Les derniers Bonus que vous avez vus
Publié : 26 août 05, 13:54
Bon, le Topic original ayant sans doute rendu l'âme, suite au récent Hack, je recrée celui-ci.
J'ai récemment visionné des Bonus excellents. N'étant pas particulièrement tendre d'habitude avec la qualité générale des suppléments, je me dois donc de les mentionner, d'autant qu'il s'agit de 2 films français. Cocorico !
Le nom de la Rose : Décidémment, après les suppléments déjà excellents de Coup de tête, Jean-Jacques Annaud nous gâte et soigne particulièrement les bonus de ses films.
Ici nous avons droit à un documentaire de près de 2 heures, divisé en deux parties d'une heure chacune, retraçant toute la génèse du film, du scénario au tournage, en passant par le casting et le choix des décors. Les interventions du réalisateur sont passionnantes, à la fois érudites mais jamais pédantes, et surtout quelle mémoire du moindre détail ! L'interview est entrecoupée d'extraits du film et de photos du tournage, mais l'approche est autant historique que cinématographique, l'accent étant mis sur le Moyen-Age, les monastères et la mise en parallèle du roman de Eco et du film.
Vraiment, que du bon.
Les demoiselles de Rochefort : Ici nous avons droit à un supplément de choix, le documentaire "Les demoiselles ont eu 25 ans", véritable court-métrage d'une heure, réalisé par Agnes Varda, épouse du réalisateur Jacques Demy. Ce documentaire, très émouvant, met en parallèle les images du tournage en 1966 (le "film du film", déjà réalisé par Varda à l'époque !) et des images de 1992, soit 25 ans plus tard, à l'occasion des retrouvailles de l'équipe du film (hélas sans Demy ni Dorléac, disparus depuis) avec la ville de Rochefort qui avait organisé une fête et redécoré la ville et la place Colbert pour l'occasion.
C'est à la fois drôle (les témoignages des Rochefortais figurants à l'époque, les archives des répétitions des chorégraphies) et très émouvant, les fantômes de Demy et de Dorléac planant sans cesse sur ces images. Les images d'archive sont exceptionnelles (Demy au travail, Deneuve/Dorléac ou Gene Kelly en répétition, Michel Legrand au piano) et le montage de Varda très réussi. Comme je l'ai dit, ce documentaire constitue à lui seul une oeuvre cinématographique de premier plan, entre effervescence et nostalgie, fêtes, chansons et émotion, et achève de hisser ce film au rang d'institution nationale.
"Le souvenir du bonheur, c'est peut-être encore du bonheur" (Agnes Varda).
J'ai récemment visionné des Bonus excellents. N'étant pas particulièrement tendre d'habitude avec la qualité générale des suppléments, je me dois donc de les mentionner, d'autant qu'il s'agit de 2 films français. Cocorico !
Le nom de la Rose : Décidémment, après les suppléments déjà excellents de Coup de tête, Jean-Jacques Annaud nous gâte et soigne particulièrement les bonus de ses films.
Ici nous avons droit à un documentaire de près de 2 heures, divisé en deux parties d'une heure chacune, retraçant toute la génèse du film, du scénario au tournage, en passant par le casting et le choix des décors. Les interventions du réalisateur sont passionnantes, à la fois érudites mais jamais pédantes, et surtout quelle mémoire du moindre détail ! L'interview est entrecoupée d'extraits du film et de photos du tournage, mais l'approche est autant historique que cinématographique, l'accent étant mis sur le Moyen-Age, les monastères et la mise en parallèle du roman de Eco et du film.
Vraiment, que du bon.
Les demoiselles de Rochefort : Ici nous avons droit à un supplément de choix, le documentaire "Les demoiselles ont eu 25 ans", véritable court-métrage d'une heure, réalisé par Agnes Varda, épouse du réalisateur Jacques Demy. Ce documentaire, très émouvant, met en parallèle les images du tournage en 1966 (le "film du film", déjà réalisé par Varda à l'époque !) et des images de 1992, soit 25 ans plus tard, à l'occasion des retrouvailles de l'équipe du film (hélas sans Demy ni Dorléac, disparus depuis) avec la ville de Rochefort qui avait organisé une fête et redécoré la ville et la place Colbert pour l'occasion.
C'est à la fois drôle (les témoignages des Rochefortais figurants à l'époque, les archives des répétitions des chorégraphies) et très émouvant, les fantômes de Demy et de Dorléac planant sans cesse sur ces images. Les images d'archive sont exceptionnelles (Demy au travail, Deneuve/Dorléac ou Gene Kelly en répétition, Michel Legrand au piano) et le montage de Varda très réussi. Comme je l'ai dit, ce documentaire constitue à lui seul une oeuvre cinématographique de premier plan, entre effervescence et nostalgie, fêtes, chansons et émotion, et achève de hisser ce film au rang d'institution nationale.
"Le souvenir du bonheur, c'est peut-être encore du bonheur" (Agnes Varda).