Dvdclassik : cinéma et DVD

phylute a écrit :

Peter Venkman a écrit :Ton thread passionné me poussera quand même peut-être à rejeter un oeil dessus s'il passe un jour de par chez nous.

Quel gros menteur

On dit "diplomate".

Peter Venkman a écrit :

phylute a écrit : Quel gros menteur

On dit "diplomate".

Lorsqu'on l'appelle diplomate, Phylute ne répond pas

Peter Venkman a écrit :De même, je suis assez exigeant/méfiant en matière de film à petit-gamin-tellement-attendrissant, et celui-là m'avait semblé jouer sur cette corde ad nauseam.

Je trouve que c'est justement une des grandes réussites du films mais que c'est loin d'en être l'essentiel. On a vraiment les trois âges du personnage.

A ce sujet, j'aimerai bien connaître l'avis de notre spécialiste ès-film-à-petit-gamin, Cathwoman...

J'adorais ce film étant gamin. Je ne l'ai pas vu depuis bien longtemps.

J'ai vu la version longue disponible sur le Z1, soit une cinquantaine de minutes en plus. La chronologie est respectée, quelques ajouts sont disséminés dans la seconde partie où Toto est adolescent (notamment son initiation sexuelle avec la prostituée du village, personnage absent de la version cinéma), mais c'est surtout la 3e partie avec Toto adulte (Jacques Perrin) qui se voit considérablement augmentée. Son retour au pays natal va lui donner l'occasion de retrouver son amour de jeunesse, Elena (Brigitte Fossey).

Leurs retrouvailles s'annonçaient a priori casse gueule. Comment en effet recréer la magie de cet amour en donnant à voir l'épreuve du temps sur son visage. Tornatore s'en sort étonnamment bien, lors d'une scène qui lève le voile sur certains faits passés, scène qui plus est visuellement très belle et pleine de pudeur. Ça fait perdre un peu de mystère au film mais si on a aimé les personnages, cette scène fait quand même plaisir et se révèle même bien chargée en émotion.

Cela étant, personnellement, je trouve que la version d'origine reste supérieure, mieux rythmée et cohérente. Les nouvelles scènes ont de beaux moments mais elles m'ont parfois donné l'impression de nuire aux anciennes. Il m'a notamment semblé que manquaient les quelques inserts de Toto adulte entre les flashbacks, que je trouvais justement plein de force. Je pense donc que seuls les fans trouveront leur compte à cette rallonge.

Max Schreck a écrit :J'ai vu la version longue disponible sur le Z1, soit une cinquantaine de minutes en plus. La chronologie est respectée, quelques ajouts sont disséminés dans la seconde partie où Toto est adolescent (notamment son initiation sexuelle avec la prostituée du village, personnage absent de la version cinéma), mais c'est surtout la 3e partie avec Toto adulte (Jacques Perrin) qui se voit considérablement augmentée. Son retour au pays natal va lui donner l'occasion de retrouver son amour de jeunesse, Elena (Brigitte Fossey).

Je serais curieuse de voir ça (je ne savais même pas qu'il existait une version longue ).

Nouvelle édition prestige chez TF1 vidéo avec la version longue et la version ciné :

http://www.dvdrama.com/news-28738-cinem ... estige.php

Tout comme toi Max , je l'ai adoré et je n'ai rien à ajouter à ta parfaite argumentation.

Le meilleur film de Giuseppe Tornatore, émouvante évocation de l'amour d'un art, retranscrit d'une manière populaire et lyrique.
Portée par des comédiens exceptionnels, le film possède le charme nostalgique qui reste constamment en tête.

Tres beau film sur le travail de projectionniste, sur la decouverte du cinema dans un village et vibrant hommage au septieme art, une oeuvre qui touche et dont le succes fut amplement merité, un des plus beaux films de Noiret.

Vous pouvez désormais me compter dans le clan des adorateurs.
C'était un peu bizarre de voir Noiret et Perrin doublés en italien, mais on n'y fait rapidement plus attention. Cinéma Paradiso est un film absolument magnifique, bouleversant, magique, parfaitement structuré et interprété, beaucoup plus raccord avec ma sensibilité que ne peut l'être, sur un registre similaire, l'Amarcord de Fellini. Je suis passé du rire aux larmes pendant deux heures, avec l'apothéose du dernier quart-d'heure qui s'impose pour moi non seulement comme l'une des plus belles fins du Cinéma, mais qui m'aura aussi fait pleurer comme une madeleine (ça ne m'était plus arrivé devant un film depuis des années... peut-être depuis Il était une fois en Amérique auquel j'ai souvent pensé pour l'esprit proustien, sa mélancolie). Si elle n'est pas l'une de ses plus originales, la musique de Morricone reste l'ingrédient suprême de ce mélo puissant sur le temps, le legs, l'amour perdu. C'est comme avec Herrmann : c'est incroyable de voir à quel point leur musique émotive et lyrique transfigure les images. Chef-d’œuvre et déjà film du mois prochain.

Demi-Lune a écrit :Vous pouvez désormais me compter dans le clan des adorateurs.

Ah ben tiens, moi aussi même si je n'irais pas jusqu'à parler de chef-d'oeuvre. Un film oh combien poignant.

Jeremy Fox a écrit :

Demi-Lune a écrit :Vous pouvez désormais me compter dans le clan des adorateurs.

Ah ben tiens, moi aussi même si je n'irais pas jusqu'à parler de chef-d'oeuvre. Un film oh combien poignant.

Encore un film qu'il faudrait que j'aille retrouver au fond de mon armoire pour le découvrir!

Un film lourd, académique, et vas-y que je te balance des séquences tire-larmes à foison...
Je l'ai vu il y a quelques mois, tout ce que je retiens c'est que c'était bien pénible.

Des séquences tire-larmes qui arrivent vraiment à tirer des larmes (comme c'est le cas ici) sont pour moi des séquences réussies car le but recherché est atteint