Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
Je suis en train de chercher dans la liste des membres qui peut bien être le mystérieux L.S.
J'ai déjà un ou deux suspects
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Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
C'est Louis Skorecki, apparemment il déteste Spielberg.
Il est réalisateur et a fait aussi une trilogie " Les cinéphiles"
https://www.imdb.com/name/nm0804674/?ref_=nv_sr_srsg_0
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Dernière modification par jhudson le 21 oct. 22, 19:24, modifié 2 fois.
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
Merci pour ce moment de rigolade en fin d’une journée de boulot harassante.
Retour vers le futur n’est certes pas un chef d’œuvre du 7ieme art mais ca fait pas mal de décennies maintenant qu’il remplit pleinement son role : divertir et faire passer un bon moment au spectateur sans le prendre pour un con .
Retour vers le futur n’est certes pas un chef d’œuvre du 7ieme art mais ca fait pas mal de décennies maintenant qu’il remplit pleinement son role : divertir et faire passer un bon moment au spectateur sans le prendre pour un con .
Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
Ta manière de le défendre donne tous les arguments du monde à Skorecki pour légitimer sa critique de l'époque
Les critiques ne sont pas là pour encenser les films qui font passer un bon moment, les bandes annonces sont suffisantes pour ça.
Attention ce n'est pas sale de faire des films divertissants et d'aimer les voir... mais le travail d'un critique de Libé dans les années 80 c'était de mettre en valeur un cinéma moins facile d'accès quite à taper un peu bêtement sur les blockbusters.
En revanche la pique sur Tavernier qui n'a aucun sens en relation du film de Zemeckis, met bien historiquement en lumière les détestations pénibles et dévastatrices d'une certaine critique des années 80 dirigée par Serge Daney, j'avais été surpris qu'on oublie un peu cet aspect quand il a été encensé sur le site récemment (même s'il y a bien des raisons de souligner son apport à la critique française en son temps).
Les critiques ne sont pas là pour encenser les films qui font passer un bon moment, les bandes annonces sont suffisantes pour ça.
Attention ce n'est pas sale de faire des films divertissants et d'aimer les voir... mais le travail d'un critique de Libé dans les années 80 c'était de mettre en valeur un cinéma moins facile d'accès quite à taper un peu bêtement sur les blockbusters.
En revanche la pique sur Tavernier qui n'a aucun sens en relation du film de Zemeckis, met bien historiquement en lumière les détestations pénibles et dévastatrices d'une certaine critique des années 80 dirigée par Serge Daney, j'avais été surpris qu'on oublie un peu cet aspect quand il a été encensé sur le site récemment (même s'il y a bien des raisons de souligner son apport à la critique française en son temps).
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
Il en a rajouté il y a treize ans (c'est sur son blog normalement) :
"J'ai un gros problème musical avec Retour vers le Futur : lorsque le petit crétin blanc montre à Chuck Berry le son pour le futur rock n' roll. Trop c'est trop. Les blancs ont tout piqué aux noirs, et maintenant, ils piquent Chuck Berry ?"
Skorecki est un cas à part, avec ses éloges des sitcoms et de Power Rangers, ou encore Xena. Il a toujours détesté les mondanités, et fourgue Lynche, le Nouvel Hollywood et ce genre de choses dans le même panier.
"Le cinéma est une régression, pas une culture".
L.R
"J'ai un gros problème musical avec Retour vers le Futur : lorsque le petit crétin blanc montre à Chuck Berry le son pour le futur rock n' roll. Trop c'est trop. Les blancs ont tout piqué aux noirs, et maintenant, ils piquent Chuck Berry ?"
Skorecki est un cas à part, avec ses éloges des sitcoms et de Power Rangers, ou encore Xena. Il a toujours détesté les mondanités, et fourgue Lynche, le Nouvel Hollywood et ce genre de choses dans le même panier.
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
Purée, cette trilogie. Je m'étais félicité d'avoir tenu jusqu'au bout de cet essai d'une médiocrité sans nom.jhudson a écrit : ↑21 oct. 22, 18:53 C'est Louis Skorecki, apparemment il déteste Spielberg.
Il est réalisateur et a fait aussi une trilogie " Les cinéphiles"
https://www.imdb.com/name/nm0804674/?ref_=nv_sr_srsg_0
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
Il a osé ?LeRationaliste a écrit : ↑21 oct. 22, 19:44 Il en a rajouté il y a treize ans (c'est sur son blog normalement) :
"J'ai un gros problème musical avec Retour vers le Futur : lorsque le petit crétin blanc montre à Chuck Berry le son pour le futur rock n' roll. Trop c'est trop. Les blancs ont tout piqué aux noirs, et maintenant, ils piquent Chuck Berry ?"
Skorecki est un cas à part, avec ses éloges des sitcoms et de Power Rangers, ou encore Xena. Il a toujours détesté les mondanités, et fourgue Lynche, le Nouvel Hollywood et ce genre de choses dans le même panier.
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Les Power RAngers qui a surtout fait la fortune de Saban au dépriment de la Toei .
De basses méthodes de personnes sans talent qui exploitent les œuvres de pays étrangers tout en les réduisant par leur médiocrité , ils ne pensent qu’en terme de produits.
Il parle de sujets qu’il ne maîtrise pas .
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
La phrase de la fin est tellement gratuite que c’en est presque sublime.
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
https://www.liberation.fr/guide/2000/02 ... m-_317154/jhudson a écrit : ↑22 oct. 22, 02:32Il a osé ?LeRationaliste a écrit : ↑21 oct. 22, 19:44 Il en a rajouté il y a treize ans (c'est sur son blog normalement) :
"J'ai un gros problème musical avec Retour vers le Futur : lorsque le petit crétin blanc montre à Chuck Berry le son pour le futur rock n' roll. Trop c'est trop. Les blancs ont tout piqué aux noirs, et maintenant, ils piquent Chuck Berry ?"
Skorecki est un cas à part, avec ses éloges des sitcoms et de Power Rangers, ou encore Xena. Il a toujours détesté les mondanités, et fourgue Lynche, le Nouvel Hollywood et ce genre de choses dans le même panier.
"Le cinéma est une régression, pas une culture".
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
J'ai failli m'étouffer de rire
Mais cela relativise pas mal ce qu'il dit avant (sans que je sois un fan acharné de Retour vers Le Futur).
Je confesse éprouver un certain plaisir pervers à la lecture des chroniques de Skorecki (j'avais feuilleté le bouquin paru chez Capricci qui regroupait celles écrites sur les émissions TV, où il parlait de tout et n'importe quoi : des sitcoms AB à des émissions culinaires), mais tout ça est à prendre aux 150ème degré.
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
Merci du lien, je vois qu’il sait finalement l’origine de la série et ce que Saban en a tiré comme profit.LeRationaliste a écrit : ↑22 oct. 22, 11:54https://www.liberation.fr/guide/2000/02 ... m-_317154/
De rien.
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C’est le cynisme de la chose qui le fascine .
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
Je pensais la même chose avant de tomber sur son facebook, son blog (club skorecki), de regarder Skorecki devient Producteur ("L'interview avait mal retranscris ce que je disais : quand j'ai parlé des séries à angles, je le prononçais à l'algérienne, c'est-à-dire les séries à ongles, je déteste les ongles, on devrait se les couper") et les dix premières minutes du Juif de Lascaux*.cinéfile a écrit : ↑22 oct. 22, 12:13J'ai failli m'étouffer de rire
Mais cela relativise pas mal ce qu'il dit avant (sans que je sois un fan acharné de Retour vers Le Futur).
Je confesse éprouver un certain plaisir pervers à la lecture des chroniques de Skorecki (j'avais feuilleté le bouquin paru chez Capricci qui regroupait celles écrites sur les émissions TV, où il parlait de tout et n'importe quoi : des sitcoms AB à des émissions culinaires), mais tout ça est à prendre aux 150ème degré.
Moi, je pense au contraire qu'il est très sérieux en jetant dans la même poubelle Scorsese, Lynch, Verhoeven, Forman, De Palma, Tarantino et d'autres. Et en révérant Chaplin, Lumière ("la télé in et hors réalité; ce que LOUIS LUMIèRE, qui ne voyait pas ben dans le noir, a inventé dans un moment de myopie, d'inattention, ou d'amour ...."), Ford, Mizoguchi, Bresson et Hélène et les Garçons. Ma curiosité morbide me perdra un jour.
Personnellement, je lui dois d'avoir découvert cette chanson que j'adore :
L.R
* (il y revendique l'influence de Stavros Tornes et de Stephen Dwoskin)
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
J'ai tout de même du mal à concevoir, mais c'est peut-être lié à notre regard de 2022 et au rapport nostalgique que beaucoup (dont moi) ont avec ce film...bref j'ai tout de même du mal à concevoir comment un tel film peut générer une telle détestation.
Enfin si, en fait j'ai très bien compris : ce gros coquin de Skorecki était tout frustré parce qu'il aurait voulu que la maman couche vraiment avec son fiston, et que la caméra de Zemeckis filme tout ça sans faire trop de mouvements inutiles.
Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
Non non pas besoin de chercher des trucs compliqués, c'était une époque qui n'était pas politiquement correcte et a priori tout blockbuster était mal vu par la critique.
Aimer et défendre à la fois Zemeckis/Lucas et Jean Eustache c'est un truc qui n'est possible (et même explicable) que depuis une dizaine d'années.
Aimer et défendre à la fois Zemeckis/Lucas et Jean Eustache c'est un truc qui n'est possible (et même explicable) que depuis une dizaine d'années.
- jhudson
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Re: Trilogie Retour vers le futur (Robert Zemeckis - 1985/89/90)
Il était de bon ton à l'époque de descendre les Blockbusters US, si possible avec une bonne dose de mauvaise foi.Flol a écrit : ↑24 oct. 22, 15:12
J'ai tout de même du mal à concevoir, mais c'est peut-être lié à notre regard de 2022 et au rapport nostalgique que beaucoup (dont moi) ont avec ce film...bref j'ai tout de même du mal à concevoir comment un tel film peut générer une telle détestation.
Enfin si, en fait j'ai très bien compris : ce gros coquin de Skorecki était tout frustré parce qu'il aurait voulu que la maman couche vraiment avec son fiston, et que la caméra de Zemeckis filme tout ça sans faire trop de mouvements inutiles.
Il n'y avait que la presse spécialisée dans le cinéma de genre a ne pas le faire.
Ps: Je vois que Stromboli dit la même chose