge sur la fin tant ce génie semble avoir été incompris finalement toute sa carrière, portant Citizen Kane comme un fardeau pendant plus de 40 ans.
Et comme en plus ce documentaire offre quelques clés de compréhension intéressantes, il n'est pas impossible que je me replonge dans The Other Side of the Wind incessamment sous peu. Et je n'aurais pas cru écrire ça il y a encore 48 heures.
Dernière modification par Flol le 8 nov. 18, 15:16, modifié 1 fois.
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Re: The Other side of the wind (Orson Welles - 1970/2018)
Le doc retrace sa carrière ou se concentre vraiment sur "The other side..." ?
Sinon je conseille un bon complément qui est le livre d'Henry Jaglom..peut être que le documentaire y fait référence.
Pendant deux ans, de 1983 à 1985, Orson Welles et Henry Jaglom ont déjeuné ensemble chaque semaine au restaurant Ma Maison, à Hollywood. Welles avait l'intention d'écrire son autobiographie à partir de ces entretiens mais il est mort avant d'avoir achevé ce travail, et les enregistrements de ces déjeuners sont restés au fond d'une boîte à chaussures pendant plus de vingt-cinq ans... Devant l'opiniâtreté de Peter Biskind, l'auteur du Nouvel Hollywood, Henry Jaglom a fini par accepter de lui confier ces cassettes, et de publier leur contenu.
Ces conversations à bâtons rompus, fréquemment perturbées par des personnalités venant saluer les deux hommes ou par des considérations sur le menu, brossent une peinture très réaliste de l'homme excessif qu'était Orson Welles : un provocateur pouvant tenir les pires propos sur les femmes, sur les Irlandais et les Hongrois, sur la politique et la France, sur les acteurs..., mais également un homme d'esprit, séducteur, lucide sur son génie et son sale caractère, désabusé par l'industrie du cinéma.
Sinon je conseille un bon complément qui est le livre d'Henry Jaglom..peut être que le documentaire y fait référence.
Pendant deux ans, de 1983 à 1985, Orson Welles et Henry Jaglom ont déjeuné ensemble chaque semaine au restaurant Ma Maison, à Hollywood. Welles avait l'intention d'écrire son autobiographie à partir de ces entretiens mais il est mort avant d'avoir achevé ce travail, et les enregistrements de ces déjeuners sont restés au fond d'une boîte à chaussures pendant plus de vingt-cinq ans... Devant l'opiniâtreté de Peter Biskind, l'auteur du Nouvel Hollywood, Henry Jaglom a fini par accepter de lui confier ces cassettes, et de publier leur contenu.
Ces conversations à bâtons rompus, fréquemment perturbées par des personnalités venant saluer les deux hommes ou par des considérations sur le menu, brossent une peinture très réaliste de l'homme excessif qu'était Orson Welles : un provocateur pouvant tenir les pires propos sur les femmes, sur les Irlandais et les Hongrois, sur la politique et la France, sur les acteurs..., mais également un homme d'esprit, séducteur, lucide sur son génie et son sale caractère, désabusé par l'industrie du cinéma.