Top Dario Argento

[Addis-Abeba]

Ah tiens, je ne suis pas vraiment d'accord avec toi.
Je fais régulièrement les brocantes pour dénicher des vieux magazines de cinéma (qui sont d'ailleurs nettement moins chers en brocante que sur le net) et que ce soit Première, Mad Movies, L'Écran Fantastique, Ciné-Live ou d'autres, ça fait belle lurette qu'Argento se fait carboniser à chaque nouveau film. Depuis Ténèbres en fait, qui a tout juste… 40 ans.

Dans le hors-série L'Âge d'Or du Cinéma Italien et dans celui qui est intégralement consacré à la carrière d'Argento, l'équipe de Mad Movies cesse également de le porter aux nues à partir de Ténèbres. Tout ce qui suit de leur part n'est qu'une torche assassine pour enflammer un hypothétique bûcher.

La hype reste sûrement ancrée chez les incorrigibles fans qui attendent l'ultime sursaut du cinéaste. Mais j'ai cru comprendre que même les grands amoureux de son cinéma d'antan (excepté Thoret) n'y croient plus une seconde (au hasard, Laugier, Gans, etc.). Jusqu'à Inferno, les propos sont effectivement élogieux. Après, ça se corse de plus en plus au fil des métrages... Comme je peux t'assurer qu'aux yeux de la plupart des gens de ma génération (j'entends bien qu'ils ne sont absolument pas une référence puisqu'ils préfèrent pour la plupart la version de Carrie de 2013 à celle de De Palma ), Argento n'a fait que de la merde depuis le début. C'est certes aussi radical que nawak, mais c'est malheureusement un vrai constat.
Bref, que ce soit dans la presse ou autour de moi, je n'ai pour ma part toujours lu ou entendu que des critiques hyper négatives sur son travail depuis 1982.

A la fois il y a une telle baisse de niveau depuis qu'il a arreté la drogue que le fait de se faire critiquer est largement compréhensible, ses premiers films lui permettent de survivre à la médiocrité systématique de ses produits suivants.

Ca va bien se passer Rocka, c'est plus que ses premiers films , jusqu'au Syndrome de Stendhal qui est sympa, il n'y a pas grand chose à jeter,et encore je trouve des trucs à sauver dans Le sang des innocents, pour le reste c'est difficilement défendable comme Dracula 3D ou pas 3D.
Je ne crois pas à son grand retour, mais en même temps j’ai tellement envie d'y croire.

[Rockatansky]

J'admet que je ne suis pas représentatif pour parler d'Argento, mais les critiques mauvaises sont quand même liées à une baisse de qualité des films pas à une quelconque vendetta

[Addis-Abeba]

J'admet que je ne suis pas représentatif pour parler d'Argento, mais les critiques mauvaises sont quand même liées à une baisse de qualité des films pas à une quelconque vendetta

Bien sûr, on ne peut pas le nier, comme beaucoup de réalisateur de cette époque d'ailleurs, De Palma a presque la même courbe.

[Mosin-Nagant]

Ca va bien se passer Rocka

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[Addis-Abeba]

Il y en a un qui suit, c'est bien, vive Apolline

[mannhunter]

Je fais régulièrement les brocantes pour dénicher des vieux magazines de cinéma (qui sont d'ailleurs nettement moins chers en brocante que sur le net) et que ce soit Première, Mad Movies, L'Écran Fantastique, Ciné-Live ou d'autres, ça fait belle lurette qu'Argento se fait carboniser à chaque nouveau film. Depuis Ténèbres en fait, qui a tout juste… 40 ans.

Dans le hors-série L'Âge d'Or du Cinéma Italien et dans celui qui est intégralement consacré à la carrière d'Argento, l'équipe de Mad Movies cesse également de le porter aux nues à partir de Ténèbres. Tout ce qui suit de leur part n'est qu'une torche assassine pour enflammer un hypothétique bûcher.


Bref, que ce soit dans la presse ou autour de moi, je n'ai pour ma part toujours lu ou entendu que des critiques hyper négatives sur son travail depuis 1982.

Oui...et non! Je ne parle que de la presse spécialisée en France mais elle n'avait pas été négative pour "Ténèbres" en 83.

A partir de "Phenomena" en 85 l'accueil critique de ce film (et des suivants) a été en effet plus partagé voire négatif dans nos revues consacrées au cinéma "de genre"...chaque nouvel opus d'Argento inlassablement comparé aux intouchables modèles "Suspiria" et "Profondo rosso", et ne retrouvant donc pas, au grand désespoir des puristes de la première heure, leur flamboyance baroque si prisée..:

Starfix (Gans), Mad Movies (Toullec, Granger, Allouch), Laugier, etc.

En ce qui concerne ce HS Mad Movies consacré au réalisateur je vais nuancer car tu y trouves quand même des rédacteurs qui y défendent plutôt pour la période post-82 "The Card Player", les épisodes des "Masters of Horror", "Phenomena", "Opera", "Trauma", "Le sang des innocents"...et ce "Dracula" que tu chroniques avec passion avait été même défendu par Gilles Esposito, un peu seul contre tous au sein de sa rédaction, avec son 4/6.

Enfin bref, les avis sont très subjectifs évidemment,,, selon les personnalités, l'époque et l'âge où on découvre les films,,, Il y a les critiques émises à chaud et puis le passage inévitable du temps qui nous fait réviser (ou pas) nos opinions initiales.

Dans ce topic tu trouveras aussi, et oui!, quelques forumeurs (et même des réalisateurs!) qui apprécient aussi le Argento post 1982/"post-addiction(s)"

[El Dadal]

Dans ce topic tu trouveras aussi, et oui, des forumeurs, et même des réalisateurs, qui apprécient au moins certains titres du "Argento post 1982/"post-addiction(s)"

Dans ce topic... ou dans le "bon" : viewtopic.php?f=3&t=2634&start=1350 (c'est l'enfer pour y retrouver ses petits ces multi-topics, c'est comme une multiball de flipper)
Mais oui, par exemple, depuis que j'ai découvert Trauma en décembre, j'y pense sans arrêt avec beaucoup de plaisir, là où d'autres n'y verront qu'une croûte infâme (et Flol, c'est quand tu veux pour me le rendre, hein)

[mannhunter]

Dans ce topic tu trouveras aussi, et oui, des forumeurs, et même des réalisateurs, qui apprécient au moins certains titres du "Argento post 1982/"post-addiction(s)"

Dans ce topic... ou dans le "bon" : viewtopic.php?f=3&t=2634&start=1350 (c'est l'enfer pour y retrouver ses petits ces multi-topics, c'est comme une multiball de flipper)
Mais oui, par exemple, depuis que j'ai découvert Trauma en décembre, j'y pense sans arrêt avec beaucoup de plaisir, là où d'autres n'y verront qu'une croûte infâme (et Flol, c'est quand tu veux pour me le rendre, hein)

Oui voilà justement, quand je parle comment on reçoit les films selon sa subjectivité...comme pour "Phenomena" j'avais quand même longtemps repoussé le visionnage de la vhs dans les années 90 à cause des critiques peu engageantes dans Mad Movies..

jusqu'au Syndrome de Stendhal qui est sympa, il n'y a pas grand chose à jeter,et encore je trouve des trucs à sauver dans Le sang des innocents

"Du cinéma de psychopathe"...le point de vue du réalisateur Nicolas Boukhrief sur la filmographie d'Argento et son évolution, à partir de 1H30 sur:

C'est intéressant ce qu'il raconte, surtout sur sa fin de carrière et les rapports avec sa fille.

Je le rejoins dans sa vision globale de la filmo...sauf pour "Le syndrome de Stendhal" que, contrairement à lui, je trouve abouti du début à la fin (c'est même selon moi un des meilleurs films de son réalisateur) et je serais aussi très curieux de savoir pourquoi il rejette complètement "Jenifer" des Masters of Horror, qu'il juge "insupportable"..

en même temps j’ai tellement envie d'y croire.

Mes attentes restent raisonnables, mais d'avoir pu trouver l'énergie à son grand âge de tourner ce vieux projet assez personnel semble-t-il, dans ce compliqué contexte covidien netflixien marvelien, c'est déjà une heureuse nouvelle , enfin là bien sûr je parle pour moi en tant que fidèle du regard de ce cinéaste...

Donc, j’ai acheté Dracula en BR 3D italien avec des sous-titres français (Oui, parce qu’il faut aussi que je précise que le film n'est jamais sorti en France

Il a eu une sortie cinéma technique fin 2013, film projeté en 3D entre autres au vénérable Publicis de Paris, et je l'avais vu en avant-première dans la grande salle du MK2 Bibliothèque, en compagnie de Christophe Gans!

Car, à l’image du Fantôme De L’Opéra qu’il avait mis en scène en 1998, Dario Argento apprécie s’attaquer aux classiques de la littérature Fantastique.

Je ne sais pas s'il a vraiment un amour pour le rétro gothique, les films en costumes ..."Dracula" en version 3D c' était une idée de producteur à la base, ce qui a plu à Argento d'après ce que j'ai cru comprendre c'était surtout l'envie de tester la 3D...

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comme son "Giallo" ou ses "Masters of Horror" ce n'est pas un projet qui vient de lui. Pour "Le fantôme de l'opéra" c'est un peu différent, à l'époque suite aux versions 90's de "Dracula" (Coppola) et "Frankenstein" (Branagh) le public italien selon des sondages souhaitait une version du "Fantôme de l'opéra" signée Argento...ça part donc de ça, même si Argento est attaché à la figure du Fantôme de l'opéra, entre sa découverte impressionnée dans l'enfance de la version avec Claude Rains et sa version officieuse de 1987 ("Opéra"). Il me semble même qu'il avait déjà voulu l'adapter dans les années 70.

[Shinji]

[Invité1]

"Dracula" en version 3D c' était une idée de producteur à la base, ce qui a plu à Argento d'après ce que j'ai cru comprendre c'était surtout l'envie de tester la 3D...

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Merci pour cette interview, je ne l'avais jamais lue.

Quant à la vidéo avec Boukhrief, ben il dit exactement la même chose que moi dans ma bafouille au sujet de Dracula quant au rejet de son cinéma par la plupart des gens alors qu'il y a des choses à sauver dans chacune de ses œuvres (Dracula inclus). Sauf qu'il le dit mieux que moi, c'est clair

Pour cesser d'être HS, je colle mon Top Dario.

01 - Les Frissons De L'Angoisse - 1975
À mes yeux, le plus grand giallo de tous les temps aux côtés de ''Mais… Qu'avez-Vous Fait À Solange ?" de Dallamano. La réal', les lignes de basse des Goblin, la comptine flippante, David Hemmings et la gémellité avec ''Blow Up", la mort de Macha Méril, le sadisme de la petite Nicoletta Elmi, l'architecture de Turin, tout y est surprenant, effrayant et fabuleux.

02 - Suspiria - 1977
Le classique des classiques où tout a déjà été dit, écrit et analysé. Une œuvre créée sous l'effet de divers stupéfiants et qui devait à l'origine être interprétée par des gamines de 12 ans. Un énorme trip.

03 - L'Oiseau Au Plumage De Cristal - 1970
Pour sa 1ère réalisation, Argento s'inspire principalement de Bava et expérimente une nouvelle approche qui sera maintes fois copiée par la suite. Plein de petits défauts (normal pour une 1ère) néanmoins doublée d'immenses qualités narratives.

04 - Le Chat À Neuf Queues - 1971
Un excellent giallo avec, en prime, une touchante relation filiale entre une enfant et son tuteur non-voyant. Le thème central du scénario reste du grand nawak (les prédispositions chromosomiques à la violence) mais reste savoureux à chaque vision du métrage.

05 - Inferno - 1980
Un peu comme ''Le Chat…", il y a du grand n'importe quoi à l'intérieur mais le film reste suffisamment scotchant à mon goût pour figurer dans mon top 5. Et la scène avec l'appartement sous l'eau reste inéluctablement inoubliable.

06 - Le Syndrome De Stendhal - 1996
Expérimental, ultra violent et dérangeant (Argento filme à deux reprises le viol de sa propre fille), un film tout bonnement mémorable. En prime, il est rythmé par l'un de mes scores préférés de Morricone.

07 - Phenomena - 1985
J'ignore pourquoi, mais ce film me fascine. Il n'est pourtant pas (et loin de là) l'un des meilleurs du cinéaste, mais il reste à mes yeux aussi singulier qu'hyper attachant. Peut-être à cause du personnage incarné par Jennifer Connelly envers lequel j'ai dû beaucoup m'identifier à l'adolescence. Quoi qu'il en soit, c'est le seul film d'Argento dont je suis partie en quête de la B.O en vinyle et en CD, de la vieille VHS et des deux éditions DVD françaises (vas-y Le Chat Qui Fume, édite-nous le BR UHD pour Noël, stp).

08 - Jenifer (Masters of Horror - saison 1) - 2005
Le seul épisode de "Masters Of Horror" qui fut censuré par la prod' (la scène coupée est néanmoins incluse dans les suppléments du DVD). Peut-être l'un des films les plus troublants d'Argento avec cette histoire d'amour si particulière, horrible et touchante à la fois. Une sacrée réussite en matière d'horreur pure.

09 - Quatre Mouches De Velours Gris - 1971
Le moins réussi de la trilogie animale à mon goût, mais le plus expérimental et le plus dingue des 3. Argento s'était vraisemblablement identifié au personnage principal, réalisant ainsi une œuvre très personnelle.

10 - Vous Aimez Hitchcock ? - 2005
Un téléfilm qui reste un magnifique hommage à ''L'Inconnu Du Nord-Express", l'un de mes Hitchcock préféré.

11 - Ténèbres - 1982
Personnellement, j'ai un peu de mal avec "Ténèbres" malgré de nombreuses qualités liées au métrage (j'ai d'ailleurs été très touchée lorsqu'Argento revient dans la fameuse villa du film -aujourd'hui abandonnée- dans le récent documentaire de Thoret). Cette histoire de tueur traumatisé et misogyne est à mes yeux semi-ratée, trop simpliste, voire même parfois ennuyeuse.

12 - Opéra - 1987
Comme pour ''Ténèbres'', je trouve ce film semi-ratée. Mais si Argento avait conservé jusqu'ici une forme de beauté graphique dans les meurtres, je pense que le sadisme prôné ici vulgarise un peu trop le propos. Quant à la fin, je la trouve tout simplement ridicule.

13 - Pelts (Masters of Horror - saison 2)
Ultra gore et parfois fun. Ça ne ressemble pas tellement à du Argento pur jus mais ça reste bien fichu.

14 - Deux Yeux Maléfiques (un segment)
Argento adapte "Le Chat Noir" de Poe avec un Harvey Keitel aussi halluciné qu'hallucinant. Le reste sombre néanmoins dans une forme de classicisme peu inspiré venant de la part du maestro italien.

15 - Trauma - 1993
Bien qu'Argento s'inspire ici de l'anorexie de la 1ère fille de sa compagne Daria Nicolodi (Anna, tragiquement disparue depuis), ce thriller psychologique manque cruellement de substance pour m'émouvoir. Je ne trouve pas ça nul pour autant, c'est juste très moyen à mes yeux.

16 - Le Sang Des Innocents - 2001
Si tout le métrage avait eu l'efficacité de la scène dans le train, cela aurait peut-être été un chef-d'œuvre.

17 - Card Player - 2003
L'enquête est somme toute intéressante, mais c'est l'un des métrages d'Argento qui a très rapidement mal vieilli à mon goût, illustré par l'un des plus mauvais score 100% électronique de Simonetti.

18 - Giallo - 2009
Un film à la réputation peu flatteuse mais qui n'est pas pour autant celle de la sombre purge qui lui colle aux fesses depuis le début. Ce n'est certes pas un grand film, loin de là, mais ça se laisse regarder.

19 - Dracula - 2012
Une 3D hallucinante pour un métrage involontairement drôle et caractérisé par un ridicule qui le portera certainement un jour au sommet des immanquables nanars. Néanmoins, je n'avais jamais vu jusqu'ici une profondeur de champ aussi stupéfiante envers un ciel nuageux ou une forêt. Techniquement, ça reste un film à la 3D remarquable.

20 - Mother Of Tears - 2007
Dernier chapitre de la trilogie des Mères où les pires défauts du cinéaste sont compilés scène après scène. À l'instar de "Dracula", il y a parfois des plans sublimes mais cela ne sauve pas pour autant le ratage quasi-intégral.

21 - Le Fantôme De L'Opéra - 1998
Exactement la même remarque que pour "Mother Of Tears".

Pas vu : La Porta Sul Buio (2 épisodes - 1973) / Cinq Jours À Milan (1973) / Gli Incubi (9 épisodes - 1987) / Occhiali Neri (2022).

[mannhunter]

16 - Le Sang Des Innocents - 2001
Si tout le métrage avait eu l'efficacité de la scène dans le train, cela aurait peut-être été un chef-d'œuvre.

Le scénariste Franco Ferrini, fidèle d'Argento (jusqu'à "Occhiali Neri") avait dit à ce dernier que s'il avait placé les 20 minutes d'ouverture dans le train à la fin du "Sang des innocents", le film aurait été un carton!
Ferrini expliquait que les films d'Argento étaient souvent déceptifs pour certains spectateurs parce qu'ils ne pouvaient maintenir sur la durée l'intensité de leur scène d' ouverture ("Phenomena", "Le syndrome de Stendhal", "Mother of tears", "Suspiria" et apparemment "Occhiali Neri")

14 - Deux Yeux Maléfiques (un segment)
Argento adapte "Le Chat Noir" de Poe avec un Harvey Keitel aussi halluciné qu'hallucinant. Le reste sombre néanmoins dans une forme de classicisme peu inspiré venant de la part du maestro italien.

effectivement c'est un des Argento que j'ai le moins vus, malgré Keitel, malgré les maquillages de Tom Savini...je ne sais pas trop ce qui me laisse sur le carreau mais j'ai du mal avec le décor américain, la lumière, l'impression que le style d'Argento tourne un peu à vide ici?
Peut-être ce classicisme peu inspiré dont tu parles...comme "Le chat à neuf queues" trop classique pour moi..

[Dale Cooper]

Vidéo Blow Up, "Dario Argento par Hélène Cattet et Bruno Forzani" ...dans un style un peu Le Movie Geek.

[The Eye Of Doom]

08 - Jenifer (Masters of Horror - saison 1) - 2005
Le seul épisode de "Masters Of Horror" qui fut censuré par la prod' (la scène coupée est néanmoins incluse dans les suppléments du DVD). Peut-être l'un des films les plus troublants d'Argento avec cette histoire d'amour si particulière, horrible et touchante à la fois. Une sacrée réussite en matière d'horreur pure.

Curieux de voir comment Argento a pu adapter le chef d’oeuvre de Berni Wrightson….

[Alexandre Angel]

08 - Jenifer (Masters of Horror - saison 1) - 2005
Le seul épisode de "Masters Of Horror" qui fut censuré par la prod' (la scène coupée est néanmoins incluse dans les suppléments du DVD). Peut-être l'un des films les plus troublants d'Argento avec cette histoire d'amour si particulière, horrible et touchante à la fois. Une sacrée réussite en matière d'horreur pure.

Curieux de voir comment Argento a pu adapter le chef d’oeuvre de Berni Wrightson….

Je l'ai vu!
Et c'était vraiment par hasard : j'ignorais qu'Argento l'avait réalisé.
Je ne me souviens pas trop de l'histoire, mais je me rappelle que c'était assez malsain.

[Zelda Zonk]

Vidéo Blow Up, "Dario Argento par Hélène Cattet et Bruno Forzani" ...dans un style un peu Le Movie Geek.

Montage sympa

Sinon, je rejoins globalement l'analyse de Boukhrief postée plus haut (à partir de 1h30 dans la vidéo), toujours intéressant à écouter. Depuis quelques années, Argento est passé d'un cinéma A à un cinéma Bis, et malgré quelques éclats toujours présents dans ses films, disséminés ici et là comme des vestiges et témoignages de son immense talent naturel, désormais le mauvais goût et la brutalité l'emportent souvent sur la consistance du scénario ou la richesse esthétique qui illuminait ses premiers films.
Egalement en phase avec Boukhrief sur Le syndrome de Stendhal qui reste une de mes plus grosses frustrations de cinéphile, la première heure comptant parmi ce que j'ai vu de plus beau et de plus réussi chez Argento, après quoi le film se délite peu à peu, le trouble, la fascination et l'ambigüité initiale laissant la place à un thriller poussif et à des effets parfois grotesques, comme si le cinéaste sabordait soudainement son film comme on coule un navire.

Mon Top ressemblerait fort à celui de candygirl, posté plus haut, avec bien sûr Les frissons de l'angoisse et Suspiria loin devant, deux chefs-d'œuvre incontestables et intemporels pour moi.