Tu peux pas te l'acheter? (c'est juste une question)
West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Même Spielberg n'y a pas pensé...
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Je n'avais absolument plus (ou pas) en tête la notule (courte) de Jacques Lourcelles sur le film de Wise et Robbins (dans son remarquable Dictionnaire du cinéma, chez Robert Laffont, dans la collection "Bouquins"). Je viens de la relire et il ne parait pas emballé. Je serais moins tiède que lui (j'aime quand même vraiment bien) mais il exprime, de manière plus exacerbée, le même type de réserves qui font que je ne trouve pas que c'est un chef d'œuvre, et donc encore moins un chef d'œuvre intouchable. L'idée, donc, du remake inutile (même si, on commence à le comprendre, tout cela relève plus d'une nouvelle adaptation du succès de Broadway) me semble d'autant moins rédhibitoire.
A sa façon typique, Lourcelles, qui trouve le film bancal, ne tombe pas dans la révérence marmoréenne (style "lourcellien" si discutable, à mon goût, quand il s'attaque aux cinéastes de la Nouvelle Vague, mais c'est une autre histoire).
On ne peut non plus le soupçonner de mépriser Robert Wise dont il loue plusieurs films (il dit beaucoup de bien de l'autre hit musical de Wise : La Mélodie du Bonheur).
D'ailleurs cela me fait penser que lorsque je suis allé revoir West Side Story sur grand écran il y a deux bonnes semaines, en festival, la réalisatrice Axelle Ropert l'a présenté devant un parterre de djeuns en ayant trouvé le moyen d'être nulle quand elle s'est mise à parler de Robert Wise ("un réalisateur qui n'a pas marqué le cinéma et qui est surtout connu des cinéphiles pour avoir réalisé deux bons films fantastique en début de carrière" ..heu).
Bref, toujours est-il que Lourcelles,, qui exagère les griefs comme à chaque fois qu'il chronique sur la négative-même que c'est son grand défaut- conclue néanmoins par un sujet dont j'ai déjà parlé et sur lequel nous sommes en parfaite symbiose : le générique final de Saul Bass, qui est merveilleux, et que Lourcelles qualifie de clou du film.
"..mais peu de spectateurs restent dans leur fauteuil pour le voir". Ce que j'ai moi-même constaté.
Je pense même que c'est son chef d'œuvre et probablement le plus beau générique de l'histoire du cinéma.
A sa façon typique, Lourcelles, qui trouve le film bancal, ne tombe pas dans la révérence marmoréenne (style "lourcellien" si discutable, à mon goût, quand il s'attaque aux cinéastes de la Nouvelle Vague, mais c'est une autre histoire).
On ne peut non plus le soupçonner de mépriser Robert Wise dont il loue plusieurs films (il dit beaucoup de bien de l'autre hit musical de Wise : La Mélodie du Bonheur).
D'ailleurs cela me fait penser que lorsque je suis allé revoir West Side Story sur grand écran il y a deux bonnes semaines, en festival, la réalisatrice Axelle Ropert l'a présenté devant un parterre de djeuns en ayant trouvé le moyen d'être nulle quand elle s'est mise à parler de Robert Wise ("un réalisateur qui n'a pas marqué le cinéma et qui est surtout connu des cinéphiles pour avoir réalisé deux bons films fantastique en début de carrière" ..heu).
Bref, toujours est-il que Lourcelles,, qui exagère les griefs comme à chaque fois qu'il chronique sur la négative-même que c'est son grand défaut- conclue néanmoins par un sujet dont j'ai déjà parlé et sur lequel nous sommes en parfaite symbiose : le générique final de Saul Bass, qui est merveilleux, et que Lourcelles qualifie de clou du film.
"..mais peu de spectateurs restent dans leur fauteuil pour le voir". Ce que j'ai moi-même constaté.
Je pense même que c'est son chef d'œuvre et probablement le plus beau générique de l'histoire du cinéma.
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Et alors il est où le problème?tu enrg et tu passes les pubs,je fonctionne toujours ainsi.Alibabass a écrit : ↑11 déc. 21, 16:21... 'tain M6 ... avec 3 coupures pubs ... comment dire ...Le film sera diffusé sur M6 lundi 13 décembre à 23H25.
Je suis en train de le chercher, pas revu depuis le collège. Pas dispo sur la Cinétek ; UniversVOD ... vous avez une idée ou, sans passer par Netflix ; Amazon, que j'ai pas par principe ?
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Elle aurait vraiment dit ça?Alexandre Angel a écrit : ↑11 déc. 21, 17:56 J la réalisatrice Axelle Ropert l'a présenté devant un parterre de djeuns en ayant trouvé le moyen d'être nulle quand elle s'est mise à parler de Robert Wise ("un réalisateur qui n'a pas marqué le cinéma et qui est surtout connu des cinéphiles pour avoir réalisé deux bons films fantastique en début de carrière" ..heu).
Cela ne me surprendrait pas. J'ai déjà eu l'occasion de discuter cinéma avec elle et j'avais envie de m'arracher la tête, tellement elle m'a semblé au final pas très finaude.
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Comment peut on asséner de telles inepties ?!
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Ah ouais ?? C'est rigolo ça Donc tu confirmes le truc.Watkinssien a écrit : ↑12 déc. 21, 00:17 J'ai déjà eu l'occasion de discuter cinéma avec elle et j'avais envie de m'arracher la tête, tellement elle m'a semblé au final pas très finaude.
Je sais pas trop : il y avait un maximum de très jeunes à tel point que je n'ai rencontré personne que je connaissais en sortant. Parce que là, je m'en serais donné à cœur joie
Peut-être que celle qui a du être mal à l'aise était la programmatrice du festival, Elsa Charbit, qui accompagnait Axelle Ropert.
Ah et puis j'oubliais : dans les deux films fantastiques, elle cite Body Snatcher (oui, avec Boris Karloff) , "dont Abel Ferrara fera un remake"
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Ah oui je confirme. Elle m'avait insolemment répondu que si je disais que Scorsese était un nom important du cinéma, la discussion sera vite terminée. Elle disait que Scorsese était incapable de s'intéresser aux personnages de femmes au cinéma et je lui avais rétorqué qu'on parle d'un type qui a été capable de filmer Boxcar Bertha et Alice doesn't live here anymore. Sa réponse? "Il a dû probablement signer ces films mais pas les réaliser..."
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Mais comment on peut se prétendre critique de cinema (même aux Inrocks) et dire ce genre de choses (pour rester poli) ?Watkinssien a écrit : ↑12 déc. 21, 08:38 Elle m'avait insolemment répondu que si je disais que Scorsese était un nom important du cinéma, la discussion sera vite terminée.
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Ah parce qu'elle est critique ?
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
J'ai écouté partiellement sur FC ce matin, cette émission https://www.franceculture.fr/emissions/ ... -spielberg, je ne suis pas spécialement intéressée par le remake mais comme les invités parlaient aussi du film de Wise, j'ai donc appris que dans le synopsis d'origine les deux communautés qui se confrontent étaient catholique et juive, ce qui ce n'est pas fait pour X raisons, en partie à cause d'une provocation non désirée et "politiquement" incorrecte Quel dommage.
Pour rappel, les deux gangs rivaux dans le film de Wise étaient les Jets (Américains d'origine polonaise, irlandaise et italienne) et les Sharks (immigrés d'origine portoricaine).
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
La comtesse Olenska, Ginger dans Casino, Francine Evans dans NY NY, Le femme de Henry Hill… Juste des love interests? Aucune profondeur? Donc on va réécrire l’histoire du cinéma quant à savoir qui est important ou non et ne pas avoir de discussion car elle a décrété que c’était ainsi ?Watkinssien a écrit : ↑12 déc. 21, 08:38Ah oui je confirme. Elle m'avait insolemment répondu que si je disais que Scorsese était un nom important du cinéma, la discussion sera vite terminée. Elle disait que Scorsese était incapable de s'intéresser aux personnages de femmes au cinéma et je lui avais rétorqué qu'on parle d'un type qui a été capable de filmer Boxcar Bertha et Alice doesn't live here anymore. Sa réponse? "Il a dû probablement signer ces films mais pas les réaliser..."
Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Je crois que la principale raison qui a amené le changement des communautés impliquées dans le spectacle c'est surtout que l'option latino permise par l'inclusion des porto-ricains convenait beaucoup mieux à l'inspiration de Bernstein pour sa musique.moonfleet a écrit : ↑12 déc. 21, 16:05 J'ai écouté partiellement sur FC ce matin, cette émission https://www.franceculture.fr/emissions/ ... -spielberg, je ne suis pas spécialement intéressée par le remake mais comme les invités parlaient aussi du film de Wise, j'ai donc appris que dans le synopsis d'origine les deux communautés qui se confrontent étaient catholique et juive, ce qui ce n'est pas fait pour X raisons, en partie à cause d'une provocation non désirée et "politiquement" incorrecte Quel dommage.
Pour rappel, les deux gangs rivaux dans le film de Wise étaient les Jets (Américains d'origine polonaise, irlandaise et italienne) et les Sharks (immigrés d'origine portoricaine).
Et comme la fin des années 50 a été marqué par pas mal de faits divers impliquant les communautés latinos c'était parfait pour l'aspect réaliste souhaité par les auteurs.
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Re: West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Oui, les raisons de ce changement sont très bien racontés dans le docu sur Arte évoqué plus haut.
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