Dvdclassik : cinéma et DVD

mannhunter a écrit :"Une pure série B qui vaut mieux qu'un blockbuster même signé d'un auteur reconnu!"

L'article finit effectivement là dessus : "mieux vaut un Domino que maint blockubster, même d'auteur reconnu, bien produit, sans trouble et sans idée visuelle".
Bien mince défense, comme souvent, pour dire "l'amputation, c'est affreux, mais bon, vous pourriez être mort, hein !" mais Berthomieu signe surtout une page d'une vacuité assez attristante, préférant évacuer succinctement comme de simples "défauts de fabrication" les évidentes tares du film, à commencer par son casting complètement à la ramasse (pas un mot sur le sujet) et se concentrer à la place sur des lieux communs auteurisés (un De Palma avec des bi-focales et du split screen : scoop !) pour mieux conclure qu'il ne s'agit évidemment pas d'un "sacre de l'auteurisme mal ficelé".
Si je comprends que l'appréciation (ou non) d'un film influe forcément sur l'approche, le texte s'avère quand même particulièrement superficiel dans son ensemble, et je doute que grand monde en sorte en ayant appris grand chose.

Et surtout, les gens risquent d'être un poil déçus en découvrant finalement le film dont il parle.

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Claude Monnier nous propose trois lundis consécutifs consacrés au réalisateur : on débute par Le Bucher des vanités

Revu hier Sisters.
Je ne gardais pas un bon souvenir (pas de souvenir) d’une decouverte il y a bien longtemps.
Franchement pas/peu d’interet.
Film tres tres daté, à l’intrigue telephonée, écrasé par le poids Hitchcockien (yc la musique de B Hermann), dont la derniere partie est n’importe quoi.
Les « experimentations » ennuient quand elles ne provoquent pas la gene (les reves de la fin).
Seule la sequence de SplitScreen est interessante.
Difficile de deviner dans ce film le futur auteur de Phantom of the Paradise qui sortira peut apres.

The Eye Of Doom a écrit :Revu hier Sisters.
Je ne gardais pas un bon souvenir (pas de souvenir) d’une decouverte il y a bien longtemps.
Franchement pas/peu d’interet.
Film tres tres daté, à l’intrigue telephonée, écrasé par le poids Hitchcockien (yc la musique de B Hermann), dont la derniere partie est n’importe quoi.
Les « experimentations » ennuient quand elles ne provoquent pas la gene (les reves de la fin).
Seule la sequence de SplitScreen est interessante.
Difficile de deviner dans ce film le futur auteur de Phantom of the Paradise qui sortira peut apres.

C'est un film que je préfère me remémorer plutôt que de le voir, car je m'y ennuie moi aussi un petit peu.
Mais un film qui inspire une rêverie, déjà, ce n'est pas rien.
Et puis historiquement, ce sont les premiers pas de De Palma dans le thriller.
On y trouve quand même plein de choses qui seront (certes mieux) développées ensuite, comme le voyeurisme, la société du spectacle, le thème du héros et de la jeune fille à sauver (et surtout, la question de savoir comment traiter un thème romantique aujourd'hui), et puis il y a déjà cette construction en trompe-l'oeil où le réalisateur rassemble des éléments classiques d'un genre pour exciter le spectateur d'une façon presque grossière (ici, le documentaire halluciné et macabre sur les monstres de clinique) alors qu'il montre en réalité un autre type de film. Sur ce dernier point, Sisters est sans doute un peu confus, mais il y a une recherche...
A voir plutôt dans le cadre d'une rétrospective, donc.

Yaplusdsaumon a écrit : A voir plutôt dans le cadre d'une rétrospective, donc.

Tout a fait d’accord. C’est un chainon dans l’oeuvre, a voir comme tel.

Hier et aujourd'hui...

Major Tom a écrit :Hier et aujourd'hui...

????

The Eye Of Doom a écrit :

Major Tom a écrit :Hier et aujourd'hui...

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????

Mais pourquoi "Domino" se passe dans le futur ?

Happy 80th Birthday, Brian.

L'occasion de ressortir ma toute première vidéo.

Ils sont forts quand même chez Arte :

Les films de De Palma de cette periode, j’y retourne toujours avec une grosse appréhension….
Je les aient vu bien sur, il y a tres tres longtemps. Et en garde le souvenir de trucs terriblement seventies.
Bref une revisite d’Obsession.
Ce film m’apparait tout d’un coup comme un des meilleurs de De palma. Recit cotonneux, rêve éveillé (ou pas), transandé par une musique magnifique de Hermann, omnipresente et fusionnelle.
Tout le debut est exceptionnel, jusqu’à la scene du bateau (avec le final, le sommet du film).
Et ce final incroyable !
Si Robertson est un peu fade, ca colle parfaitement avec ce personnage qui semble toujours dans un reve. On se demande comment il a pu faire forturne avec un caractère aussi peu énergique.
C’est peu dire que Genevieve Bujold, elle, est excellente.
Quant à la transposition/trahison/extension de Vertigo, c’est pas nécessaire de se prendre la tete avec ca…. Le film se suffit à lui meme.
Du coup, je vais peut être réessayer Carrie….