Publié : 26 mai 05, 14:48
Ce soir, Alexander Payne viendra présenter LE PIGEON au Reflet Médicis à 19h50.
Ah ! Ça ne m'étonne pas de le voir là, lui. Je me disais, aussi, que la construction du croustillant personnage de Laura Dern dans Citizen Ruth me faisait penser à Alberto Sordi dans L'Arte di arrangiarsi, comédie "qualunquiste" de Luigi Zampa (1955). Alors qu'autour de lui / autour d'elle s'agitent des gens pleins de nobles idéaux, lui / elle ne pense qu'à s'en sortir avec le fric !Bob Harris a écrit :Ce soir, Alexander Payne viendra présenter LE PIGEON au Reflet Médicis à 19h50.
La Grande Bouffe a eu droit à plusieurs passages télévisuels, ce qui est loin d'être le cas de "Touche pas à la femme blanche". Ce film aborde de façon parodique, pastiche l'histoire du général Custer vaincu par les Sioux à Little Big Horn en 1876, tourné en plein Paris dans le cadre des Halles alors en pleine démolition. De plus, un casting incroyable composait ce film : Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Marcello Mastroianni, Darry Cowl, Ugo tognazzi, Philippe Noiret.christian a écrit :"la carrière d'une femme de chambre" était intéressante aussi à défaut d'être sa meilleure comédie (quel joyeux cabotinage là dedans !! )bogart a écrit :Je commence donc par un des maîtres, je cite :
Dino Risi
La Marche sur Rome (1962)
Le Fanfaron (1962)
Les Monstres (1963)
Rapt à l'italienne (1972)
Parfum de femme (1975)
Les nouveaux monstres (1978)
CHEFS d'OEUVRES ABSOLUS !!! (le second étant encore plus délirant que le 1er) - à quand des éditions Z2 ????? j'ai du mal à comprendre un tel retard...Marco Ferreri
La Grande bouffe (1973)
Touche pas à la femme blanche (1974)
tout à fait, "La Grande Bouffe" passe régulièrement (dernièrement sur Arte je crois ?), tandis que le formidable Touche pas à la femme blanche passe au compte goutte sur le cable (et encore)bogart a écrit :La Grande Bouffe a eu droit à plusieurs passages télévisuels, ce qui est loin d'être le cas de "Touche pas à la femme blanche". Ce film aborde de façon parodique, pastiche l'histoire du général Custer vaincu par les Sioux à Little Big Horn en 1876, tourné en plein Paris dans le cadre des Halles alors en pleine démolition. De plus, un casting incroyable composait ce film : Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Marcello Mastroianni, Darry Cowl, Ugo tognazzi, Philippe Noiret.
Je reverrais ce film avec une certaine nostalgie tout en continuant à apprécier La Charge fantastique de Raoul Walsh.
et la France ?? on pue de la gueule ?? c'est tout de même incroyable l'ignorance des éditeurs français pour Ferreri ?? (les deux films étant tournés en France avec un compositeur français !)bogart a écrit :Ces deux films seront bientôt disponibles en Espagne.
léger SPOILER :Divorzio all’italiana / Divorce à l’italienne de Pietro Germi avec Mastroianni
Totò et Peppino font parti des plus grands acteurs de la comedie italienne.Arca1943 a écrit :comédie à l’italienne proprement dite : donc, le cinéma comique italien de « premier souffle » (comme disaient Age et Scarpelli) avec Macario, Totò, Rascel, les frères De Filippo et Sordi «première manière» sera pour une autre fois
Chacun son truc. Lesquelles as-tu vues pour en arriver à ce triste constat?Alcatel a écrit :La comédie italienne...
...pas mon truc.
La Grande bouffe est une autre histoire. Mais Parfum de femme est bel et bien une comédie à l'italienne typique, c'est-à-dire un spectacle populaire tragicomique où l'humour grinçant est roi et dont le sujet n'est absolument pas drôle à première vue. To boldly laugh where no one has laughed before, tiens, ça aurait pu être le tagline de ce serial unique en son genre.Calder a écrit :Ceux-là par contre j'aime bien mais je ne les classe pas comme comédies.
Les Monstres, le Fanfaron, et le Fou de guerre qui est plus burlesque.Arca1943 a écrit :Chacun son truc. Lesquelles as-tu vues pour en arriver à ce triste constat?Alcatel a écrit :La comédie italienne...
...pas mon truc.
Je ne dis pas autre chose. Mais la comédie à l'italienne n'est qu'une des formes du cinéma comique italien en général, qui commence avec le Fregoligraf en 1897. Il importe aussi de bien saisir la mutation qui se produit avec Le Pigeon et les suivantes : le type d'humour s'est transformé, il devient beaucoup plus satirique, plus grinçant, plus dur; les personnages sont beaucoup plus élaborés; le type de narration devient plus ample et pleinement tragicomique; et (date importante dans l'histoire du cinéma comique!) le happy end est aboli de la comédie populaire (grâce au producteur Franco Cristaldi qui a fini par se rendre aux raisons de Monicelli et Age-Scarpelli). Le star-system change, aussi : Totò, Rascel, les frères De Filippo sont délaissés au profit des quatre "monstres" satiriques, ou plus exactement ils deviennent des "types" inénarrables de seconds rôles (Totò dans Le Pigeon et Opération San Gennaro, Peppino de Filippo dans La Grande pagaille), etc. Bref, on passe vraiment d'une comédie à l'autre, comme Monicelli, Scola et les autres l'ont souvent expliqué en entrevue.paul_mtl a écrit :Tres belle liste Arca1943 mais je peux pas laisser ca :Totò et Peppino font parti des plus grands acteurs de la comedie italienne.Arca1943 a écrit :comédie à l’italienne proprement dite : donc, le cinéma comique italien de « premier souffle » (comme disaient Age et Scarpelli) avec Macario, Totò, Rascel, les frères De Filippo et Sordi «première manière» sera pour une autre fois
Les Gassman, Sordi, Manfredi ont joué avec eux.